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chrischambers86
13 713 abonnés
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5,0
Publiée le 23 octobre 2007
Attention film mythique! Avant tout une oeuvre de lumières, d'ombres et une mise en scène de Friedrich.Wilhelm Murnau incroyablement moderne avec ses mouvements de camèra, ses flashs-back et son sens inouï du cadrage! L'interprètation du couple Janet Gaynor et George O'Brien est bouleversante et nous offre l'une des plus belles histoire d'amour de l'histoire du cinèma pour une fable contèe simple comme la vie! On a beaucoup louè l'èlègance des mouvements de camèra et le jeu des comèdiens, mais l'èmotion doit aussi à la puissance d'èvocation de la nature! Lors des deux traversèes en barque, que sèpare l'intermède à la ville où les èpoux vivent comme une seconde lune de miel, le vent, la tempête et les eaux du lac tour à tout sereines et dèchaînèes participent aux gestes et pensèes des personnages! Trois Oscars à Hollywood viennent s'ajouter à cet èternel joyau: meilleur film, meilleure actrice et meilleure photographie pour ce chef d'oeuvre de lyrisme et de tendresse d'une rigueur implacable où symbolisme et vècu sont ètroitement liès, pour une aurore lyrique, magique et inoubliable...
L’amour et la mort, deux concepts étroits dont l’étrange gémellité fascine, traverse «Sunrise : a song of two humans» (USA, 1928) de F.W.Munrau et l’emplis. Histoire universelle et intemporelle d’après deux cartons symptomatiques, le film éblouit par sa propension fabuleuse à la métamorphose. S’ouvrant sur un dessin, de l’illustration naît le cinéma, du naïf naît l’incrédule. Par l’association des idées, le film s’étoffe et progresse. Avant que n’aveugle le «sunrise», l’aurore éternel de l’espoir sensible, luttes et confrontations s’encastrent dans une hiérarchie. Querelle au sein de l’homme : aime-t-il sa blonde femme, incarnation d’une douce innocence agreste ou sa brune maîtresse, avatar citadine stigmatisée ? Et puis, combat dans le couple : mépris puis amour. Enfin l’homme et la nature, conflit a priori perdu pour l’humanité mais c’est sans compter l’immortalité des sentiments. Sincèrement, il faut avouer : «Sunrise…» narre une histoire qu’on peut décrire comme doucereuse. Mais encore plus sincèrement, il faut consentir : Murnau fait don d’une mise en scène d’une telle virulence qu’il est impossible de ne pas en relever la maestria. Tout d’abord, fruit d’un long processus d’installation du langage cinématographique, les jeux d’acteurs sont exempts de toute hystérie accablante. La musique, ici celle d’époque par un procédé d’enregistrement du son, figure les élancées de véhémence, les violons illustrant posément les désarrois intérieurs tandis que les cors sonnent les turpitudes, parfois accouplés à des cymbales explosives. C’est l’idée de la renaissance du couple, de l’Amour, qui parcourt chacune des images fantomatiques du film. Il est étonnant de remarquer que c’est à l’aube du cinéma muet que Murnau en démontre une des plus belles figures, où les personnages ne s’efforcent pas à balbutier silencieusement, où les cartons ne paralysent pas les images (ici ils sont les images) et où la grâce du silence fait de «Sunrise…» le magnifique chant de deux humains.
L'Aurore, c'est l'histoire d'un nouveau départ, celui d'un amour qui reviens du pire, d'où le titre: après la nuit de violence et de peur viens l'aurore qui donne naissance a un jour d'amour et de joie. Le couple du film doit donc, après une telle tragédie, repartire de zero: L'homme court après la femme, il lui fait la cour; les deux amoureux sortent de l'eglise, la foule les acceuille comme si il venait de se marier; l'homme va chez le barbier, il semble rajeunir de dix ans; ils vont chez le photographe, la photo s'apparente à celle de deux jeunes marier; ils vont dans un club, ils dansent sous le regard de toute les personnes présentes; un inconnu embète la femme, l'homme le menace d'un couteau. L'amour recréé est si fort que meme le dechenement des elements naturels ne peuvent le vaincre. Parfois drôle ( la scène des bretelles, celle avec le petit cochon ) souvent triste, toujours beau, doté d'image incroyable ( le plan des mains de l'homme ui s'apprète a tué, celuide la vieille femme en pleur, celui de la tête du cochon ) L'Aurore est un film d'une force et d'une beauté rarement égalé.
Un film resplendissant ! (aussi bien dans le muet que dans la bande son). Devenu un film universel, "L'Aurore" possède une mise en scène de Murnau sublime, encore d'actualité aujourd'hui, et que l'on a pu retrouver chez Victor Fleming dans "Autant En Emporte Le Vent", entre autre. Ce film possède plusieurs genres en lui. Il fait rire, il peut faire pleurer, il émeut, certains événements sont dramatiques et d’autres sont effrayants. La réalisation de ce film muet est le grand point fort suivi de près par la magnifique musique, les bruitages sonores, le montage et bien entendu, les deux acteurs principaux qui ont un jeu très particulier et dont eux seuls, avec leur jeu sublime, arrivent à donner une facette au film vraiment exceptionnelle. Un grand nombre d'acteurs m'a touché de par leur interprétation et ces deux-là en particulier. A part cela, le thème du film est vraiment beau, la scène finale est magnifique et surtout très mémorable (principalement les deux derniers plans où sont montrés le baiser final suivi par le lever du soleil qui montre la fin de l'aurore). Ces deux derniers plans sont pour moi, le plus grand moment du film. "L'Aurore" est à lui seul l'apothéose du film muet et l'un des films les plus poétiques connus. L'un des plus beaux (et bons) films que j'ai vu. Dur à oublier ou à s'en remettre. Bien plus qu'un film culte ou qu'un joyau, "L'Aurore" de Friedrich-Wilhelm Murnau est tout simplement un chef-d’œuvre du cinéma.
En pleine découverte du cinéma d'antan, j'avoue que c'est la première fois que je regarde en long-métrage muet! Et quel film...!!! Je connaissais Murnau par sa réputation, mais forcé de dire que la réalité est flagrante : c'est un génie !!! Murnau nous signe là une oeuvre très touchante, une superbe histoire d'amour, romantique et touchante à souhait. Ceux qui pensent que le cinéma muet est mort, détrompez-vous, avec un cinéma de cette qualité, on passe un très bon moment!! L'Aurore est magnifique par son interprêtation si touchante, par son histoire, par son rytme, sa musique (hummm la flûte est jolie!), par son humour (notamment quelques scènes hilarantes : celles avec le cochon et la bretelle de la spectatrice par exemple!), et aussi par toutes les sensations que le réalisateur arrive à nous faire éprouver : de la peur, de la haine, du rire, de l'amour, de la passion, de la joie, du suspens,........................ EN DEUX MOTS : A voir absolument !!!!!! Ce film muet vous fera "parler vos émotions" !
Je n'ai bien évidemment rien de trop original à ajouter à tout ce que l'on a déjà écrit à propos de «L'aurore» (1927), mais je m'en voudrais de ne pas venir rendre hommage à cet immortel bijou du septième art. Je me contenterai de souligner un fait, particulièrement précieux à mes yeux: la persistance, la continuité et l'imperméabilité du style propre de Murnau en dépit du financement du film par William Fox. Il faut dire que le réalisateur allemand a accepté de tourner aux USA en échange d'une promesse de liberté totale. Et il n'a de toute évidence pas gaspillé la chance rare qui lui a été donnée. Bien que réalisé dans des décors américains avec des acteurs du cru, «L'aurore» demeure indéniablement un film allemand et le style de Murnau, encore marqué par l'expressionnisme, parvient à s'épanouir en plénitude en conservant toute sa pureté. Je connais peu d'autres réalisateurs qui, entrant dans les rouages commerciaux impitoyablement mercantiles du système de production américain, aient été capables de conserver leur virginité stylistique. Par ailleurs, pour ce qui concerne le contenu, «L'aurore» constitue encore et toujours l'un des hymnes à l'amour les plus purs et des plus touchants et son pouvoir émotionnel reste étonnamment vivace 80 ans après sa création! Pour le coup, Truffaut avait raison de refuser de discuter «cinéma» avec qui n'avait pas vu cette merveille!
Il n'y a pas grand chose à rajouter sur ce film. Je l'ai revu hier et j'ai été profondément impressionné par la modernité et la qualité de la réalisation, notamment les mouvements de caméra, nous offrant quelques plans séquences extraordinaires. Rajoutés à cela la qualité des éclairages, un sens inoui du cadre, le jeu en finesse des acteurs (inhabituel dans le muet), le montage très innovateur (ellipses et flash backs), les effets spéciaux (notamment les transparences), le tout au service d'une histoire intemporelle sur la dualité entre l'amour et les pulsions sexuelles, emplie de poésie. Murnau ose tout, réussit tout, et l'on se demande ce que le cinéma peut offrir de plus. Le son peut être, et on regrettera profondément que Murnau soit mort juste avant le cinéma sonore, car à la vue du génie créateur dont il fait preuve dans l'Aurore, il est impossible de dire de quelle manière il aurait exploité cette nouvelle ressource. J'avais sous estimé l'importance capitale de ce film dans l'histoire du cinéma. Erreur corrigée après cette nouvelle vision. L'Aurore est bel et bien un des plus grands chefs d'oeuvres du 7ème art.
Je viens de le voir et je suis encore sous le choc de l'émotion...Que dire d'un film si intense, film muet de surcroît ( paradoxalement, Murnau a pratiquement réussit a concocté une bande son pour son premier film américain: bruitages de trains en marche, sons qui émanent d'une foule, etc... )Les deux acteurs principaux sont bouleversants, il leur suffit d'un regard pour nous tirer une larme. C'est tout simplement magnifique. Murnau est assurément un grand réalisateur, et poésie est le mot d'ordre pour L'Aurore ( bien qu'il ne se réduise pas simplement à cela ). Superbe histoire d'amour ( peut être la plus belle histoire d'amour de l'histoire du cinéma ), doté d'une musique lyrique qui est absolument poignante ( dans la plupart des romances d'aujourd'hui et même d'hier, la musique est souvent guimauve et sirupeuse, et là ce n'est pas le cas ). La scène du mariage est probablement la scène qui m'a le plus touché. Emouvant, parfois drôle ( la scène du porc ivre est assez amusante ), on vibre à regarder ce chef d'oeuvre du cinéma muet. Le film fut d'ailleurs récompensé par trois oscars en 1927, dont celui du meilleur film. Comme le disait François Truffaut, c'est peut être le plus beau film du monde...
film génial de murnau, atypique dans sa courte carrière, "l'aurore" est non seulement un de ces films qui ont fait avancer l'Art Cinématographique mais aussi l'une des plus belles histoires d'amour et de rédemption jamais racontées. d'après moi, le meilleur film de l'histoire du muet avec "city lights" de chaplin et "le cameraman" de keaton.
Que dire, si ce n'est que "L'Aurore" est la grâce faite film et que Murnau est un expressionniste de génie qui peint avec sa caméra ce que d'autres sont même incapables de rêver?
Cité à plusieurs reprises comme étant l'un des plus grands chef-d'oeuvres du 7e art, considéré par certains comme LE chef-d'oeuvre, L'Aurore prend au fur et à mesure de ses éloges de plus en plus de risques de décevoir. Heureusement, ce n'est pas le cas. Murnau réussit (presque) à mener le cinéma vers son expression la plus pure, celle qui n'utilise que les images pour faire passer les idées ; en 1h30, il y a moins de 10 intertitres. Les personnages évoluent comme dans un conte, sur une histoire simple, prétexte à un balai poétique, qui glisse de l'ombre à la lumière ; une oeuvre optimiste. De l'oeuvre de Murnau, Faust demeure à mes yeux son meilleur. Il est cependant moins accessible que l'Aurore ( si tant est que l'on puisse dire que les films muets soient accessibles au grand public ) mais me semble beaucoup plus abouti à tous les points de vue.