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    L'Aurore
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    AMCHI
    AMCHI

    5 804 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2010
    Je ne veux pas remettre en cause le statut de L'Aurore mais son titre de "plus beau film de l'histoire du cinéma" me laisse un tantinet dubitatif car sans vouloir me vanter j'ai vu plusieurs films muets (dont plusieurs parmi les plus célèbres) et sans me qualifier spécialiste du genre je dirais que L'aurore bien qu'il soit très beau à voir je ne le classerais pas parmi les meilleurs non plus ; ne serait-ce comparer au magnifique Faust de Murnau aussi L'Aurore me semble inférieur. Sinon L'Aurore reste un joli film à découvrir (que l'on trouve facilement sur le net) mais j'ai trouvé que ce film manquait d'émotion bien que les acteurs soient fabuleux et expriment parfaitement les sentiments de ce jeune couple. En tout cas je suis content d'avoir enfin vu L'Aurore que j'aurais aimé apprécier d'avantage mais L'Aurore est loin de m'avoir déplu et nombreuses sont les scènes dans ce film qui nous enchantent et la touche d'humour de L'aurore m'a même surpris.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2016
    Un condensé d'émotions. Il y a dans ce film l'essence du cinéma, l'essentiel...une harmonie de toutes ses composantes, doublée d'une riche symbolique. Bouleversant.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2007
    Je viens de le voir et je suis encore sous le choc de l'émotion...Que dire d'un film si intense, film muet de surcroît ( paradoxalement, Murnau a pratiquement réussit a concocté une bande son pour son premier film américain: bruitages de trains en marche, sons qui émanent d'une foule, etc... )Les deux acteurs principaux sont bouleversants, il leur suffit d'un regard pour nous tirer une larme. C'est tout simplement magnifique. Murnau est assurément un grand réalisateur, et poésie est le mot d'ordre pour L'Aurore ( bien qu'il ne se réduise pas simplement à cela ). Superbe histoire d'amour ( peut être la plus belle histoire d'amour de l'histoire du cinéma ), doté d'une musique lyrique qui est absolument poignante ( dans la plupart des romances d'aujourd'hui et même d'hier, la musique est souvent guimauve et sirupeuse, et là ce n'est pas le cas ). La scène du mariage est probablement la scène qui m'a le plus touché. Emouvant, parfois drôle ( la scène du porc ivre est assez amusante ), on vibre à regarder ce chef d'oeuvre du cinéma muet. Le film fut d'ailleurs récompensé par trois oscars en 1927, dont celui du meilleur film. Comme le disait François Truffaut, c'est peut être le plus beau film du monde...
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2009
    Précision : ce n'est aucunement pour me démarquer que je met 0 étoiles ni parce que je détesterait le cinéma muet...
    J'ai vu ce film dans des conditions optimales (au cinéma avec accompagnement au piano en direct), la musique créée était bien, ce n'était pas le problème... Le problème c'est le film.... un gros mélo caricatural où rien ne passe comme sentiment et avec aucun fond. Quant à la beauté tant vantée, je ne l'ai pas vu. Quand il n'y a rien ni dans le fond ni dans la forme, et il ne reste que l'ennui... et l'imconpréhension face à temps d'éloges injustifiées.
    carbone144
    carbone144

    89 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2023
    Très difficile à évaluer. Avec notre regard contemporain et un siècle d'évolution du cinéma depuis ce film, il faut admettre que celui-ci semble particulièrement lent et bourré de longueurs. Si l'on ne prend pas soin d'apprécier les tableaux présentés à l'image, les décors et la lumière, il pourrait sembler carrément insipide et déplaisant. Si certains films de la même période, à deux-trois ans près, sont toujours des chefs-d'œuvre dont on ne se lasse pas de voir (Metropolis, M le maudit, le cuirassé Potemkine, Le mécano de la Générale, Dr Mabuse...), il est clair que l'effet n'est pas du tout le même ici. On vantera la mise en scène, les travellings, l'usage de certains effets sympathiques et des décors somptueux. Je veux bien l'admettre dans la limite de la contextualisation, mais ça ne fait pas tout. L'Histoire, même détaillée, se résume en un ou deux paragraphes (Wikipédia le fait très bien) et s'étend sur une heure et demie. C'est long. Une heure entière pour nous montrer un petit couple content de sortir faire un tour en ville, c'est beaucoup, beaucoup trop long.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2015
    Séduit par une femme de la ville, un campagnard décide de tuer son épouse, avant de vouloir faire marche arrière. "Sunrise: A Song of Two Humans" est l'un des muets les plus célèbres de Murnau, où il associe son savoir-faire allemand (on y distingue un fond d'expressionnisme) et les gros moyens hollywoodiens. Sur la forme, le film est très moderne : cadrages soignés, montage dynamique, flashbacks, montage sonore très riche annonçant la fin imminente du cinéma muet, embryons de plans-séquence, compositions visuelles travaillées mêlant plusieurs plans, etc. Sur le fond, Murnau parvient à associer à ces images puissantes une histoire intimiste, dramatique, avec quelques touches d'humour. Et si le scénario est très classique, il propose une intrigue universelle, qui parle à tous. Ainsi, il s'agit d'une œuvre emblématique, qui a beaucoup apporté au cinéma.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2016
    Si dans la structure de son scénario, L'Aurore est magnifique, j'ai eu quelques difficultés à m'y abandonner totalement. D'une, parce qu'après n'avoir vu que Nosferatu, je n'ai sans doute pas totalement les clés pour m'approprier l'expressionnisme de Murnau, et de deux, parce que certains défauts inhérents au muet viennent par moments paralyser un peu l'émotion, à commencer par le burlesque qui vient remplacer les dialogues pour donner corps aux moments de bonheur. J'ai souvent du mal avec les décalages de ton, et L'Aurore n'a donc pas dérogé à la règle. Heureusement, son intrigue demeure sublime, fable sur l'absence totale de constance dans nos êtres et dans les aléas de nos vies. J'aime particulièrement sa conclusion heureuse, qui désamorce le drame redoublé qui aurait pu se produire sans une intervention absurdement miraculeuse du destin. Évitant la noirceur pour lui préférer un credo en la possibilité du bonheur (le jour qui se lève, matin ordinaire dans lequel espère se fondre le couple reconstitué après des épreuves autrement moins ordinaires qu'il veut laisser derrière lui), le film de Murnau n'en demeure pas moins déchirant parce que ce nouveau départ nécessite un oubli fou et maladif de faits impardonnables bien que terriblement humains. Cette aurore nouvelle est donc celle qui fait suite suite au crépuscule de la pureté, et tout recommencer y signifie peut-être redevenir heureux, mais en ayant tellement perdu de soi-même que la menace plane toujours qu'un jour, tout s'effondrera pour de bon sans résurrection possible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2010
    Très beau film - autant visuellement qu'au niveau de l'histoire - qui mérite toutes ces critiques élogieuses, même si pour moi il n'est pas totalement parfait.
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Il parait que Truffaut refusait de parler cinéma à quiconque n'avait pas vu ce film. C'est chose faite. Alors, comme je ne peux plus lui parler, je vais VOUS en parler. C'est le film parfait. Une histoire simple : l'amour d'un homme et d'une femme. C'est raconté dans le plus pur style impressioniste : des scènes qui sont des tableaux, des portraits superbes en noir et blancs, des plans qui s'enchaînent en fondu pour nous faire suivre l'aventure de ces deux là qui s'aiment de tout leur être. On rit, on est ému par tant de douceur, on a peur de la tempète qui les surprend sur la barque. Tout ça emporte, soulève, nous attendris et nous laisse heureux au lever du soleil. C'est ça un chef d'oeuvre, finalement!
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    137 abonnés 3 070 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2020
    Ce film est bien un exemple du meilleur des films muets. Tout en expression et traitement de l'image, progression très maîtrisée de l'histoire fortement allégorique et voulue allégorique hors du temps. Le petit moins est l'allure comédie burlesque d'une partie du film où on ne sait plus où l'on nous emmène et malgré l'intérêt qu'il y a à découvrir la vie citadine cela tranche trop à mon sens avec le thème principal du film.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2007
    L’amour et la mort, deux concepts étroits dont l’étrange gémellité fascine, traverse «Sunrise : a song of two humans» (USA, 1928) de F.W.Munrau et l’emplis. Histoire universelle et intemporelle d’après deux cartons symptomatiques, le film éblouit par sa propension fabuleuse à la métamorphose. S’ouvrant sur un dessin, de l’illustration naît le cinéma, du naïf naît l’incrédule. Par l’association des idées, le film s’étoffe et progresse. Avant que n’aveugle le «sunrise», l’aurore éternel de l’espoir sensible, luttes et confrontations s’encastrent dans une hiérarchie. Querelle au sein de l’homme : aime-t-il sa blonde femme, incarnation d’une douce innocence agreste ou sa brune maîtresse, avatar citadine stigmatisée ? Et puis, combat dans le couple : mépris puis amour. Enfin l’homme et la nature, conflit a priori perdu pour l’humanité mais c’est sans compter l’immortalité des sentiments. Sincèrement, il faut avouer : «Sunrise…» narre une histoire qu’on peut décrire comme doucereuse. Mais encore plus sincèrement, il faut consentir : Murnau fait don d’une mise en scène d’une telle virulence qu’il est impossible de ne pas en relever la maestria. Tout d’abord, fruit d’un long processus d’installation du langage cinématographique, les jeux d’acteurs sont exempts de toute hystérie accablante. La musique, ici celle d’époque par un procédé d’enregistrement du son, figure les élancées de véhémence, les violons illustrant posément les désarrois intérieurs tandis que les cors sonnent les turpitudes, parfois accouplés à des cymbales explosives. C’est l’idée de la renaissance du couple, de l’Amour, qui parcourt chacune des images fantomatiques du film. Il est étonnant de remarquer que c’est à l’aube du cinéma muet que Murnau en démontre une des plus belles figures, où les personnages ne s’efforcent pas à balbutier silencieusement, où les cartons ne paralysent pas les images (ici ils sont les images) et où la grâce du silence fait de «Sunrise…» le magnifique chant de deux humains.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    J'ai beaucoup aimé Nosferatu, et mon opinion ne fait que se bonifier avec le temps. J'attendais de voir L'Aurore avec impatience, mais la peur d'être déçu revenait inlassablement. J'ai fini par me lancer après voir entendu plusieurs personnes en parler du bien. Maintenant je peux le dire haut et fort : j'ai vu L'Aurore, et Murnau est un génie ! Pour une raison ou pour une autre, je pensais que le synopsis couvrait l'ensemble du film. Il s'agit en réalité du point de départ de l'histoire, qui s'étend bien au-delà de l'intrigue donnée. On reviendra sur cette suite dans une minute, j'aimerais d'abord parler de la mise en place de la situation initiale, et surtout de sa dimension fantastique. Le réalisateur met en scène la rencontre clandestine entre un homme marié et une femme de la ville dans un marais, de nuit. Le héros doit emprunter un chemin tortueux puis écarter des branchages pour retrouver la croqueuse d'homme, qui est baignée, l'air innocent, par la lumière de la pleine lune. La femme, lorsqu'elle aperçoit son amant, prend le temps de se remaquiller avant de se jeter dans ses bras. Puis, au fil de la conversation, elle demande insidieusement à l'homme de tuer sa femme. Horrifié, il tente de s'échapper mais il retombe sous son charme aussitôt qu'elle l'embrasse, ce qui accorde à la femme de la ville le statut de succube. Et cela se répercute sur l'homme, qui se transforme à son tour en monstre lorsqu'il décide de tuer sa femme et avance vers la caméra qui cadre ses mains mais pas son visage. Une analogie forte et bien amenée. Murnau utilise plusieurs figures de style, notamment les surpressions et le cache/contre-cache, pour traduire tour à tour la frénésie, le rêve et l'obsession. Cela crée plusieurs images tout à fait ravissantes, qui évoluent vers quelque chose de plus sobre par la suite, laissant les sentiments s'exprimer avec beaucoup de simplicité. spoiler: Le réalisateur a su parfaitement retranscrire l'état des personnages sans en faire trop. Par exemple, la déception est lisible dans le regard de Janet Gaynor, et voir cette larme couler sur sa joue me serre vraiment le cœur (surtout que c'est une très belle femme). Il en va de même lors de la scène du mariage, où l'homme se rend compte qu'il est devenu l'opposé de ce qu'il avait juré d'être. Qui ne fondrait pas en larmes en apprenant cela ? Par ailleurs, l’œuvre prend vraiment le temps de rétablir la confiance entre les deux paysans, l'évolution de leur relation est progressive et très subtile, ce qui me fait dire que L'Aurore est avant tout un magnifique film sur le pardon.
    Murnau a fait de ce drame une histoire universelle en présentant des personnages anonymes et des sentiments profondément humains. Comme le précise le premier intertitre, la vie peut faire preuve d'une ironie amère, mais elle peut aussi être d'une profonde douceur, et l'Aurore a su parfaitement retranscrire cette ambiguïté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    N'ayant pas beaucoup aimé Nosferatu, j'ai tout de même décidé de laisser à Murnau une seconde chance, sceptique, en regardant le film de ce dernier qui est selon beaucoup son chef-d'œuvre : L'Aurore. Et j'ai nettement plus apprécié ce film, du fait de ses personnages attachants, des thèmes simples qu'il traite avec réussite, de sa réalisation excellente pour l'époque, et surtout du subtil dosage entre humour et drame. Toute la partie dans la ville est vraiment magnifique, j'étais aussi ébahi que les deux amoureux.
    Un excellent film, probablement mon film muet préféré pour l'instant.
    Krokodebil
    Krokodebil

    96 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2009
    Un film que j'avais à voir pour mes études, chose faite. Je m'attendais à aimer, mais pas de cette manière. Les premières images sont surprenantes, la musique arrive tardivement dans le générique et on filme un train dans une gare, sur fond de vacances. Diverses incrustes nous évoquent ces vacances de citadins qui partent à la campagne. Car le film jouent sur des oppositions et des paradoxes, la campagne contre la ville : le calme, la sobriété et la quiétude contre l'agitation, la démesure, la violence, l'hypocrisie, la débauche de la ville. Pourtant, la partie citadine du film est comique, légère, tandis que les parties campagnardes qui l'encadrent sont très sombre et souvent pessimistes. La vision de l'homme et de la femme, et du couple, donnée est quasi biblique par instants, et le film est une lutte du bien contre le mal, du conscient contre l'inconscient, des sentiments et de la volonté. Les décors empreints d'expressionnisme et le jeu d'acteurs parfois appuyé servent ce film muet à la bande son originale: un thème classique pesant, puis émouvant ou léger, saupoudré de bruitages accompagnant les images du film : cloches, foule, voiture, tout est bon pour rendre l'atmosphère bruyante de la ville, ou monotone de la campagne. Les plans sont méticuleux, comme ce plan séquence, long travelling suivant la femme de la ville qui va tenter l'homme marié à quitter sa femme. Les personnages sont anonymes, ils sont tout le monde, le lieu n'est pas précisé, même s'il ressemble fort à l'Amérique (qu'il est), et l'époque, en pleines années folles, n'est qu'un moyen de montrer l'ambiance des citadins et leurs visions de la province (cf scène de danse à Lune Park).
    Une œuvre magique, visionnaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    L'Aurore de Maurnau, ou tout simplement l'essence pure du cinéma où la pertinence et la valeur philosophico-artistique n'a d'égal que l'émotion tacite qu'elle suscite. Un vrai bijou, un vrai cadeau, un brin de nostalgie pour les cinéphiles adeptes du muet.
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