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    L'Aurore
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    steevevo
    steevevo

    6 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Le film sur l'amour! D'une beauté et d'une simplicité à couper le souffle. Murnau est le plus grand!
    Panta G
    Panta G

    9 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2019
    Splendide à tous niveau, la trame narrative est si parfaite que le moindre mot serait de trop, une interpretation magistrale, une image à tomber, sombre, puissante, voir enivrante, (et vive les restaurations qui permettent de profiter d'une qualité d'image exceptionnelle qui font redécouvrir ces chefs d'oeuvres d'apres-guerre), témoignage de la vie urbaine trépidante de l'époque, avant le Krach, de la pauvreté des paysans, et surtout de l'arrivée du "code" hollywoodien qui bridera cette légèreté des années 20 à 27 et rhabillé de moralité - Scene de la bretelle qui glisse lors du bal, délicieux moment coquin pour l'époque -
    Bref, un film à voir absolument pour tout amoureux du cinéma.
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2019
    Presque 100 ans plus tard, le film se laisse toujours regarder. Les effets sont très impressionnants pour l'époque ! Une bonne occasion de voir à quoi ressemblait le cinéma, mais aussi la société à l'époque.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2018
    Après l’avoir Impressionné par son succès et sa renommée européenne, acquise notamment grâce à ‘Nosferatu’ et “Faust’, F.W. Murnau fut convié à Hollywood par William Fox, fondateur des studios du même nom, pour y effectuer sa première incursion américaine, pour laquelle le nabab lui donnait carte blanche et un budget illimité. Si l’expérience devait se poursuivre pendant trois films supplémentaires, ‘l’Aurore’ fut le seul d’entre eux à concilier un succès populaire avéré, une reconnaissance critique immédiate et un jugement favorable de la postérité qui lui permettent aujourd’hui de trôner parmi les chefs d’oeuvre incontournables du 7ème art. Ce statut privilégié est d’autant plus surprenant que le scénario du film est d’une simplicité confondante : poussé par sa maîtresse, un fermier essaye de tuer sa femme. La tentative échoue et le couple se retrouve en ville où dans un tourbillon de fêtes et de plaisirs, il redécouvre le bonheur d’être ensemble. Si le drame et une violence, que l’auteur présente comme inhérente à la nature humaine, ressurgissent dans la dernière partie, ce n’est que pour mieux annoncer cette fameuse aurore, symbole du renouveau et de la possibilité de tout reprendre à zéro. Drame-romance-mélodrame : le schéma s’enchaine avec une telle perfection que le spectateur se retrouve entraîné, qu’il en soit conscient ou pas, sur le territoire émotionnel précis où Murnau souhaitait l’amener : on se désole dans le premier tiers du film, on sourit et savoure ce bonheur par procuration dans la seconde section, petit bijou de fantaisie et d’un humour qui frôle souvent le slapstick, et on tremble un peu, sans vraiment y croire, en attendant le happy-end qui sied à cette romance contrariée mais pétrie de classicisme. Si le contexte est éminemment américain, la fantasmagorie des décors ruraux et urbains, les mouvements de caméra d’une précision absolue, les surimpressions oniriques, les lignes de fuite subtilement modifiées, et le jeu de George O’Brien et Janet Gaynor, excessif juste ce qu’il faut, sont là pour rappeler que Murnau fut tout d’abord un maître de l’expressionnisme allemand, un artiste qui maîtrisait alors l’outil cinématographique comme personne, au point de transfigurer la banalité d’une bluette accessible à tous et à émouvoir à presque un siècle d’intervalle. Comme s’il était conscient que son génie traverserait les âges - et vu le caractère du personnage, c’est plus qu’une possibilité - Murnau ne nomme pas ses personnages, respectivement “l’homme� et “la femme�, manière pour lui signifier que cette histoire pourrait être celle de n’importe qui, en n’importe quel lieu et n’importe quelle époque : une des nombreuses voies pour prétendre - et accéder - à l’immortalité.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Film classique très sympathique à regarder.
    L'intrigue est présentée très rapidement, on entre immédiatement dans l'histoire (en même temps, le film n'est pas très long non plus).
    La police d'écriture des textes et dialogues est très originale et dynamique.
    George O'Brien est excellent, il est terrifiant et attendrissant par moment, grâce à son visage particulièrement expressif.
    On peut reprocher à l'histoire une certaine diabolisation de la ville comme lieu de toutes les tentations (ou plutôt de toutes les tentatrices).
    Mais ça reste un classique très plaisant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Chef d'oeuvre ultime pour tout les cinéphiles. Pour ma part j'avoue que malgré l'innovation de la mise en scène et la beauté des images, la mayonnaise n'arrive malgré tout pas à m'émouvoir. Je lui préfère bien d'autres muets.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Comment un film muet peut-il prendre les tripes comme ça, à nous les habitués du cinéma d'aujourd'hui et notamment de ses excessifs bavardages ? La réponse est : par le génie de Murnau, sa photographie, son art du montage, son excellence à montrer l'essentiel - par le spectacle de l'essentiel mais aussi les petites choses qui font l'essentiel. Pur chef d'oeuvre.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Un fermier délaisse sa femme pour une autre femme de la ville. Son amante va le pousser à tuer sa femme pour qu’ils puissent tous deux tourner la page et vivre de leurs côtés. Heureusement, il change d’avis, et pour se faire pardonner, il l’emmène à la ville et va lui prouver son amour.
    Murnau ne donne même pas de nom au personnage ni une époque exacte, il nous transporte dans son univers et nous fait découvrir l’amour.

    Pour son premier film américain, le cinéaste allemand signe un chef d’œuvre (de plus). Il utilise de nombreux thèmes présents dans l’amour comme le pardon et la rédemption. L’histoire d’amour est simple alors comment arrive-t-il à porter ce film à un chef d’œuvre que Truffaut désignait comme « Le plus beau film du monde » ? Notamment grâce à sa mise en scène et au jeu des acteurs qui sont à eux deux bouleversants. Associez à ça une bande son superbe et nous ressentons les émotions que traversent les protagonistes.

    La scène dans le restaurant est pour moi l’une des séquences les plus belles de ce film. Le serveur méprise ce jeune couple fermier qui ne connaît rien aux mœurs des citadins. Mais ceux-ci restent dans leur utopie et se suffise à eux-mêmes et au plaisir simple que la vie leur propose.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Désigné "le plus beau film du monde" par François Truffaut, "L'aurore" relève de l'exception quant à la relation qu'entretenait Hollywood avec les réalisateurs venus d'Europe qui traditionnellement devaient aussitôt arrivés conformer leur art aux canons narratifs et esthétiques des studios. William Fox pourtant connu pour être un des moguls les plus autoritaires avait été littéralement conquis par la puissance évocatrice et l'innovation esthétique du "Dernier des hommes" (1924), décrétant que Murnau était sans conteste le génie de sa génération. Le réalisateur après avoir mis en scène "Faust" son dernier chef d'œuvre pour la UFA, embarqua donc pour Hollywood avec la certitude d'avoir les mains complètement libres ainsi qu'un budget sans limite pour son premier ouvrage Outre-Atlantique. La suite sera moins idyllique, William Fox retrouvant vite son instinct mercantile après que les recettes du film ne furent pas à la hauteur de l'investissement, devant s'en remettre au succès de "L'heure suprême" de Frank Borzage pour équilibrer ses comptes. Ayant emmené avec lui ses principaux collaborateurs comme Carl Mayer son scénariste et Rochus Gliese son décorateur, le réalisateur entreprend d'adapter une nouvelle d'Hermann Sundermann qui sera remaniée, notamment son épilogue, pour lui donner la portée universelle qui fait encore aujourd'hui toute la grandeur du film et dont Murnau se revendique dès le carton introductif : "Cette histoire de l’homme et de sa femme est de nulle part et de partout. On peut l’entendre n’importe où et n’importe quand. Car partout où le soleil se lève et se couche, dans le tourbillon fou de la ville comme à la ferme, avec le ciel en guise de toit, la vie est toujours la même, parfois amère, parfois douce". Pour revenir sur l'assertion de Truffaut, on peut dire qu'au panthéon des films sublimant la relation amoureuse dans sa dimension métaphysique, "L'aurore" n'est sans doute pas seul même s'il lui revient le mérite de la primeur. A ses côtés "L'heure suprême" (1927) de Frank Borzage, "Les lumières de la ville" (1931) de Charlie Chaplin, "La vie d'O'Haru femme galante" (1952) de Kenji Mizoguchi, "Nuages flottants" (1955) de Mikio Naruse ou encore "La dame au petit chien" (1960) d'Iosif Kheifis nous parlent de nous-mêmes cherchant à travers l'amour à sublimer nos vies terrestres. Depuis "Nosferatu le vampire" (1922), sans faire référence à un quelconque mysticisme religieux, Murnau nourrit son cinéma de l'exposition des contrastes entre le jour et la nuit, la ville et la campagne ou le bien et le mal. Toute son esthétique fait sens autour de ces oppositions qui font la complexité humaine et n'est en rien gratuite ou tape à l'œil. Les énormes progrès techniques nés de la Révolution Industrielle sont en train de profondément bouleverser l'ordonnancement des mœurs et des modes de vies. Les villes devenues tentaculaires ont relégué la campagne au rang de simple attraction touristique où les citadins viennent se distraire le week-end. Dans le village redevenu paisible est restée une femme de la ville (Margaret Livingston) qui comme Nosferatu répandait la peste, déploie son charme vénéneux pour corrompre un jeune fermier (George O'Brien) qui se laissera convaincre de supprimer celle (Janet Gaynor) qui fidèlement l'aide au quotidien et lui offre une descendance. L'entame narrative n'est sans doute guère réaliste, mais le propos de Murnau est ailleurs qui s'empare des destins individuels pour leur donner valeur de symbole. Ici l'éternel recommencement du péché originel de la tentation auquel l'homme est bien incapable de résister, le condamnant sans relâche à emprunter le chemin de la rédemption. Ce sera grâce à un passage par la ville voulu expressément comique par Murnau que le couple retrouvera la pureté de son engagement initial, non sans avoir reçu une nouvelle fois les sacrements du mariage par le biais d'une cérémonie à laquelle il assiste par accident. Condition de mortel qui empêche l'homme de vivre en harmonie avec ses semblables et au sein de la nature qu'il parvient à transcender dans les moments d'extase de l'amour pur. Pour magnifier ce parcours de la deuxième chance, le réalisateur et toute son équipe convoque tous les éléments y compris les forces cosmiques en résonnance avec le destin du couple ainsi que toute leur sensibilité artistique comme le disait si bien Karl Struss opérateur sur le film qui déclarait : "En cette époque nous étions des artistes...".
    Le Français Glacé
    Le Français Glacé

    29 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    L'Aurore réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau en 1927.
    *Les points que j'ai appréciés →
    • L'histoire simple mais belle
    • L'esthétique du film
    • La réalisation intelligente
    • La musique

    *Les points que je n'ai pas appréciés →
    • Absolument rien

    *Conclusion →
    J'ai aimé, c'est tout simplement beau. 10/10.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2020
    L'Aurore est sans doute l'une des meilleures histoire d'amour de l'histoire du cinema. Subtile, touchante et ambiguë, appuyée par une technique irréprochable que ce soit dans le cadrage, le montage, la photographie ou la fluidité des images proposées par le cinéaste a l'origine de Nosferatu.

    https://www.justfocus.fr/cinema/laurore-critique-du-film-a-loccasion-de-la-nuit-au-cinema-au-musee-dorsay.html
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    L'Aurore, c'est plus qu'un film
    L'Aurore, c'est cent musiciens tournés vers leur virtuosité
    C'est le diamant brut entre les doigts d'un tailleur de génie
    L'Aurore, c'est plus que le septième art
    L'Aurore, c'est le bouquet final de l'artificier
    C'est le vertige, c'est l'ivresse
    L'Aurore, c'est la vigne de celluloïd, l'unique.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Avec Nosferatu le vampire et Faust, l'Aurore reste le plus grand film de Murnau. Un chef-d'oeuvre mythique et intemporel à redécouvrir, surtout en ces temps obscurs où beaucoup de valeurs semblent être inversées. Car en effet, à travers une histoire aussi magnifique qu'intimiste, l'Aurore véhicule de grands sentiments ainsi que des valeurs nobles : tout d'abord l'Amour, mais aussi le respect, la tendresse et la fidélité entre époux. Quoiqu'on en dise, Murnau signe ici une oeuvre profonde et inoubliable, doté d'un grand pouvoir d'émotion et réalisée à la perfection. Un des plus beaux films de tous les temps !
    7eme critique
    7eme critique

    532 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    "L'aurore" est un film de grande beauté mais proposera quelques scènes bien longuettes. En effet, il ne se passera pas grand chose dans les 45 premières minutes si ce n'est que Murnau cherche à tout prix à nous faire partager les émotions de ses personnages, au point d'offrir au spectateur un sentiment de répétition lassante. Mais cette histoire d'amour, ou plutôt cette renaissance amoureuse restera grandement appréciable dans l'ensemble, d'autant plus qu'elle sera sublimée par de belles mélodies et de grandes prestations. Et bien que son scénario soit assez gros, facile, voire prévisible quant à ce fameux dénouement, "L'aurore" restera extrêmement plaisant à voir.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2016
    Murnau, géant du cinéma Allemand, signait en 1927 sa première production américaine : "Sunrise". L'histoire d'un homme tiraillé entre deux amours : celui d'une citadine rencontrée depuis peu, qui lui promet une passion, et celui de sa femme, aimante et mère de son enfant, l'intrigue commence lorsque l'amante demande à l'homme de tuer cette dernière. Le cinéaste met en scène l'opposition, celle entre les deux femmes, celle entre la ville et la campagne, entre les actes et le pardon.

    Cette opposition est présente dès le début du film, avec ce montage parallèle entre la ville, abrutissante et mécanique, et la campagne, tranquille et humaine, à l'image des deux femmes du film. C'est d'une beauté stupéfiante en plus d'être intelligent. Le film lui même suit ce schéma d'extrême, en passant de la campagne dans sa première moitié, à la ville dans sa seconde.

    Première moitié qui gère aussi bien la tension, comme ce suspense insoutenable lors de la scène de la barque, que ses, nombreux, moments de grâce, à l'image de cette scène où l'homme cherche le pardon et n'ose pas toucher sa femme, ou encore de ce moment déchirant dans l'église. C'est d'une émotion et d'une justesse rare, surtout magnifié par le travail de mise en scène de Murnau, qui capte les gestes, avec beauté, mais aussi l'invisible, comme l'amour et le pardon, tout cela avec une inventivité dont on peu se convaincre rien qu'en voyant la scène de traversée de rue lorsque les protagonistes sortent de l'église.

    Malheureusement, la seconde moitié perd beaucoup en pertinence et en beauté, cette dernière délaisse la tension pour un humour de situation qui fonctionne à de très rares occasions, et le rythme en pâtit énormément. Le dernier quart d'heure renoue cependant avec la qualité de la première moitié jusqu'à un dernier plan sublime.

    Sunrise est un moment de cinéma puissant, dont la première heure est, indépendamment, un chef d'oeuvre, d'écriture, de mise en scène et de beauté pur, malheureusement la seconde partie, bien que sympathique, tombe dans l'anecdotique. Un film sur le pardon qui se révèle être un grand moment de cinéma.
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