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    L'Aurore
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     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2016
    Acclamé par la critique internationale, "L'Aurore" raconte l'histoire d'un amour mis à mal, partagé entre la campagne et la ville, la souffrance et la joie, la faute et le pardon. Le film de Murnau ne cesse de naviguer entre les extrêmes et se révèle ambigu sur le discours qu'il tient à leur propos, comme en témoigne l'éclatement des oppositions a priori établies. Dans son schéma campagne/ville/campagne, Murnau instaure le drame dès le début (une citadine a séduit le mari et le pousse à tuer sa femme) en mettant en scène la peur d'un homme partagé entre un désir nouveau et l'amour d'une femme aimante, à travers des expérimentations formelles novatrices et effrayantes, proches du cinéma fantastique. Une fois passée la scène de tentative de meurtre, remarquable de suspense car la traversée du lac est quasiment filmée en temps réel, nous voilà plongés presque immédiatement dans une ville oppressante et dangereuse, à l'image de la séductrice restée à la campagne, qui finira pourtant par réconcilier le couple dans des scènes charmantes et légères qui montrent la faculté du cinéaste à désamorcer la tension par une drôlerie simple et anodine. Mais le retour à la maison ne sera pas de tout repos, avec la reprise d'un motif bien connu des récits de voyage, une façon de relancer une forme d'instabilité, qui n'est plus celle de la première partie où il s'agissait de savoir s'il y aurait meurtre, mais qui met cette fois au centre la survie du couple dans la terrible épreuve qu'il affronte. Sans être toujours irréprochable au niveau de son intensité, "L'Aurore" reste un modèle de clarté dans la mesure où ses enjeux sont parfaitement mis en évidence et impressionne par sa faculté à mettre la puissance de sa mise en scène au service des personnages et de leur évolution.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2009
    Très bon film, un rôle de femme magnifique, une histoire touchante, simple et belle. La réalisation est pas mal du tout, surtout quand on connaît l'âge du film. Les deux acteurs sont vraiment bons, on est très loin des acteurs en faisant trop comme dans certains films muets pour compenser la parole. Le film développe des valeurs universelles comme le pardon, l'amour, la jalousie, que des choses simples, mais très bien rendu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    Malgré de long passages quelque peu ennuyeux sur l'ensemble , "L'Aurore" est un bon film qui se laisse regarder sans grande difficultés. La photographie est très vieille et même avec l'effet de restauration , on voit quand même cette sensation de "grain" sur l'image noire et blanche. Mais ce n'est là qu'un détail bien vite oublié quand on entre pleinement dans le vif de l'histoire. Et justement , l'intrigue est des plus simplettes : une histoire passionnante et déchirante entre l'amour , l'hésitation et la remise en question.
    C'est facile , simple et ça touche quand même le spectateur par le jeu assez excellent des acteurs du jeune couple (qui sont-ils ? Ces acteurs sont malheureusement très méconnus). F.W Murnau , bien que ce film soit un pilier fondamental pour Hollywood (le film est produit par William Fox) , illustre avec brio une touche d’expressionnisme allemand dans la mise en scène. Film culte de la fin de l'âge d'or du cinéma muet , "L"Aurore" est passé inaperçu lors de la sortie , écrasé sans doute par le premier film parlant sorti la même année ("Le Chanteur de Jazz") . C'est selon moi , dommage car le film est plutôt agréable et intéressant , et offre un autre regard sur le cinéma d'antan.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Un film d'une splendeur inouïe, à la mise en scène absolument époustouflante. Murnau avait déjà impressionné notamment avec son Nosferatu en 1922, il bénéficie donc de la confiance absolue de la Fox pour réaliser ce film extraordinaire. Il utilise cette confiance avec génie, multipliant les artifices de mise en scène et les idées géniales. Images incrustées, ellipses, flashbacks, scènes de rêve ou de souvenir et même quelques scènes sonores. Ce film révolutionne le cinéma et reste encore aujourd'hui une vraie référence artistique. Mais au-delà de l'ingéniosité et de la virtuosité du cinéaste, c'est l'émotion dégagée qui est véritablement admirable.Tour à drôle drôle ou poignant, parfois lubrique, toujours sincère et jamais ennuyeux, le film est d'une grande densité émotionnelle. On se prend au jeu de cette histoire charmante et il faut bien dire que Janet Gaynor n'y est pas étrangère. D'une fraîcheur magnifique, la divine actrice est touchante et furieusement drôle. Magnifique !!!!
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    38 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2015
    Un très beau film muet qui malgré son ancienneté (1927) m'a bien plu. Il fait passer beaucoup d'émotions par ses musiques et ses acteurs. C'est sans doute une des plus belles histoire d'amour du cinéma!
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Que dire, si ce n'est que "L'Aurore" est la grâce faite film et que Murnau est un expressionniste de génie qui peint avec sa caméra ce que d'autres sont même incapables de rêver?
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Premier film américain de Murnau qui dispose d'une liberté de création totale. Le scénario est celui d'un mélodrame avec l'ambition de traiter de l'humanité dans son ensemble et non d'un cas particulier comme l'indique le sous-titre américain (A Song of Two Humans) ou le fait qu'aucun personnage n'ait de nom propre. L'histoire se divise en trois parties clairement distinctes et aux tonalités dramatiques très différentes. La premiere partie va du début du film jusqu'au mariage et au pardon de la femme et possède une ambiance inquiètante, la seconde couvre, sur un mode léger et humoristique, toute la partie en ville où les époux se redécouvrent et le film s'achève sur un dernier acte qui, malgré son happy end, empreinte à la tragédie.
    L'impact et la puissance émotionnelle du récit est renforcée par la mise en scène parfaite de Murnau. Le film remportera d'ailleurs une récompense spéciale pour cela lors de la première cérémonie des oscars.
    L'Aurore est ainsi un des premiers films de l'histoire à utiliser des bruitages, Murnau sachant s'en servir avec parcimonie et pertinence. De la même manière le cinéaste fait un usage original des intertitres. Esthétiquement, le cinéaste garde des traces de l'expressionnisme dans sa mise en scène, en particulier lors de la première partie, ce style collant bien au ton de ce passage. Cette influence se ressent en particulier dans les décors du village et l'usage de la lumière, offrant dans certaines séquences, dont la rencontre des deux amants dans une nuit brumeuse, au milieu des roseaux et sous la pleine lune, une atmosphère envoutante et poétique.
    Souvant un peu oublié, le personnage de l'amante est intéressant par rapport à l'oeuvre du réalisateur, puisqu'il joue le rôle du corrupteur et du tentateur, figure que l'on retrouve déjà dans des films comme Nosferatu ou Faust. La scène où l'homme est harcelé par l'image en transparence de sa maîtresse pour qu'il passe à l'acte et tue sa femme est particulièrement frappant de ce point de vue. Murnau oppose d'ailleurs habilement les deux personnages féminins, l'amante brune, vêtue avec élégance et entreprenante est l'antithèse de la femme, blonde, vêtue simplement est à l'apparence fragile et discrète.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    J'ai réfléchi longuement quant à attribuer le statut de chef d'oeuvre au film de Murnau mais je crois que le long-métrage le mérite amplement. "L'Aurore" est un des plus beaux films réalisés pour le Septième Art. Invité par le producteur William Fox, à venir aux Etats-Unis pour tourner ce qui sera son premier film américain, Murnau raconte l'histoire d'un homme, un fermier, se laissant séduire par une femme de la ville. Alors que leur relation est au paroxysme, cette dernière le convainc de tuer sa femme, puis de partir avec elle vivre en ville. A l'instant ou l'homme souhaite passer à l'acte, il se rend compte qu'il lui est impossible d'effectuer cet odieux geste. Sa femme prend peur et s'enfuit. L'homme la suit jusqu'en ville ou, petit à petit, ils vont réapprendre à s'aimer, à se connaître de par la joie et le pardon. "L'Aurore" est un film magnifique, une véritable ode à l'amour et à la poésie. Servi par deux formidables acteurs que sont George O'Brien et Janet Gaynor, "L'Aurore" est un film qui chante l'amour et la rédemption, alternant entre le drame et l'humour. Murnau livre ici une réalisation fort bien structurée et porte une attention particulière à l'image, que ce soit dans la ville, en pleine campagne ou durant la nuit. Tout est beau dans "L'Aurore", que ce soit techniquement parlant, esthétiquement parlant ou caractéristiquement parlant. Durant l'intégralité du long-métrage, on est happé par une émotion de tous les instants, que ce soit par la joie, la tristesse ou encore la peur. "L'Aurore" reflète toutes les émotions de la vie, sans pour autant être un miroir de la vie. Il faut plutôt voir "L'Aurore" comme un conte romantique, et se laisser porter par la beauté du film, par ce chant de deux humains, comme le souligne le titre original. Murnau signe l'un de ses chefs d'oeuvre, ainsi, pour reprendre les mots de François Truffaut, l'un des "plus beaux films au monde".
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2016
    Murnau, géant du cinéma Allemand, signait en 1927 sa première production américaine : "Sunrise". L'histoire d'un homme tiraillé entre deux amours : celui d'une citadine rencontrée depuis peu, qui lui promet une passion, et celui de sa femme, aimante et mère de son enfant, l'intrigue commence lorsque l'amante demande à l'homme de tuer cette dernière. Le cinéaste met en scène l'opposition, celle entre les deux femmes, celle entre la ville et la campagne, entre les actes et le pardon.

    Cette opposition est présente dès le début du film, avec ce montage parallèle entre la ville, abrutissante et mécanique, et la campagne, tranquille et humaine, à l'image des deux femmes du film. C'est d'une beauté stupéfiante en plus d'être intelligent. Le film lui même suit ce schéma d'extrême, en passant de la campagne dans sa première moitié, à la ville dans sa seconde.

    Première moitié qui gère aussi bien la tension, comme ce suspense insoutenable lors de la scène de la barque, que ses, nombreux, moments de grâce, à l'image de cette scène où l'homme cherche le pardon et n'ose pas toucher sa femme, ou encore de ce moment déchirant dans l'église. C'est d'une émotion et d'une justesse rare, surtout magnifié par le travail de mise en scène de Murnau, qui capte les gestes, avec beauté, mais aussi l'invisible, comme l'amour et le pardon, tout cela avec une inventivité dont on peu se convaincre rien qu'en voyant la scène de traversée de rue lorsque les protagonistes sortent de l'église.

    Malheureusement, la seconde moitié perd beaucoup en pertinence et en beauté, cette dernière délaisse la tension pour un humour de situation qui fonctionne à de très rares occasions, et le rythme en pâtit énormément. Le dernier quart d'heure renoue cependant avec la qualité de la première moitié jusqu'à un dernier plan sublime.

    Sunrise est un moment de cinéma puissant, dont la première heure est, indépendamment, un chef d'oeuvre, d'écriture, de mise en scène et de beauté pur, malheureusement la seconde partie, bien que sympathique, tombe dans l'anecdotique. Un film sur le pardon qui se révèle être un grand moment de cinéma.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2009
    Pour ma 300ème critique, je voulais forcément attribuer quatre étoiles à un film véritablement digne d'intérêt. Et "L'Aurore" de Murnau répond mieux que n'importe quelle autre oeuvre cinématographique à cette exigence. Pas la peine d'attendre la fin de ma critique pour écrire que ce film est un chef d'oeuvre absolu. Friedrich Wilhelm Murnau y démontre sur chaque scène, comme si chacune était la plus importante du film, son incroyable génie technique. Mais si je ne devais (mais uniquement que si j'étais forcé de le faire) gardé en mémoire qu'une seule preuve de ce génie, je choisirais le fabuleux travelling où l'homme rejoint la vamp dans les roseaux. Pour l'interprétation de George O'Brien et de Janet Gaynor, on touche carrément à la perfection. Ils expriment en un seul geste ou en un seul regard une intensité incroyable. Et l'histoire en elle-même est d'un summun poétique qui n'a jamais été égalé par la suite. Certains disent que "L'Aurore" est le plus beau film de l'histoire du cinéma, je n'ai pas du tout envie de les contredire.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Plus beau film du monde ? Surement pas, rien qu'en considérant la période du muet, des films comme Caligari (Wienne), Folies de femmes (Von Stroheim), Notre-Dame de Paris (Worsley), Comédiennes (Lubitsch) , Aelita (Protozanov), Le monde perdu (Hoyt), Potemkine (Eisenstein), La ruée vers l'or (Chaplin), Le fantôme de l'Opera (Julian), Métropolis (Lang) lui sont bien supérieur ne serait-ce que par leur  scénario. Parce que parlons-en du scénario qui nous dresse un portrait peu flatteur d'un faible, qui se laisse manipuler, qui ne sait pas ce qu'il veut, qui nous fait deux tentatives de meurtre et qui joue au loubar avec son couteau, mais il est pieux et les paroles d'un curé lui font du bien… L'histoire elle-même est intéressante dans sa première partie, longuette dans la seconde avec quelques scènes ratées comme celle assez ridicule de l'embouteillage, quant à la troisième, vue le peu d'empathie que suscitent les personnages on se fout un peu de sa conclusion. Le contenu est donc très pauvre. Il faut cependant parler du reste, Dire que le film est beau n'est pas un vain mot, le travail constant et étourdissant sur l'image mérite d'être souligné, mais je ne suis pas d'accord avec Ado Kyrou qui disait "L'histoire, d'insipide, devint sublime grâce à une prodigieuse science de l'image" La preuve, je ne pouvais m'empêcher de regarder ma montre souhaitant que ça finisse:
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Que dire alors que tout semble avoir déjà été dit sur "Sunrise", y compris qu'il s'agissait ni plus ni moins du "plus beau film du monde" pour reprendre les termes de François Truffaut ? Peut-être parce qu'on ne dira jamais assez au combien tout le septième art est déjà tout entier présent au sein du chef-d'oeuvre de Murnau, que ce soit d'un point de vue technique, scénaristique ou émotionnel. Comment oublier en effet ce fameux plan-séquence (l'un des premiers de l'histoire) voyant le personnage principal partir à la recherche de la mystérieuse femme brune et se terminant par l'apparition de cette dernière sous la lune ? Plus inventif que jamais, le cinéaste étale en 1927 l'étendue de son génie et de sa maîtrise sans équivalent au service de l'une des plus belles histoires d'amour jamais tournées. Drôle, émouvant et bouleversant à la fois, "Sunrise" est l'essence même du cinéma.
    Bcar
    Bcar

    12 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2010
    Cela faisait un moment que je voulais voir l'aurore soit disant l'un des plus grands films de l'histoire et bien pour ma part j'adhère totalement a cette allocution. Ouch, quel film! Mon premier Murnau ne sera pas le denier tellement ce film me semble parfait. L'histoire est magique un coup drole, déchirante, humaine on passe par tout les état transporté par une musique somptueuse qui n'a dégal que la performance des acteurs. Que dire alors de la réalisation de Murnau un coup nerveuse pus languissante pour nous permettre d'appércier un moment de joie ou un regard terrifiant. Cet Aurore là on voudrait qu'elle dure toujours.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juin 2013
    L'un des piliers du cinéma mondial. La photographie est sublime, tout comme le jeu d'acteur. L'expressionnisme allemand trouve avec ce film ses lettres de noblesse.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2011
    C'est en 1927 que Friedrich Wilhelm Murnau réalise avec " L'Aurore " l'un des plus beaux mélodrames de l'histoire du cinéma. L'inoubliable photographie en noir et blanc que l'on doit a Charles Rosher et Karl Struss et la fantastique mise en scène du réalisateur de " Faust " ne sont que quelques qualités de cette oeuvre faramineuse qui n'a pas finit de faire chavirer le coeur des cinéphiles. Il serait d'ailleurs impossible de dire le nombre de séquences d'anthologie qui sont présent tout au long du métrage, mais il y en a une qui m'aura plus marquer que les autres, c'est celle qui concerne la fameuse scène du bateau qui est pris dans une tempête et qui finira par chavirer, cette séquence est un modèle du genre en matière de suspense et s'inscrit comme étant aussi l'une des plus tristes du cinéma muet. Le casting de son côté est magistral, notamment en ce qui concerne la performance monstrueuse d'un George O'Brien au sommet de son art, ou encore celle de la surdouée Janet Gaynor - qui arrivera sans mal à émouvoir les spectateurs - dans le rôle d'une femme profondément fragile. A noter aussi la très grande prestation de Margaret Livingston qui possède un personnage profondemment détestable, à savoir celle de la maîtresse de George O'Brien. Une oeuvre donc monumentale, d'une grande générosité et rempli d'émotions et l'ensemble n'aura donc aucun mal a marquer fortement les amateurs de mélodrames.
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