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Un visiteur
2,0
Publiée le 11 octobre 2014
Autant le premier opus était un modèle du genre, autant le deuxième volet déçoit par sa prévisibilité et sa sempiternelle surenchère, qui finit par ôter tout sentiment d'épouvante! Dommage!
C'est donc cela la nouvelle définition d'un film d'horreur ? Une leçon sur le corps humain et les organes dont il est constitué et la vitesse à laquelle ils moisissent ? Des gros plans sur des boobs juste avant que leurs propriétaires se fassent vider de leur sang comme des cochons dans un abattoir ? Ce film est simplement un des plus cons et affligeants que l'on puisse voir, regardez le et vous perdrez 90 minutes de votre vie. Ca donne même pas envie de rire. Alors pour les bons côtés, y'a un retournement final pas trop con (juste pas trop), un acteur très secondaire d'un volet de Harry Potter fait une apparition. Et y'a des encore des boobs.
Pour le reste, c'est d'une connerie affligeante, c'est purement immonde, ça ne donne pas la moindre sueur froide mais ça donne une grosse envie de gerber.
Y'a de quoi se demander comment un cinéphile tel que Tarantino a pu produire une pareille insulte au cinéma. Car oui cette saga a fait beaucoup de mal au cinéma d'horreur. Les torture porn ne sont pas des films d'horreur, c'est juste des enchaînements de gros plans sur de la barbaque. A noter qu'il en profite pour faire une publicité pas discrète du tout de son Pulp Fiction.
Vous voulez voir de vrais film d'horreurs ? Regardez 28 Jours Plus Tard ou La Colline a des Yeux.
Vous voulez voir ce qu'est un film avec une vraie ambiance poisseuse et inquiétante au possible avec des psychopathes dignes de ce nom ? Regardez J'ai Rencontré le Diable.
Vous voulez voir un bon film tout court ? Alors ne regardez surtout pas celui là, on ne peut même pas prétendre qu'il s'agisse d'un mauvais cinéma, ceci n'est pas du cinéma.
Quant à Eli Roth, il devrait plutôt continuer sa carrière d'acteur.
Je m'attendais à pire... (déjà, pas super fan du premier opus... ) Mais bon, j'avais envie de me faire une soirée frisson, survival...pourquoi pas ... Et bonne surprise ! J'ai été tenu en haleine jusqu'à la fin ! Je m'attendais à un film de boucherie sans scénario ni personnage, mais ce ne fut pas le cas. Pas un chef d'oeuvre, mais une bonne surprise !
Je suis surpris car je ne pensais pas que cette suite serait à la hauteur du premier opus. Cette fois ci, la réalisation exploite la personnalité des tueurs en faisant suite directement avec les événements qui marquent la fin du premier film. Cela est bien pensé et évite que nous tombions dans un enchaînement de violence sans aucun sens. La tension, et les scènes gores sont moins importantes mais le scénario est davantage basé sur la psychologie. Bien joué Eli Roth.
Comme bien souvent, les suites ne sont pas des éloges à l' original et hostel n'échappe pas à la règle. Si vous avez aimé le 1er vous aimerez celui-ci mais il vous laisseras tout de même un goût légèrement amer.
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette suite plutôt réussi a le mérite de gommer les défauts de son homologue. L'écriture est bien plus juste, plus captivante, les acteurs sont tous convaincants et surtout on sent une forme de douceur dans la réalisation d' Elie Roth, effet surprenant en rapports au conformisme de ces autres réalisations. Bon le film ne casse pas 3 pattes à un canard, mais il est suffisamment bien travaillé pour être survolé.
Avec "Hostel", Eli Roth avait livré au monde cinématographique une œuvre ayant grandement renouvelé le film d’horreur moderne (et faisant de lui au passage le nouveau pape en la matière). Il est donc normal qu’on attendait avec impatience son nouveau film. Cependant, le fait que ce nouveau film soit un second chapitre à son œuvre phare est tout de même une surprise. En effet, on se demande ce que va pouvoir nous présenter Roth à l’écran sans tomber dans la décalcomanie la plus simple, à moins de pousser entre plus à l’extrême les scènes ayant fait la renommé de "Hostel" (et est-ce possible sans que le film soit interdit de salle ??). Et bien Roth a choisi de tous nous prendre à contre-pied en développant simplement l’univers qu’il a crée : "Hostel Chapitre 2" s’intéresse avant tout à la société secrète qui propose à des riches ses fameux petits « rendez-vous en tête-à-tête ». Nous apprenons ainsi comment elle procède et comment les « bourreaux » choisissent leurs victimes, nous balançant en plein tronche une vérité aussi écœurante que terrifiante : on peut tout se permettre avec du fric !! Après une petite intro sympa où l’on retrouve Paxton (Jay Hernandez), unique survivant du premier épisode, et qui nous montre à quel point l’organisation est sans merci, Roth nous propose une double narration entre, d’un côté, un groupe de filles qui vont se retrouver dans un lieu bien connu de ceux ayant vu le premier opus ; et, d’un autre côté, d’un duo d’ami voulant enfin passer le cap et devenir des « hunters ». Avec cette astucieuse idée de narration, nous pouvons voir et comprendre tout le processus mais nous pouvons aussi assister tout du long du film à une certaine réflexion sur l’être humain et sa quête d’existence, en particulier sur ses désirs inavoués. Et il est assez amusant de voir au final des revirements lorsque la personne en question fait réellement face à la situation (comme l’échange de rôles entre les deux amis, celui ne rêvant que de ça se défilant et le timide se révélant être un putain de psychopathe ; ou encore l’incroyable « renaissance » de l’héroïne). Et l’horreur dans tout ça ? Même si elle est toujours présente, elle l’est beaucoup moins que lors du précédent épisode et surtout moins gore, moins rentre-dedans, beaucoup plus graphique comme cette étonnante scène de la « douche », délicieusement baroque. Bref ce Chapitre 2 est certes moins hardcore que le premier mais cela est surtout dû qu’il s’adresse avant tout à ceux qui ont aimé l’univers du film, et pas seulement les assoiffés de scènes de torture. Ni mauvais, ni exceptionnel, il demeure un bon film qui se laisse regarder agréablement.
Une suite réussie. Ceux qui disent qu'il est nul c'est qu'il n'aime pas les films d'horreur et n'ont pas aimés le premier opus. On retrouve les ingrédients de Hostel 1 (torture gratuite, lol) mais avec davantage d'explications. Ce deuxième film est probablement un peu moins violent que le premier et fait donc un peu moins peur. Les explications participent également à une démystification des évènements. A voir pour les inconditionnels du genre!
De la violence la plus gratuite et donc aussi la plus horrifique . Soulevant la question du pouvoir aussi morbide et nauséeux soit il! Une justification aussi débile qu'inutile pour un film sadique , violent et inutile !
En étant mieux maîtrisé et mieux réalisé, ce deuxième volet d Hostel se révèle moins ambigu et plus appréciable que le premier épisode. On est dans du cinéma d horreur de divertissement mais sans le côté voyeur de l opus précédent. L humour noir y est pour beaucoup, ainsi que le rythme plus enlevé et une esthétique de la violence qui offre plus de recul. Le film reste cependant réservé aux amateurs du genre, car la réflexion est devenue complètement absente.
Après avoir mis fin au personnage du premier opus, idée efficace afin de nous placer dès les premières minutes dans l’ambiance horrifique du film, le schéma narratif semble se répéter à l’identique au point de nous faire peur d’avoir à assister à une recette réchauffée sans nouvelle idée. Mais, alors que ces braves jeunes filles sont sur le point de se faire capturer, le scénario nous offre l’occasion de nous faire découvrir l’identité et les motivations de leurs bourreaux. Si, dans le premier Hostel, l’écriture bâclée des personnages était un frein à la peur, ici le fait d’avoir ainsi fait des deux tortionnaires deux individus au moins aussi sympathiques que leurs victimes créé un décalage dérangeant délectable. La scène du meurtre à coups de faux est d'une beauté sensuelle non moins confondante. Plus qu’un banal slasher gore, c’est bien vers une image transgressive de la nature humaine que veulent nous entrainer Eli Roth et Quentin Tarantino sans pourtant aller jusqu’au bout de leur processus. Rarement dans le cinéma d’horreur, une suite se sera avérée à ce point meilleure que son prédécesseur.
Largement au dessus du 1er volet, Hotel 2 nous embarque encore une fois dans le monde de cette association ou des hommes riches et puissants payent pour torturer de toutes les façons possibles de jeunes étudiants souvent étrangers. Plus joli et mieux pensé ce deuxième épisode n'est pas exceptionnel mais reste très plaisant a regarder, les acteurs sont un peu plus convaincants et le film est, je trouve, plus humains car les personnages se posent des questions surtout du coté des tortionnaires, jusqu'ou pourrai - je aller ? Et justement le film répond a cette question. Les paysages ne varient pas trop puisqu'on se retrouve encore une fois en Europe de l'Est mais on en apprend un peu plus sur l'organisation, sur son mode de fonctionnement, ses membres et surtout sur le Boss suprême. En bref le deuxième opus de la trilogie des "Hostel" est beaucoup plus convaincante que le premier et cela sur quasiment tout les points même si les scènes sont un peu plus hard, le film respecte sa logique et tant mieux.