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    L'Aurore
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    154 critiques spectateurs

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    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    L'Aurore est un vrai chef d'oeuvre du cinéma pour son extraordinaire travail technique, ses acteurs et son cachet de conte universel. Beaucoup étudié pour ses plans remarquables, le film arrive à faire passer toutes les émotions, du rire au larme. Les oppositions sont pléthore (jour/nuit, campagne/ville, femme sage/femme fatale), et si on découpe ce film en quatre parties on se rend compte qu'on passe facilement du drame puis à la romance, au comique quasi burlesque et enfin au tragique. C'est également là où apparaissent les flash-back, surimpressions et flash forwards. Que dire d'autre si ce n'est que Murnau fut un génie du cinéma.
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2011
    Il y a des films qui font parti des classiques des classiques et L'Aurore en fait partie. Murnau nous livre ici un film à l'esthétique éblouissante! Les acteurs sont vraiment impressionnants; la façon dont ils arrivent à nous faire passer l'émotion m'a laissé sans voix; la mise en scène est plus que brillante! Un film a voir ABSOLUMENT.
    ElBlasio
    ElBlasio

    32 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Un film absolument immense. Construit comme un conte universel, cette fable marque le premier film holywoodien de Murnau. Alors qu'on aurait pu le craindre broyé, Murnau au contraire bénéficie d'une liberté et de moyens dont il n'a jamais disposés jusque là. Le travail sur la photographie est incroyable et il est jubilatoire de se balader dans la vision délirante de la ville américaine selon Murnau. Mention spéciale aussi aux acteurs magnifiques qui font aussi que cette oeuvre reste toujours aussi contemporaine !
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    Un film touché par la grâce, dont chaque plan, chaque image relève d'une maitrise si stupéfiante que l'on a le sentiment de toucher un degré de perfection absolue. "L'aurore" est une date majeure dans l'histoire du cinéma, un sommet artistique et un seuil pour ce qui n'était alors, somme toute, qu'un divertissement pour les masses,et qui devient, par la magie d'un seul film, un art à part entière, à l'égal de la peinture ou de la littérature. "L'aurore", c'est le cinéma qui, une quarantaine d'années aprés sa naissance, finit sa gestation pour atteindre sa maturité aprés des décennies de tatonnements, d'innovations et de recherches. A partir de ce film là, des améliorations seront certes apportées qui génèreront des progrés techniques, néanmoins, plus rien jamais ne sera fondamentalement inventé. "L'aurore" est un monument qui a fait passer le cinéma à l'age adulte.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2020
    L'Aurore est sans doute l'une des meilleures histoire d'amour de l'histoire du cinema. Subtile, touchante et ambiguë, appuyée par une technique irréprochable que ce soit dans le cadrage, le montage, la photographie ou la fluidité des images proposées par le cinéaste a l'origine de Nosferatu.

    https://www.justfocus.fr/cinema/laurore-critique-du-film-a-loccasion-de-la-nuit-au-cinema-au-musee-dorsay.html
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2011
    Truffaut a dit qu'il s'agissait du plus beau film du monde, et bien je ne peux qu'humblement valider ce compliment. L'aurore possède un magnétisme et une beauté dont la pureté éclate à l'écran. Les émotions des personnages, l'intensité dramatique et la mise en scène nous plongent dans une histoire magnifique narrée comme un conte de fée... une oeuvre admirable.
    annatar003
    annatar003

    63 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Classique immortel de 7ème art qui montre que le muet a encore sa place dans la monde d'aujourd'hui, "L'Aurore" est sans aucun doute l'une des références des romances de l'ancien monde. Surprenant long-métrage qui rassemble un duo de comédiens dont les noms ne résonnent plus que dans les oreilles des plus cultivés d'entre nous, "Sunrise" offre des scènes d'une beauté surprenante. Effectivement, après une brève demi-heure d'angoisse et de suspens, Friedrich-Wilhelm Murnau et Willaim Fox se décident à jouer la carte du flirte qui nous invite à découvrir la renaissance d'un couple. Avec un savoir-faire et une virtuosité étonnante pour l'époque, les deux réalisateurs s'amusent avec des fondus et des gags qui malheureusement ont logiquement perdu de leur effet avec les décennies. Fort heureusement, de "L'Aurore" seul ne subsiste que la force de ce duo inspiré composé du brillant George O'Brien et de l'attachante Janet Gaynor. Force du long-métrage qui permet au spectateur de se retrouver dans la majorité des scènes, les deux acteurs jouent à merveille un script classiquement beau et magique.
    TCovert
    TCovert

    78 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Avec une histoire finalement assez simple Murnau réalise une œuvre forte qui passe naturellement de scènes intensément dramatiques à des instants de comédie pure. Pour la mise en scène Murnau utilise un grand nombre de procédés du petit plan séquence au début du film à des mini-flashbacks très modernes pour l’époque. Comme pour tout film muet la musique à un rôle plus que majeur, la version que j’ai vu de l’Aurore contenait une très belle bande originale interprétée par l’Olympic Chamber Orchestra. En tout cas cette œuvre est ce que l’on peut appeler un beau film.
    Typi35
    Typi35

    49 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Rha putain il est bien !
    Tu sais à quoi il m'a fait pensé ce film ? Tu sais pas ? Bah un peu à l'ambiance qu'il y a dans Thérèse Raquin, de Zola. Si tu l'as pas lu lis-le, il vaut le coup. Si tu l'as lu, ne le lis pas parce que tu l'as déjà lu.
    Enfin pour revenir à Sunrise, un bémol sur la musique ! Pas terrible. Surtout quand on la compare à ce qui pouvait se faire à cette époque avec le Cabinet du Dr Caligari...
    Réa fine, sans excès.
    Et puis c'est assez rare de voir un sanglier qui boit du pinard ! En tous cas au cinéma.
    Alors mate-moi ça.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Chef d'oeuvre ultime pour tout les cinéphiles. Pour ma part j'avoue que malgré l'innovation de la mise en scène et la beauté des images, la mayonnaise n'arrive malgré tout pas à m'émouvoir. Je lui préfère bien d'autres muets.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2007
    Comment accède-t-on au titre de chef d'oeuvre indiscutable du 7ème art ? Allez voir par vous-mêmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Pour sa première production américaine, Murnau nous livre une fable universelle et onirique sur les ravages et les joies de l'amour. L'histoire, banale et détaché au possible, offre l'occasion à Murnau de dévoiler ses talents pour peindre deux univers très distincts, la campagne idyllique et la ville, si chère à l'expressionnisme allemand. La campagne où se déroule l'intrigue principale, et la ville qui explose en ces années '20, où la technologie fait son apparition.
    Ce film cultissime nous montre aussi, grâce au muet, une toute autre manière de faire du cinéma, où l'on avait plus de temps, où les visages sont si importants.
    Un film à voir pour sa cinéphilie, naturellement, mais aussi pour un voyage dans le temps assuré !
    Le Français Glacé
    Le Français Glacé

    29 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    L'Aurore réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau en 1927.
    *Les points que j'ai appréciés →
    • L'histoire simple mais belle
    • L'esthétique du film
    • La réalisation intelligente
    • La musique

    *Les points que je n'ai pas appréciés →
    • Absolument rien

    *Conclusion →
    J'ai aimé, c'est tout simplement beau. 10/10.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2021
    Au crépuscule de l’ère du muet, l’Aurore illustre le stéréotype de l’influence de l’héritage expressionniste allemand dans la formation du cinéma américain, dont l’apogée intervient quelques années plus tard, au cours des années 1930.
    Pour le réalisateur F. W. Murnau, les années 1920 incarnent une grande période de prospérité créative : Nosferatu le vampire (1922), premier film de vampires de l’histoire du cinéma ; Le Dernier des hommes (1924), pionnier d’une nouvelle technique de prises de vues ; ou encore, le mythologique Faust, une légende allemande (1926). Ces productions novatrices, qui donnent naissance à l’âge d’or du cinéma allemand grâce à l’invention d’un nouveau genre, consacrent Murnau au rang des meilleurs cinéastes internationaux. L’expressionnisme allemand est un tel séisme avant-gardiste qu’il se propage dans le monde, et en particulier aux Etats-Unis. En 1926, il est donc invité par la Fox outre-Atlantique. Pour façonner l’esthétique de ses films d’horreur, Hollywood, en pleine ébullition, s’offre une perfusion à même le cadavre du genre allemand, avec le recrutement d’anciennes figures de l’expressionnisme : Karl Freund, directeur photo du Golem (1920) et de Métropolis (1927), qui apporte son savoir-faire pour cadrer Dracula (1931) ; Paul Léni, réalisateur du Cabinet des figures de cire (1924) qui rejoint le studio Universal à partir de 1926 et devient l’un de ses cinéastes phares ; et Fritz Lang, réalisateur de Métropolis qui devient l’un des plus grands maîtres du film noir américain. Fasciné par les impulsions sombres et torturées de l’expressionnisme allemand, Hollywood reprend ses caractéristiques et les adapte dans la première réalisation de Murnau aux Etats-Unis : l’Aurore (1927), considéré par les critiques comme l’un des meilleurs films de l’histoire.
    Après avoir vu Le Dernier des hommes, le producteur américain William Fox, fondateur du studio éponyme, invite Murnau à quitter l’Allemagne et à intégrer la Fox, pour « faire un film infiniment cultivé, symbolique, bref tout à fait européen » Murnau réalise donc son premier-long métrage sur le sol américain en adaptant le roman d’Hermann Sundermann, l’Indestructible Passé (1894). Malgré l’octroi d’un faible budget, le célèbre réalisateur phare de l’expressionnisme allemand parvient à donner naissance à un conte universel d’une beauté intemporelle.
    Même loin du pays dans lequel il s’est imposé, Murnau parvient à faire preuve d’une ingéniosité et d’un talent inébranlables. Ainsi, en ayant recours au Movietone, premier dispositif d’enregistrement du son directement sur pellicule inventé en 1927, il fait de l’Aurore l’un des premiers longs-métrages à synchroniser la musique et les bruitages (mais la faible longévité du son enregistré conduit à la perfection du procédé dès 1929, avec le Photophone). D’après le cinéaste Ado Kyrou, Murnau témoigne d’un « génie cinématographique qui sublime l’histoire grâce à une prodigieuse science de l’image ».
    Malgré le faible budget de production, le réalisateur n’hésite pas à investir massivement dans des décors somptueux (plus de 200 000 dollars), qui auraient d’ailleurs été réutilisés par John Ford avec Les Quatre Fils (1928). Quant à la photographie, sa maîtrise est incontestable et offre des travellings inoubliables dans les rues bondées d’une grande ville. Les scènes nocturnes jouent avec une lumière naturelle magnifique et une brume mystérieuse, habilement utilisées pour montrer le pouvoir envoûtant de la femme de la ville. Ce jeu des ombres et de la lumière, ces clairs-obscurs, sont une caractéristique fondamentale de l’expressionnisme allemand. Pour François Truffaut, cinéaste emblématique de la Nouvelle Vague, l’Aurore est ainsi « le plus beau film du monde ». Enfin, la technique de la surimpression, utilisée pour évoquer le souvenir et l’influence de la femme en noir sur l’esprit de l’homme, est une nouvelle preuve du génie cinématographique de Murnau et de sa maîtrise de la technique.
    Toutefois, le talent du cinéaste ne se démontre pas seulement dans ces précédents aspects. A priori, le mélange entre noirceur du drame conjugal et naïveté de séquences joviales et sentimentales semble plutôt incompatible. Et pourtant, grâce à une large palette d’émotions qui évitent le pathos, le dosage est parfaitement réussi entre joie, angoisse et tristesse. La rareté des intertitres place l’action au cœur du film et ajoute à l’universalité et l’intemporalité de « Ce chant de l’Homme et de sa Femme [que l’on peut] entendre en tout lieu et de tout temps ». D’ailleurs, le fait qu’aucun des personnages n’ait une identité définie est aussi là pour servir ce discours.
    Pourtant, le scénario, bien qu’il soit d’une simplicité enfantine, est d’une poésie exceptionnelle. Parabole de la tentation des grandes cités modernes, il consacre Janet Gaynor, celle qui inspirera dix ans plus tard le personnage de Blanche-Neige chez Disney, au rang des meilleures actrices du monde. Sensible, innocente et bienveillante, sa prestation est bouleversante d’humilité. Alors, naturellement, lorsque la vie de son personnage vient à être menacée à deux reprises, on ne peut qu’être angoissé à l’idée de sa disparition, qui est l’arc narratif principal de cette excellente réalisation.
    Sorti en décembre 1927, en dépit de ses nombreuses qualités techniques et visuelles, l’Aurore est un cruel échec dans les salles, le cinéma parlant commençant déjà à accaparer les foules. D’ailleurs, ce nouveau long-métrage est sorti deux semaines seulement après la première du Chanteur de jazz, premier film parlant de l’histoire du cinéma.
    Lors de la première cérémonie des Oscars, qui s’appelaient alors « Academy Awards », l’Aurore reçoit quatre nominations : Janet Gaynor pour l’Award de la meilleure actrice, le binôme Charles Rosher – Karl Struss pour la meilleure photographie, la Fox pour la meilleure production artistique et Rochus Gliese pour la meilleure direction artistique. Les trois premiers obtiennent la récompense.
    Grâce à son histoire simple, son « chant » universel, l’Aurore traverse les générations et garde encore aujourd’hui son rang honorable dans le classement des meilleurs films de tous les temps. Mais résumer ce long-métrage à la banalité de son intrigue serait réducteur, et l’expertise technique et visuelle de Murnau témoigne d’un cinéma muet qui a atteint sa maturité. De même, loin de n’être qu’une simple opposition manichéenne entre ville et campagne, l’histoire est avant tout celle d’un couple d’êtres heureux, dont l’amour va être mis à rude épreuve par l’énergie débordante de la ville et par la puissance de la nature. Finalement, ce poème lyrique s’achève sur la renaissance d’un amour définitivement retrouvé, l’aurore de nouveaux jours de paix et de tendresse. Douce ironie du sort quand on sait qu’à l’inverse, le cinéma muet amorce déjà son crépuscule et que le soleil se lève pour les films parlants.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Film grandiose la réalisation de Murnau est incroyable surtout dans la première partie du film (vrai démonstration). Je pensais que le scénario ne suivrait pas et bien j'ai été surpris, une histoire magnifique porté par des acteurs d'une sobriété et d'une tendresse folle (sobriété rare pour l'époque du muet). Un vrai chef-d'oeuvre du septième art.
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