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    L'Aurore
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    154 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2012
    Le pauvre homme tiraillé entre une maîtresse dépensière, manipulatrice et sa femme, paysanne innocente et aimante, entre la nuit et le jour, la ville et la campagne. Une lumière très contrastée révèle un déchirement entre les pulsions du héros et sa raison. Des scènes de barque superbes, sur l'eau tantôt paisible, appaisant les sombres projets du marie, tantôt déchaînée et meurtrière dés la nuit tombée. On assiste à deux "sunrise" scénaristiquement opposés dans le long métrage, lors desquels l'homme toujours en proie à une folie lunaire est poussé à tuer à deux reprises. Un film expressionniste génial dont les moyens hollywoodiens sont d'une rare efficacité. (mouvement de caméra amples et tournage en studio).
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2015
    "Quoi que 3 étoiles à ce chef d'oeuvre ! " s'exclameront certains d'entre vous. Et oui si ce film était novateur à l'époque: plan séquence, il n'en reste pas moins aujourd'hui ennuyant. Car si j'ai mis seulement 3 étoiles, c'est du l'ennui que j'ai ressenti, après les 45 premières minuts du film. Oui quant il n' y a pas de dialogue je peux souffre parfois, je sens cette lenteur m'ennuyant. Ce qui est dommage, car le reste du temps j'étais conquis devant cette beauté provonant de la musique, des images sombres en noir et blancs et de la romance en elle même.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    "Sunrise: A Song of Two Humans" raconte une histoire de manipulation au centre d'un triangle amoureux. Un homme qui vit avec sa femme, qui est également la mère de son enfant, s'éprend d'une citadine qui parvient à la convaincre de se débarrasser de sa femme pour venir s'installer avec elle en ville. L'homme, qui est complètement sous le charme, ressemble à une sorte de zombie et décide de s'exécuter sauf que le passage à l'acte va être plus difficile qu'il ne l'avait imaginé. Film muet de près de cent ans, "Sunrise" a très bien vieilli que ce soit visuellement ou techniquement. C'est un film qui a conservé tout son charme, mais aussi toute sa dramaturgie puisque l'on vit pleinement cette histoire d'amour et cet ascenseur émotionnel. Haine, amour, tristesse, soulagement, le film nous fait vivre beaucoup d'émotions grâce à la mise en scène, aux musiques et aux acteurs qui sont naturellement très expressifs puisqu'ils ne peuvent pas parler. Il y a bien des longueurs, notamment quand ils sont en ville, et des moments propre au burlesque qui sont trop surjoués, mais dans l'ensemble, c'est toujours un bon et beau film qui est à découvrir si vous ne l'avez pas vu.
    evariste75
    evariste75

    154 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2024
    Chef-d'œuvre absolu de romantisme, que dire de plus ? À revoir et re-revoir très certainement !

    Film muet mais sonorisé de Friedrich Wilhelm Murnau,de 1928.

    Images poignantes, visages, paysages, scénario très touchant, ce film respire par tous ses pores...

    Peut-être aurait-il pu être très légèrement écourté...

    J'ai été saisi par l'histoire d'un bout à l'autre, mélange d'humour et de romantisme...

    J'ai déjà hâte de le revoir !
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2024
    Voilà longtemps que je voulais voir « L’Aurore » qu’on me criait comme chef-d’oeuvre absolu.
    Je ne suis pas déçu.
    Je m’attendais à une histoire sombre et plus le film avançait, plus il s’éclaircissait dans ce clair-obscur propre à Murnau.
    J’ai apprécié les inserts comme celui du paquebot juxtaposé aux vacanciers sur une plage ; comme celui de la femme brune fatale qui enserre l'homme hanté par la perspective de commettre un meurtre, par sa faiblesse de caractère ; et par sa mise en scène tout court.
    Je reconnais que la scène de la ville se traîne un peu, mais n’est-ce pas volontaire ?
    N’est-ce pas le temps nécessaire pour accepter le pardon pour l’une, pour effacer la honte pour l’un ?
    La ville comme chemin de la rédemption pour l’un, comme pour recoudre une déchirure pour l’une.
    Ville qui réactive le souvenir comme ce mariage auquel ils assistent et qui permet de rattraper un amour en perdition.
    Ville de tous les plaisirs retrouvés qui permet de réparer une fracture d’échecs et de routine.

    « L’Aurore » n’est pas du tout une romance à l’eau de rose ; d’aucuns le jugent comme sans intérêt, d’autres comme surestimé. J’ose un oxymore : ce Murnau U.S nous offre une histoire d’amour dramatique qui se finit bien… ponctuée de quelques notes d’humour.
    Maintenant, je ne considère pas « L’Aurore » comme chef-d’oeuvre mais j’ai apprécié ce film muet et soulagé de ne pas avoir été déçu. A trop en attendre, il arrive souvent de ne pas pas partager l’enthousiasme général.

    La plus belle histoire d’amour du cinéma muet : « Les lumières de la ville » de Charles Chaplin. Un véritable chef-d’œuvre.
    Ça n’engage que moi, évidemment.
    Renaud81
    Renaud81

    25 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    Magistral. Ce film m'a scotché. La technique, pour l'époque, est novatrice et vraiment bluffante (flashbacks, surimpressions...). Les décors sont immenses et magnifiques. L'éclairage, les jeux d'ombre et de lumière contribuent à donner à l'ensemble une atmosphère poétique et envoutante. Mais surtout, l'histoire d'amour / de trahison / de réconciliation est formidablement interprétée par les deux acteurs principaux, qui jouent avec énormément de justesse les sentiments ressentis. Assurément, un chef-d’œuvre du film muet, à voir absolument !
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2014
    Première prod' américaine pour Murnau et ce changement d'air lui réussit plutôt bien puisque "L'aurore" s'inscrit aujourd'hui comme un des piliers du cinéma. Un statut plutôt mérité étant donné les qualités de cette oeuvre cinématographique: jeux des acteurs impeccable, intrigue trés bien écrite, bonne mise en scène et mélange des genres maitrisés. Il manque selon moi d'un soupçon d'émotions pour parfaire le tout puisque je trouve le film un brin froid et la photographie n'est également pas à la hauteur de certains de ses autres longs métrages. Je pense notamment à "Nosferatu" (1922) ou à "Faust" (1926). Le cinéaste allemand excèle d'ailleurs plus dans le registre horrifique (dont on retrouve quelques éléments dans "L'aurore"), sombre et torturé, que dans le drame ou la comédie. Car oui, on rigole un peu sur quelques scènes (dont celle de la statue sans tête). La seule chose que l'on peut repprocher à Murnau, c'est d'être mort trop tôt. "L'aurore" est un film à voir ne serait-ce que pour sa culture.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2022
    Souvent classé parmi les meilleurs films de l’histoire du cinéma, L’Aurore vaut surtout pour sa grande qualité esthétique. Comme l’écrit Denis Marion dans un article de l’Encyclopeadia universalis, « au moment où le cinéma cherchait à devenir un art autonome, Murnau (dont on a dit qu’il avait une caméra dans la tête) fut l’un des réalisateurs qui refusèrent les influences de la scène et du livre et qui créèrent de nouveaux moyens d’expression ». Le cinéaste développa son art en Allemagne, en participant effectivement à l’élaboration d’une nouvelle grammaire visuelle, à travers des films comme Nosferatu (1922), Le Dernier des hommes (1924), Faust (1926)… Puis la Fox l’invita à venir tourner aux États-Unis (où il entraîna avec lui plusieurs techniciens allemands). L’Aurore fut ainsi le premier des quatre films qu’il a réalisés outre-Atlantique – ont suivi Les Quatre Diables, L’Intruse et Tabou – avant son décès brutal, sur la route, en 1931.

    Visuellement, donc, L’Aurore témoigne d’une inspiration constante. La virtuosité technique est partout, notamment dans la réalisation, toujours fluide grâce à une caméra très mobile. Murnau varie habilement les points de vue, objectifs et subjectifs. Le soin apporté au cadre, à la lumière et aux décors fait de certains plans des tableaux vivants, vibrants. Quelques séquences restent en mémoire pour leur mise en scène : l’arrivée du paysan près du lac et l’apparition de son amante nimbée par la lumière de la lune ; la sortie d’église du couple retrouvé ; les recherches en barque après la tempête finale (dont James Cameron s’est peut-être inspiré pour les scènes d’après-naufrage dans Titanic). Côté montage, on apprécie la science du rythme et le travail de surimpression d’images. Rien n’est gratuit ici ; toutes les idées stylistiques épousent les méandres du récit (adapté d’une nouvelle d’Hermann Sudermann, Le Voyage à Tilsitt) et concourent au réalisme lyrique de l’ensemble. On peut louer aussi, dans ce registre, la retenue des acteurs principaux qui évitent l’hyper-jeu du cinéma muet, notamment Janet Gaynor dont la simplicité et le naturel sont touchants.

    En revanche, on peut porter moins d’admiration au fond de l’histoire proprement dit, mélodramatique et moral, tout en rédemption et retournement du destin. Idem pour la structure narrative : si le premier et le dernier tiers du film sont intenses et graves, la partie centrale est plus longuette, moins convaincante dans ses accents légers voire comiques.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2011
    Un des plus grands films de tous les temps, sans doute pas. Mais un classique et à bien des égards une leçon de cinéma, oui. Quelle virtuosité chez Murnau pour passer d'un climat à l'autre, d'une émotion à l'autre! Sobriété pour filmer le désespoir de l'épouse abandonnée, noirceur pour les célèbres scènes nocturnes sur le lac, sens de l'espace et vivacité dans la course poursuite des époux jusqu'en ville. Et ce coup de maître du renversement total d'atmosphère après la réconciliation. D'un coup, on se retrouve en plein tourbillon de fête. La vie, la légèreté, l'humour emportent tout dans une jubilation d'autant plus forte qu'on sort à peine d'un long moment d'angoisse terrible. Et toujours, chez Murnau, une science incomparable du cadrage et de la composition des plans, une maîtrise absolue de la lumière, une sensibilité délicate qui imprègne la pellicule, malgré le jeu forcément très appuyé (mais jamais faux) des acteurs. J'aime un peu moins le final, avec le retour au village et le faux suspens de la disparition de l'épouse. Surtout, à de nombreux moments, la force des images est polluée par une musique envahissante. On a même droit à deux reprises à des couplets wagnériens (extraits des Maîtres-chanteurs et de la Siegfried-Idyll) qui n'ont franchement rien à faire là. Le cinéma est (on l'oublie parfois) un art audio-visuel - ces deux aspects sont importants, et ici, c'est le côté "audio" qui pèche souvent. "L'Aurore" n'atteint donc pas la perfection. Mais il s'en approche parfois de si près...
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    « This song of the Man and his Wife is of no place and every place; you might hear it anywhere at any time. ». C'est avec ces mots que débute « L'Aurore » de Murnau. Des mots qui disparaitront vite, pour laisser parler la puissance des images. Des mots qui nous indiquent aussi, d'entrée de jeu, que le film ne va pas nous raconter l'histoire d'un homme et d'une femme en particulier, mais bien des personnages symboliques, qui représentent l'Homme et la Femme en général. Le film mettra en scène leur histoire, leur sentiment, et parviendra à leur offrir une dimension universelle et intemporelle. La recherche de l'amour, la rencontre entre l'homme et la femme, avec les difficultés et les réussites en même temps. A cette première thématique, Murnau ajoute la recherche de l'espace : les personnages tenteront de trouver le meilleur endroit pour tenter d'exprimer leur amour. Il sera alors question d'une opposition entre la nature et la ville. Pour ces deux niveaux, Murnau proposera un film en mouvement, entre le jour et la nuit, entre le bonheur et le malheur, entre l'amour et la mort, entre l'ombre et la lumière. Une préoccupation qui rappelle celle de Terrence Malick, par exemple, dans le cinéma contemporain. Mais revenons à Murnau, et à la manière magistrale avec laquelle il traduit visuellement ces thématiques universelles. Quelle beauté! Murnau parvient, peut être mieux que jamais, à exprimer toute la puissance visuelle du cinéma. On a l'impression de pouvoir arrêter le film sur n'importe quel plan, pour admirer un vrai tableau, une véritable oeuvre d'art. La nature est filmée dans toute sa beauté, sa pureté, mais ses dangers également. La ville moderne est captée de façon très mouvementée, vertigineuse. Et les plus belles images sont peut être celles où Murnau parvient à fusionner les deux, en traduisant visuellement les pensées des personnages, lorsqu'ils veulent vivre ailleurs : l'imagination vient donc dépasser la réalité, pour notre plus grand plaisir. Il ne faudrait pas oublier non plus toute la force de la légèreté du film de Murnau. Dans les scènes urbaines notamment, nous avons droit à beaucoup de scènes très drôles, avec un comique visuel très inventif. Poésie, humour, drame, intemporalité et universalité : tout, on retrouve tout ça, et sans doute plus encore, dans L'Aurore. C'est une histoire que vous pouvez entendre partout et de tout temps, mais peut être qu'elle n'a jamais été aussi bien contée que dans ce film muet de 1927...
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Premier film américain de Murnau c'est une grande réussite formelle mais aussi une histoire prenante , nuancée et portée par d'excellents acteurs . Un classique méconnu par rapport à Nosferatu ou Faust , mais tout aussi sidérant par sa maîtrise technique .
    7eme critique
    7eme critique

    532 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    "L'aurore" est un film de grande beauté mais proposera quelques scènes bien longuettes. En effet, il ne se passera pas grand chose dans les 45 premières minutes si ce n'est que Murnau cherche à tout prix à nous faire partager les émotions de ses personnages, au point d'offrir au spectateur un sentiment de répétition lassante. Mais cette histoire d'amour, ou plutôt cette renaissance amoureuse restera grandement appréciable dans l'ensemble, d'autant plus qu'elle sera sublimée par de belles mélodies et de grandes prestations. Et bien que son scénario soit assez gros, facile, voire prévisible quant à ce fameux dénouement, "L'aurore" restera extrêmement plaisant à voir.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    Les critiques encensent ce film muet comme le chef d'oeuvre de Murnau voire même le plus beau film du monde selon Truffaut. Il est vrai que les personnages sont très humains malgré la gravité de celui de l'acteur O'Brien, et le jeu de Janet Gaynor ne nous laisse pas indifférent. Les nombreux effets spéciaux en fondus ne sont pas insérés au hasard et inspirent quelque chose de poétique, l'esthétique est purement allemande. Et la musique y est pour beaucoup. Pour parler de la puissance sentimentale que donne le film, il est difficile de déchaîner chaque émotion humaine dans un film muet. Le drame est malgré tout brisé par trois moments comiques ( chez le coiffeur, le photographe et à la fête foraine ) qui équilibrent l'esprit du film et qui raisonnent du fait que le couple se réconcilie après la création de son second “mariage et vivent une nouvelle vie. Donc ne vous fiez pas à l'idée que l'Aurore est un film 100% larmoyant. Mais Murnau a réussi sa mise en scène.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    108 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Pour ceux qui n'ont jamais vu de film muet, je conseille celui-ci. Il est considéré comme l'un des 10 plus beaux films du monde. Personnellement je le mettrai en n°1, d'autant plus qu'il s'appelle "L'aurore". Il faut s'y plonger en silence et simplement regarder. C'est du grand art, d'une maîtrise inouïe et d'une beauté renversante. Je ne m'en suis pas encore remis, et tous ceux à qui je l'ai fait découvrir l'ont trouvé extraordinaire. "L'aurore" est l'expression la plus pure de l'art cinématographique.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    L'Aurore, sorti en 1927, est le premier film de l'histoire à être récompensé par l'Oscar de la meilleure actrice. Il a également reçu les Oscars de la meilleure photographie et celui de la meilleure production artistique (s'agissant de la première Cérémonie de l'histoire, ce fut la seule fois où cette récompense a été utilisée, L'Aurore est donc le seul film à avoir gagné l'Oscar de la meilleure production artistique). A savoir qu'il a aussi été nominé pour la meilleure direction artistique. Un peu de culture pour dire que le premier film à avoir gagné l'Oscar du meilleur film est Les Ailes. Autrement, L'Aurore est un petit bijou comme on en voit si rarement. L'actrice, vraiment belle et exprimant des mimiques inoubliables, j'ajouterai que la fin est de toute beauté, une fin qui m'a donné la chair de poule et les larmes aux yeux. Il n'y a que très peu de défauts, qui plus est, mineurs. Un classique que l'on devrait montrer dans toute école de cinéma. Ce n'est pas pour rien que ce film est classé 6ème meilleur sur Allociné....
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