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amateur_de_film.
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3,0
Publiée le 12 mai 2020
Eli Roth m'avait convaincu avec Cabin Fever, pour Hostel II (le meilleur de la saga selon les critiques), je suis plus partagé. Le scénario est simpliste (des jeunes se font capturer et des riches paient pour les tuer), et le film manque de péripéties. La première partie est longue et peu intéressante même si au moins elle nous montre les deux côtés du système (les chasseurs et les proies). Dans la deuxième partie le suspens est pour moi trop faible, du fait du déroulement trop rapide des événements. Le gros point positif de ce scénario est le retournement de situation final : Le plus riche gagne sa liberté, l'argent commande à la vie et à la mort. La prestation des acteurs est correcte dans l'ensemble mais sans plus. Au final Hostel II s'en sort grâce à une très bonne réalisation qui fait ressortir son côté glauque et sanglants, et un jolie retournement de situation final.
Avec le chapitre II de Hostel, on en apprend un peu plus sur les coulisses de ces enlèvements de jeunes étudiants simplement venus faire la fête. Là encore, on retrouve, comme dans d'autres films, cette catégorie sociale aisée dont le portefeuille est aussi important que leur perversité. Il faut croire que l'argent peut tout acheter. Même les êtres humains. C'est même carrément une sorte de société parallèle œuvrant en Europe Centrale dans Hostel. Des pays où peut-être la police est plus facilement manipulable ou corrompue. Ce qui rend ce "sport" plus facile. Eli Roth, après une longue mise en place prenant le temps de présenter les trois proies du jour (une coincée, une délurée et, la dernière, la plus rusée du groupe) délivre son lot de séquences chocs avec toujours l'humour, l'ironie le caractérisant. Dès les premières minutes, on est tout de suite mis dans le bain avec le survivant du volet précédant dont le sort est rapidement réglé. C'est un peu comme les I Spit on Your Grave. Tu es choqué par ce qui leur arrive. Ces personnages masculins sont vraiment immondes. Et à la fois, il y a une impatience sadique à les voir se prendre une dérouillée ensuite. Je ne sais donc pas sur quel pied danser et je pense que c'est voulu par Eli Roth et Quentin Tarantino.
On prend "presque" les mêmes et on recommence ! Je dis presque tout simplement car l'on a juste remplacé les hommes par des femmes, le principe de torture-porn reste le même. Petit plus ici, la longue introduction qui nous fait retrouver le dernier survivant du premier opus est bien trouvée et plutôt intéressante. La suite est beaucoup moins entrainante avec une mise en place interminable et des comédiennes pas géniales non plus. En revanche les scènes de torture sont toujours aussi gores et c'est plutôt sympa de suivre également les tortionnaires. Plus vraiment de surprise donc, un scénario quasi copié-collé mais une redoutable efficacité sur la violence. C'est clairement en dessous du premier volet pour ma part mais ça reste encore regardable, contrairement au troisième ...
Du gore pour du gore. On est sur du vu et revu. De l'humour qui n'a pas du tout fonctionné avec moi, un fond intéressant à exploiter mais qui tombe comme un soufflet. La seule chose que j'ai trouvé intéressante est le clin d'œil à la comtesse Bathory, célèbre pour ses bains de sang. À ne pas fuir comme film, puisqu'il y a des amateurs du genre.
Parce que j'avais apprécié le premier Hostel, basé sur une idée plutôt bonne, j'avais vraiment envi de voir le 2. Reprenant le même principe de base que le premier opus, mais modifiant le point de vue, Hostel 2, sans être un chef d’œuvre du genre, est tout de même une bonne surprise.
Après la bonne surprise du premier opus on redescend d'un étage. Certes l'intention de s'intéresser à la psychologie des bourreaux est louable mais elle est mal écrite, les atermoiements de Stuart sont par exemple peu compréhensibles et l'interdiction de partir sans tuer n'est rien d'autre qu'une facilité de scénario). Le casting féminin est globalement décevant et l'érotisme et le gore sont moins poussés. On fera une exception pour la très troublante scène de la douche de sang magnifiquement réalisée mais qu'on ne peut prendre décemment au 1er degré. L'inutile scène de l'assassinat du gamin fait malgré tout froid dans le dos. Enfin la tout dernière partie du film est un tel ratage complet dans les grandes largeurs que ça en devient ridicule
Là où le premier Hostel, torture-porn mal assumé au rendu médiocre, provoque l'excitation de certains fans, sa suite semble étrangement sous-estimée. Paradoxalement, mue par une hypocrisie sans nom, la critique reproche au film de n'être qu'un "remake de l'original, avec des femmes pour héroïnes et une overdose de violence". Le dernier argument est par ailleurs discutable, dans la mesure où ce sont en partie les scènes de meurtres et de tortures qui sont responsables du succès du premier volet ! Mais passons... Cet opus a pour particularité d'exposer au public "l'envers du décor", de par l'arc narratif de deux tueurs charismatiques à la psychologie intéressante. La bande-son ajoute à l'ambiance glauque, le réalisateur jouant également sur les contrastes (musique de festival, etc...). Toute l'habileté du long-métrage réside selon moi dans sa résolution. En effet, la tension accumulée au cours du film est complètement contrebalancée par un anticlimax dramatico-comique, rajoutant au film plus de profondeur.
Second opus dans la lignée du précédent avec les deux points de vue différents : celui des victimes et celui des bourreaux... le gore est toutefois moins prenant que dans le premier film... les acteurs sont convaincants et certains retournements de situations sont inattendus
On est dans la peau des "clients" pour ce deuxième opus, ceux qui payent des fortunes pour torturer à mort de jeunes gens ! Les proies sont de jeunes femmes. Voilà les deux seules choses qui changent vraiment par rapport au premier épisode. Bien que toujours aussi glauque et sordide, l'effet de surprise est moindre, donc difficile de faire mieux que le 1. Toutefois un retournement de situation intéressant s'opère à la fin, et on va dans le comble de l'horreur avec une victime "bradée" parce que déjà défigurée sans que l'auteur ait fini le travail !
Ce deuxième volet de Hostel permet de mieux comprendre le fonctionment de cette "boucherie". Le film est moins centré sur les victimes et plus sur les "clients".Toutefois, certaines scènes n'étaient pas vraiment nécessaires (spoiler: telle que celle où l'enfant est tué dans la forêt ). Je trouve cette scène particulièrement inutile. Sinon on a quasiment droit au même film que le premier.
Pas aussi génial que le premier film, mais cette suite reste utile en changeant de camp : on observe d’où viennent les fameux tortionnaires, leurs attributs psychologiques et comment arrivent les victimes jusqu’à l’enfer ! Ce film vaut le détour pour ça et le gore que ce film apporte ! Avec de conclure de façon bien trash.
Eli Roth s'encombre dans une mythologie fade et sans envergure tout en tentant de garder la recette de l'excellent premier opus dont il n'atteint jamais le niveau. Restes quelques bons moments et un retournement de situation bien senti dans le final.
Le film d'Eli Roth est d'un sadisme écœurant, pervers au possible, mais dépeint également le constat d'une société pervertie, dans laquelle la mort est banalisée, dans laquelle les situations précaires se multiplient sans que personne ne bouge le petit doigt. Avec cette morale ambiguë qui affirme que c'est en faisant le pire qu'on peut survivre. Hostel Chap II confronte son spectateur à sa propre perversité avec parfois un certain style mais un manque cruel d'originalité.
Mieux que le premier opus, la marque Roth ne prétend pas à du grand cinéma mais plus à nous faire entrer dans son univers; Ici les situations versions féministes poussent les protagonistes jusqu’à l’extrême.