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Votre avis sur La Poursuite implacable ?
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AMCHI
Avec la présence de Testi et Reed (2 acteurs que j'apprécie beaucoup) la jolie Agostina Belli et Sollima à la caméra je m'attendais à un super film de plus La Poursuite implacable est doté d'une solide réputation mais pour moi c'est une amère déception. D'abord pendant une bonne demi-heure ce film est maladroit et peu prenant de plus niveau action et violence les critiques surestiment cet aspect du film ; reste une intrigue sensée être intelligente oui c'est vrai de ce côté La Poursuite implacable n'est pas mauvais mais trouvant l'ambiance de ce polar mou et sans suspense je ne suis jamais parvenu à pénétrer complètement dans ce film. Vraiment dommage moi qui m'attendait à un super film du genre.
Redzing
Vito est directeur de prison, considéré comme irréprochable. Mais un jour, sa femme est enlevée par des gangsters. Il doit faire évader un prisonnier, Milo, sans quoi elle sera exécutée. Les deux hommes se retrouveront dans une sinistre affaire qui va vite les dépasser !
Ne vous attendez pas à un buddy movie, où le policier et le criminel dépassent leur différences pour devenir amis (genre qui explosera aux USA dans les années 80). Ici, c'est pratiquement l'opposé. Nos deux compères collaborent car ils n'ont pas le choix, et seront très souvent méfiants, voire violents entre eux.
De manière générale, on est dans une ambiance typique du poliziottesco, avec un ton extrêmement pessimiste. Chez les policiers ou les bandits, l'intégrité ne paie pas. Tout le monde est écrasé par un ordre politico-financier implacable qui ronge le système. La violence n'est pas contenue, les affrontements font régulièrement des victimes collatérales.
Tandis que les personnages sont tous très ambigus. Fabio Testi campe ce criminel insolent, magouilleur, et complètement dépassé. Oliver Reed ce directeur de prison acculé, qui abandonne bien vite les grands principes quand il sait sa femme menacée. L'acteur, connu pour sa consommation d'alcool délirante, doit peut-être son air hagard à la bouteille, mais du moment que ça sert l'intrigue...
A leurs côté, un rôle secondaire tenu par le comédien chanteur Daniel Beretta. Qui apporte dans le diégèse du film des paroles au joli thème principal d'Ennio Morricone. Si l'acteur a été doublé pour ses scènes de jeu, on peut entendre sa voix dans la chanson, et vous reconnaîtrez sans mal que Daniel Beretta sera plus tard le doubleur attitré d'Arnold Schwarzenegger !
Je reprocherai cependant une intrigue parfois nébuleuse, qui met un peu de temps à raccrocher les wagons. Pour finalement quelque chose d'un peu tiré par les cheveux.
spoiler: Si l'objectif était de faire éliminer Milo, n'était-il pas plus simple de le faire liquider en prison, plutôt qu'avec ce stratagème compliqué ? Et puis pourquoi à tout prix vouloir le faire disparaître, quand l'affaire à laquelle son ami a été lié avec malveillance est close ?
En résulte quelques petites chutes de rythme. Mais l'atmosphère poisseuse et les personnages troubles ont réussi à me captiver. D'autant que la réalisation tient la route, avec entre autres un fusillade en plein Paris bien découpée.
Ne vous attendez pas à un buddy movie, où le policier et le criminel dépassent leur différences pour devenir amis (genre qui explosera aux USA dans les années 80). Ici, c'est pratiquement l'opposé. Nos deux compères collaborent car ils n'ont pas le choix, et seront très souvent méfiants, voire violents entre eux.
De manière générale, on est dans une ambiance typique du poliziottesco, avec un ton extrêmement pessimiste. Chez les policiers ou les bandits, l'intégrité ne paie pas. Tout le monde est écrasé par un ordre politico-financier implacable qui ronge le système. La violence n'est pas contenue, les affrontements font régulièrement des victimes collatérales.
Tandis que les personnages sont tous très ambigus. Fabio Testi campe ce criminel insolent, magouilleur, et complètement dépassé. Oliver Reed ce directeur de prison acculé, qui abandonne bien vite les grands principes quand il sait sa femme menacée. L'acteur, connu pour sa consommation d'alcool délirante, doit peut-être son air hagard à la bouteille, mais du moment que ça sert l'intrigue...
A leurs côté, un rôle secondaire tenu par le comédien chanteur Daniel Beretta. Qui apporte dans le diégèse du film des paroles au joli thème principal d'Ennio Morricone. Si l'acteur a été doublé pour ses scènes de jeu, on peut entendre sa voix dans la chanson, et vous reconnaîtrez sans mal que Daniel Beretta sera plus tard le doubleur attitré d'Arnold Schwarzenegger !
Je reprocherai cependant une intrigue parfois nébuleuse, qui met un peu de temps à raccrocher les wagons. Pour finalement quelque chose d'un peu tiré par les cheveux.
spoiler: Si l'objectif était de faire éliminer Milo, n'était-il pas plus simple de le faire liquider en prison, plutôt qu'avec ce stratagème compliqué ? Et puis pourquoi à tout prix vouloir le faire disparaître, quand l'affaire à laquelle son ami a été lié avec malveillance est close ?
En résulte quelques petites chutes de rythme. Mais l'atmosphère poisseuse et les personnages troubles ont réussi à me captiver. D'autant que la réalisation tient la route, avec entre autres un fusillade en plein Paris bien découpée.
Un des meilleurs polizziottesci (sous-genre, typiquement italien, de polar urbain assez violent, proche des productions Belmondo des années 70/80 genre "Peur sur la Ville" ou "Le Marginal"), avec tous les ingrédients qu'il faut : suspense, scènes choc, acteurs excellents et parfois étrangers (ici, Oliver Reed ; à noter, dans un tout petit rôle, un certain Bernard Giraudeau !), réalisation solide signée, ici, du grand Sergio Sollima ("La Cité de la Violence")...
On ne s'ennuie pas devant ce "Revolver" (titre original) vraiment bien troussé, un des classiques du genre avec la "trilogie du milieu" de Fernando Di Leo.
On ne s'ennuie pas devant ce "Revolver" (titre original) vraiment bien troussé, un des classiques du genre avec la "trilogie du milieu" de Fernando Di Leo.
Une belle affiche et une intrigue assez typique des années 70 la réalisation reste tout de même assez moyenne et le temps n'arrange rien, surtout pour le rythme et les scènes d'actions. De plus j'ai déjà vu Fabio Testi meilleur il ne semble pas vraiment concerné du coup son duo avec Oliver Reed manque de force. Sinon une brève apparition pour Giraudeau qui essaye d'attirer l'attention, manque de bol il a le visage couvert de jus tomate en gros plan puis il est filmé de loin.
Un bon thriller un peu politique qui nous entraîne dans les coulisses du pouvoir et de ses mauvais coups
Un excellent Solima agrémenté d'une bande son superbe. A noter que le chanteur du thème principal (également acteur dans ce film) est la doublure vocale officielle d'Arnold Schwarzenneger
Dans le genre brutal et violent du poliziesco, "Revolver" fait figure de zénith. Sortit en 1973, c'est le western humaniste mis au gout du jour (sur le mode du film policier) par un spécialiste : Sergio Sollima, avec dans les roles principaux: Oliver Reed et Fabio Testi. On a là, un grand film politique (de gauche) au lyrisme ultra sec, à l'intrigue totale et aux séquences d'actions menées tambour battant. Un très grand film à voir absolument.
Ce film nous replonge dans les années 70. Il bénéficie d'un superbe casting d'acteurs à la hauteur et d'un scénario dont le final ne déçoit pas malgré quelques lenteurs. Mention spéciale pour la première apparition au cinéma de Bernard Giraudeau dont le rôle de figuration dure 10 secondes et une réplique. D'ailleurs il faut avoir le dvd pour s'amuser à le trouver...
Fabio Testi et Oliver Reed au casting, il y a de quoi être preneur et au final ce film est intéressant malgré certains défauts surtout avec les années qu'il accumule mais dans son ensemble il est très correct, de quoi passer près de 2 heures sans peiner. Son récit commence gentiment et on se laisse prendre par cette histoire mystérieuse autour du personnage de Milo, puis quand le duo se forme entre Fabio Testi et Oliver Reed c'est tout simplement réussi. L'histoire tient la route et les interrogations sont présentes. La violence est là et un léger côté malsain s'en dégage, rien de terrible mais ce côté prendra toute sa splendeur lors d'une dernière demi-heure très étrange où le thriller laisse place à une conspiration machiavélique que personne ne peut arrêter. Il faut reconnaître que l'énergie de ses 2 acteurs principaux porte le film à bout de bras, le scénario est travaillé malgré certaines facilités comme le coup de la passeuse avec une pseudo poursuite qui démarre dans une station service. Une fois que nos protagonistes arrivent à partir là on est dans un registre plus terne, plus paranoïaque, c'est tout simplement jouissif surtout la fusillade dans une petite rue Parisienne.
La Poursuite Implacable est un bon film qui ne fera pas date mais qui mérite d'être découvert surtout pour ses 2 monstres de l'époque qui officiaient dans des registres par forcément similaires. La bande son quant à elle est signée Ennio Morricone. Ce n'est pas le meilleur film de Sergio Sollima mais ce n'est pas le plus mauvais non plus. A découvrir ou redécouvrir !
La Poursuite Implacable est un bon film qui ne fera pas date mais qui mérite d'être découvert surtout pour ses 2 monstres de l'époque qui officiaient dans des registres par forcément similaires. La bande son quant à elle est signée Ennio Morricone. Ce n'est pas le meilleur film de Sergio Sollima mais ce n'est pas le plus mauvais non plus. A découvrir ou redécouvrir !
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