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    L'Aurore
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    154 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 octobre 2012
    l'expressionnisme allemand regorge de film aux allures fantasmagoriques, de leurs visions de l'homme et du monde toujours en proie à ses démons intérieurs, fascinant de dualité et de fantasmes, les cinéastes expressionnistes ont chambouler le cinéma et les spectateurs de leur temps. L'aurore de Murnau est un film, qui, de par sa capacité de mise en scène et les thèmes qu'il aborde est une incroyable source d'analyse. En effet l'expressionnisme n'a jamais traité le thème du double à un niveau aussi total. Double femmes, double histoire, dédoublement de personnalité. Le film s'ouvre sur un plan d'un train partant d'une gare. Ce train file à toute vitesse et aussitôt, deux plans se superposent de ce train en marche, filant l'un vers l'autre dans la vitesse et la folie, rendant l'espace du cadre agité de par ce mouvement contradictoire.

    Une femme est présentée, brune, venant de la ville. Très vite on comprend que cette femme à une aventure avec un fermier qui a une famille. La femme du fermier est blonde, visage de sainte et cheveux tirés. À travers des jeux d'ombres et de lumières murnau nous présente la peur, le mal et la pureté ainsi que leur opposition. La brune, vénéneuse, tend vers le mal et détourne le fermier de sa femme, va même jusqu'à lui demander de la tuer. Deux histoires commencent alors, celle qui se passe dans la campagne et celle qui se déroule à la ville. De ces histoires jaillissent la contradiction, la ville est présentée comme dangereuse et la campagne comme paisible, mais c'est surtout l'opposition tragédie/ burlesque qui surprend car les films expressionnistes sont d'habitude dénué de comique. De plus les formes habituellement géométriques sont ici rondeur (symbole féminin) et synonymes de mort.

    Grâce à une mise en scène symphonique et symbolique, le film nous montre la culpabilité d'un homme, sa reconstruction par la rédemption et l'amour. Cette thématique hautement religieuse jalonne tout le film, scène du mariage, bande son avec des cloches qui retentissent mais surtout vision de la femme, l'une sainte épouse au visage clair, l'autre coupable du pêché originel, affichant les artifices de la ville et donc dans le film, du mal. La dualité la plus évidente est celle de l'obscurité de la ville, et de la clarté de la campagne, ou la lune est symbole la noirceur de l'âme ainsi que de la femme tentatrice. On ne peut pas penser à l'aurore de murnan autrement que comme un film misogyne, brassant des stéréotypes éculés et une vision de la féminité extrêmement négative. Le fait est que l'époque où a été tourné le film est encore engluée dans l'idée que la femme au foyer est symbole de bien et de douceur, enfantant et se soumettant à la religion. Le film est à l'image de cet archétype. Le film de murnau n'est pas un film du début de l'expressionnisme et n'a pas les caractéristiques stylistique de ce courant, exception faite des jeux d'ombres et de lumière de leurs synchronisation. Le lyrisme religieux du film est évident et révélateur du coté moralisateur du film, à l'image de ce plan où l'on voit l'une des habitantes du village regarder la camera pour nous dire « ils étaient heureux comme des enfants » elle devient de ce fait la morale du film. Si la mise ne scène est de par sa maitrise appréciable, son symbolisme grossier l'est moins. (femme brune=mort, nuit=mort, soleil=vie, femme blonde=amour). Mais là encore il faut voir le film comme un poème au caractère mélodique puissant. L'eau dans ce film représente le milieu du changement, de la peur (l'eau est souvent symbole de féminité), cette forme liquide imprègne tout le film (avec la rondeur), elle est l'élément par lequel tout va se mélanger, se dissoudre et mourir. Les personnages dans l'Aurore sont également souvent dans la contemplation (la ville qui se projette sur un écran imaginaire pour les amants, le mariage dans l'église que les époux regardent), cette contemplation pourrait être celle du cinéma lui même, fantasme d'amour comme de pulsion destructrices.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    L'Aurore est un vrai chef d'oeuvre du cinéma pour son extraordinaire travail technique, ses acteurs et son cachet de conte universel. Beaucoup étudié pour ses plans remarquables, le film arrive à faire passer toutes les émotions, du rire au larme. Les oppositions sont pléthore (jour/nuit, campagne/ville, femme sage/femme fatale), et si on découpe ce film en quatre parties on se rend compte qu'on passe facilement du drame puis à la romance, au comique quasi burlesque et enfin au tragique. C'est également là où apparaissent les flash-back, surimpressions et flash forwards. Que dire d'autre si ce n'est que Murnau fut un génie du cinéma.
    Santu2b
    Santu2b

    247 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Que dire alors que tout semble avoir déjà été dit sur "Sunrise", y compris qu'il s'agissait ni plus ni moins du "plus beau film du monde" pour reprendre les termes de François Truffaut ? Peut-être parce qu'on ne dira jamais assez au combien tout le septième art est déjà tout entier présent au sein du chef-d'oeuvre de Murnau, que ce soit d'un point de vue technique, scénaristique ou émotionnel. Comment oublier en effet ce fameux plan-séquence (l'un des premiers de l'histoire) voyant le personnage principal partir à la recherche de la mystérieuse femme brune et se terminant par l'apparition de cette dernière sous la lune ? Plus inventif que jamais, le cinéaste étale en 1927 l'étendue de son génie et de sa maîtrise sans équivalent au service de l'une des plus belles histoires d'amour jamais tournées. Drôle, émouvant et bouleversant à la fois, "Sunrise" est l'essence même du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2012
    Le pauvre homme tiraillé entre une maîtresse dépensière, manipulatrice et sa femme, paysanne innocente et aimante, entre la nuit et le jour, la ville et la campagne. Une lumière très contrastée révèle un déchirement entre les pulsions du héros et sa raison. Des scènes de barque superbes, sur l'eau tantôt paisible, appaisant les sombres projets du marie, tantôt déchaînée et meurtrière dés la nuit tombée. On assiste à deux "sunrise" scénaristiquement opposés dans le long métrage, lors desquels l'homme toujours en proie à une folie lunaire est poussé à tuer à deux reprises. Un film expressionniste génial dont les moyens hollywoodiens sont d'une rare efficacité. (mouvement de caméra amples et tournage en studio).
    Buzz063
    Buzz063

    74 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Premier film américain de Murnau qui dispose d'une liberté de création totale. Le scénario est celui d'un mélodrame avec l'ambition de traiter de l'humanité dans son ensemble et non d'un cas particulier comme l'indique le sous-titre américain (A Song of Two Humans) ou le fait qu'aucun personnage n'ait de nom propre. L'histoire se divise en trois parties clairement distinctes et aux tonalités dramatiques très différentes. La premiere partie va du début du film jusqu'au mariage et au pardon de la femme et possède une ambiance inquiètante, la seconde couvre, sur un mode léger et humoristique, toute la partie en ville où les époux se redécouvrent et le film s'achève sur un dernier acte qui, malgré son happy end, empreinte à la tragédie.
    L'impact et la puissance émotionnelle du récit est renforcée par la mise en scène parfaite de Murnau. Le film remportera d'ailleurs une récompense spéciale pour cela lors de la première cérémonie des oscars.
    L'Aurore est ainsi un des premiers films de l'histoire à utiliser des bruitages, Murnau sachant s'en servir avec parcimonie et pertinence. De la même manière le cinéaste fait un usage original des intertitres. Esthétiquement, le cinéaste garde des traces de l'expressionnisme dans sa mise en scène, en particulier lors de la première partie, ce style collant bien au ton de ce passage. Cette influence se ressent en particulier dans les décors du village et l'usage de la lumière, offrant dans certaines séquences, dont la rencontre des deux amants dans une nuit brumeuse, au milieu des roseaux et sous la pleine lune, une atmosphère envoutante et poétique.
    Souvant un peu oublié, le personnage de l'amante est intéressant par rapport à l'oeuvre du réalisateur, puisqu'il joue le rôle du corrupteur et du tentateur, figure que l'on retrouve déjà dans des films comme Nosferatu ou Faust. La scène où l'homme est harcelé par l'image en transparence de sa maîtresse pour qu'il passe à l'acte et tue sa femme est particulièrement frappant de ce point de vue. Murnau oppose d'ailleurs habilement les deux personnages féminins, l'amante brune, vêtue avec élégance et entreprenante est l'antithèse de la femme, blonde, vêtue simplement est à l'apparence fragile et discrète.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2012
    Ce film ne peut être vue sans l'un des documentaires qui figure sur le deuxième DVD de l'édition nouvellement réédité. La mise en scène est d'une subtilité transparente, il faut connaître au préalable les conceptions que Murnau se faisait du cinéma pour apprécier ce film pleinement . Tout est dans le positionnement des acteurs par rapport à l'image, tout est dans le symbole, la métaphore. Ce n'est peut être pas le plus beau film du monde, mais je trouve la mise en scène de Murnau véritablement géniale. Pour moi, l'un des films les plus intelligents jamais tourné. C'est la maîtrise parfaite de la forme, au service du fond, qui rend ce chef d’œuvre intemporel.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2012
    L'Aurore date de 1927 et fait pourtant excessivement moderne. Il n'est pas étonnant d'entendre dire que c'est la plus grande réussite de Murnau. L'absence de la parole permet une forte focalisation sur le travail minutieux du réalisateur sur l'image et ses touches en clair-obscur. La musique, qui mêle parfois des thèmes connus, est intrinsèquement liée à cette précision de l'image en noir et blanc, et c'est grandiose. Si on met de côté certains instants qui ont perdu momentanément leur réalisme ou même leur effet, le scénario parvient tout de même à installer une large palette d'émotions. Assurément un très grand film d'une extrême virtuosité.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    152 abonnés 692 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Fable humaine sur l'amour et le désir, «L'Aurore» a traversé les âges sans prendre de rides (ou si peu), le génie visionnaire de Murnau lui ayant octroyé une jeunesse éternelle. Le film regorge de symboles, épuré à l'extrême : 3 personnages, le mari, la femme et l'amante, les oppositions jour/nuit, campagne/ville, terre/eau, bien/mal... toutes ces références sont subtilement amenées et participent de la richesse du long métrage sans toutefois l'alourdir. Certes la peinture des sentiments reste relativement conventionnelle, mais la sincérité de l'ensemble, l'intégrité et l'acuité de la vision du cinéaste sur le couple et ses travers rendent «L'Aurore» intemporelle. Amour, trahison, souffrance, pardon : la vie suit son cours et les évênements s'enchaînent au gré d'une mise en scène maîtrisée à la perfection. Photographie, cadrages, travellings, éclairages, décors,... autant d'éléments techniques magistralement utilisés au service de la beauté de l'oeuvre. Long métrage éblouissant, sommet de la filmographie de Friedrich Wilhelm Murnau, «L'Aurore» est sans conteste l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de l'art cinématographique. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Ce drame, de Murnau, tout juste arrivé à Hollywood, est un monument, un chef d’œuvre à voir à tout prix avant de mourir!
    annatar003
    annatar003

    63 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Classique immortel de 7ème art qui montre que le muet a encore sa place dans la monde d'aujourd'hui, "L'Aurore" est sans aucun doute l'une des références des romances de l'ancien monde. Surprenant long-métrage qui rassemble un duo de comédiens dont les noms ne résonnent plus que dans les oreilles des plus cultivés d'entre nous, "Sunrise" offre des scènes d'une beauté surprenante. Effectivement, après une brève demi-heure d'angoisse et de suspens, Friedrich-Wilhelm Murnau et Willaim Fox se décident à jouer la carte du flirte qui nous invite à découvrir la renaissance d'un couple. Avec un savoir-faire et une virtuosité étonnante pour l'époque, les deux réalisateurs s'amusent avec des fondus et des gags qui malheureusement ont logiquement perdu de leur effet avec les décennies. Fort heureusement, de "L'Aurore" seul ne subsiste que la force de ce duo inspiré composé du brillant George O'Brien et de l'attachante Janet Gaynor. Force du long-métrage qui permet au spectateur de se retrouver dans la majorité des scènes, les deux acteurs jouent à merveille un script classiquement beau et magique.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2012
    Magnifique poème cinématographique intemporel où se développent les valeurs universelles de l'amour, de la culpabilité, ou du pardon. Le film évolue sans aucun temps mort de poétique en romanesque, de dramatique en burlesque (scènes chez le coiffeur et le photographe). La mise en scène est d’une impressionnante précision, la photographie est de toute beauté, avec des cadrages et des plans remarquablement composés, et un travail des ombres et des lumières admirablement maîtrisé. Chef d’œuvre
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    Les critiques encensent ce film muet comme le chef d'oeuvre de Murnau voire même le plus beau film du monde selon Truffaut. Il est vrai que les personnages sont très humains malgré la gravité de celui de l'acteur O'Brien, et le jeu de Janet Gaynor ne nous laisse pas indifférent. Les nombreux effets spéciaux en fondus ne sont pas insérés au hasard et inspirent quelque chose de poétique, l'esthétique est purement allemande. Et la musique y est pour beaucoup. Pour parler de la puissance sentimentale que donne le film, il est difficile de déchaîner chaque émotion humaine dans un film muet. Le drame est malgré tout brisé par trois moments comiques ( chez le coiffeur, le photographe et à la fête foraine ) qui équilibrent l'esprit du film et qui raisonnent du fait que le couple se réconcilie après la création de son second “mariage et vivent une nouvelle vie. Donc ne vous fiez pas à l'idée que l'Aurore est un film 100% larmoyant. Mais Murnau a réussi sa mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    Chef d'oeuvre de Murnau et du cinéma muet, l'Aurore raconte l'histoire d'un homme (George O'Brien) qui, sous l'influence malsaine de son amante, décide de noyer sa femme (Janet Gaynor) lors d'une balade en barque. Mais le moment fatidique se précisant, il ne peut se résoudre à agir. Malgré tout, le mal est en partie fait. Sa femme, effrayée, s'enfuit dans la ville ; rejoint par son mari, désireux de se faire pardonner. La crainte finira par laisser place à l'aurore d'un amour nouveau.

    Malgré quelques longueurs et quelques faiblesses scénaristiques, ce film romantique d'un autre temps se laisse très facilement regarder. On se laisse facilement envoûter par cette histoire simple, mais belle ; et par la performance incroyable du duo de tête. Tout d'abord, la transformation physique de George O'Brien tout au long du film laisse pantois. Ensuite, le réalisme des sentiments est exceptionnel. On croirait réellement voir de l'amour sur le visage de ce couple qui se retrouve dans le malheur. C'est un réel envoûtement qui s'opère.

    Et c'est cet envoutement, que l'on retrouve souvent dans les grands films muets d'antan, qui me fascine. Je trouve cela exceptionnel qu'un réalisateur, que des acteurs arrivent à nous donner le sourire, à nous faire monter les larmes aux yeux sans avoir besoin de placer la moindre parole.
    C'est incroyable, c'est talentueux, c'est à voir.
    Et puis, je ne peux m'empêcher d'y penser à chaque fois que je regarde un très vieux film (en l'occurrence 85 ans) mais voir tout ces artistes déambuler à l'écran et me dire qu'ils sont tous décédés ; ça me donne toujours un pincement au coeur. Comme quoi le cinéma mérite bien son qualificatif de 7ème art. Un art immortel.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    312 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2013
    Avec "L'aurore", l'allemand Murnau signe sa toute première production américaine. Ce très beau film, qui fait incontestablement partie des classiques du 7ème art à voir pour tout cinéphile qui se respecte ne serait-ce que par pure curiosité, n'est cependant pas le meilleur de son auteur à mon humble avis. Il reste toutefois d'excellente facture, ce qui en dit long sur la qualité de la filmographie de ce grand cinéaste. Le maitre du mouvement expressionniste qu'il est signe ici un drame psychologique aux allures de romance torturée, dans laquelle un époux volage quitte sa campagne natale pour rejoindre sa femme trompée en ville et se faire pardonner. "L'aurore" débute dans les ambiances que Murnau affectionne : noire, avec beaucoup de zones d'ombres à l'écran, ce qui renforce les clairs-obscures de la photographie. Puis le film s'oriente progressivement vers une romance lorsque le couple en crise rejoint la grande ville et tente de se reconquérir. La mégalopole joue alors un rôle important, synonyme de progrès, d'avenir, de renouveau, à l'image de ce qu'il se passe entre les deux protagonistes centraux. On y voit même une grosse touche d'humour et de burlesque à certains moments (la scène de la statuette chez le photographe, ou celle du petit cochon à la foire), loin des atmosphères sombres, tortueuses et à la lisière du fantastique des chefs-d’œuvre "Faust" et "Nosferatu" précédemment mis en scène. A la frontière de basculer de le tragique le plus total sans pourtant jamais perdre l'équilibre de son propos initial qui est une ode à l'évolution, "L'aurore" peut se voir comme un conte initiatique pour le pardon et la rédemption aux yeux de ce qui nous aime.
    Retrouvez toutes mes critiques sur ma page Facebook (https://www.facebook.com/ChroniqueMecanique) ainsi que sur mon blog ciné (http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/). Merci ! Chronique Mécanique.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    Un film touché par la grâce, dont chaque plan, chaque image relève d'une maitrise si stupéfiante que l'on a le sentiment de toucher un degré de perfection absolue. "L'aurore" est une date majeure dans l'histoire du cinéma, un sommet artistique et un seuil pour ce qui n'était alors, somme toute, qu'un divertissement pour les masses,et qui devient, par la magie d'un seul film, un art à part entière, à l'égal de la peinture ou de la littérature. "L'aurore", c'est le cinéma qui, une quarantaine d'années aprés sa naissance, finit sa gestation pour atteindre sa maturité aprés des décennies de tatonnements, d'innovations et de recherches. A partir de ce film là, des améliorations seront certes apportées qui génèreront des progrés techniques, néanmoins, plus rien jamais ne sera fondamentalement inventé. "L'aurore" est un monument qui a fait passer le cinéma à l'age adulte.
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