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TheManWhoLovesCinema
39 abonnés
112 critiques
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4,0
Publiée le 1 avril 2013
En matière de films d'horreur, les suites sont souvent décevante, voir même mauvaises. On est alors très heureux lorsque qu'une suite répond à nos attentes ! C'est le cas d'Hostel: part II. Le premier mettait essentiellement en scène le point de vue des victimes. Cette fois-ci, le point de vue des psychopathes est lui aussi ciblé; leur anxiété à l'idée de ce qu'ils font commettre, leurs différentes réactions, la façon dont ils sombrent dans cette folie meurtrière... Le spectateur peut donc constater l'évolution "avant/après" des personnages. Dans cet opus, ce n'est plus un trio d'hommes que nous suivons mais le parcours de trois jeunes femmes qui, tout comme les personnages du premier film, aboutissent elles aussi en Slovaquie, et deviendrons à leurs tour les victimes de ces riches hommes ou femmes d'affaires qui payent pour assouvir leurs horrible désir sadiques, mais aussi en parallèle l'histoire de deux hommes américains qui seront bientôt membres de "la maison". Avec moins de sexe et de torture que son prédécesseur; ce qui, en soi, n'est pas plus mal, cette deuxième partie est elle aussi mieux écrite. Le premier nous plongeait dans cette organisation brutale de manière à ce que le spectateur se sente aussi perdu que le protagoniste, or, Hostel: part II nous fait aussi découvrir l'envers du décors en ce qui concerne l’association "des chasseurs aux tatouages". Eli Roth signe ici d'une main de maître, cette suite qui surpasse le précédant par son ingéniosité et son renouveau. Il clôture alors l'un des meilleur diptyque horrifique de ses dernières années que je considère comme un seul et même film. Diptyque qui, lui a permit de se hisser à la tête des réalisateurs de genre les plus prometteurs.
Encore plus nul que le premier qui était déjà une grosse daube sauf que là, les victimes sont des filles, américaines comme toujours. Tout aussi bidon et inutile. Honte à Eli Roth !!!
Si vous avez été fan de Hostel, ne regardez pas Hostel 2... à moins bien sûr que vous recherchiez un film gore et sans suspense... aucun frisson à l'horizon !
La curiosité me pousse à me diriger vers des univers dont l'attrait n'est pas premier dans mes choix cinématographiques, alors, je me dis puisque des suites se font, c'est que le film a rencontré son public, peut-être que je serais agréablement surpris. D'autant que le genre horreur ne me rebute pas. Mais là, pour résumer et faire court, car le film ne mérite pas que l'on s'y attarde, là il n'y a rien à sauver, l'image est crade comme le film, on baigne dans le sang, le voyeurisme, la nudité crasse, un petit pervers s'amuse derrière la caméra, sans sens, sans but, sans histoire, juste de la chair et du sang. Cela convient certainement à certains, je n'en fais pas parti.
Hostel - Chapitre II - est encore plus trash, sadique et sanglant ! Le ton est donné.
Eli Roth s'amuse avec son délire, il empoche la mise sur les mêmes codes, les mêmes cagades et raconte son histoire sans aucun temps morts. J'avais vu une partie de ce chapitre deux il y'a une dizaine d'années, sa seconde moitié, la plus barbare et je dois dire qu'elle m'avais un peu secoué. J'avais donc un peu d'appréhension à me jetée dans la bataille aujourd'hui. Finalement le guignolesque l'emporte aisément.
Niveau personnages, on ne crée rien de bien folichon, les stéréotypes et clichés sont ressortis et usées jusqu'à la corde. Au fond ce n'est pas plus mal. L'idée macabre n'a que plus de sens, ou moins ? D'ailleurs au fond on s'en fout ...
Contrairement au premier ou l'on s'ennuyait très vite cette suite carbure à plein régime et ceux d'une façon assez drôle, sa surenchère ! J'ignore tout du troisième long-métrage de la saga mais j'espère qu'il accentue sa démonstration de bêtise comme ce dernier a su le faire.
La même chose que le premier en changeant les hommes par les femmes , et dont l'intérêt n'est plus la , en faite c'est une copie conforme donc inintéressant
Après avoir mis fin au personnage du premier opus, idée efficace afin de nous placer dès les premières minutes dans l’ambiance horrifique du film, le schéma narratif semble se répéter à l’identique au point de nous faire peur d’avoir à assister à une recette réchauffée sans nouvelle idée. Mais, alors que ces braves jeunes filles sont sur le point de se faire capturer, le scénario nous offre l’occasion de nous faire découvrir l’identité et les motivations de leurs bourreaux. Si, dans le premier Hostel, l’écriture bâclée des personnages était un frein à la peur, ici le fait d’avoir ainsi fait des deux tortionnaires deux individus au moins aussi sympathiques que leurs victimes créé un décalage dérangeant délectable. La scène du meurtre à coups de faux est d'une beauté sensuelle non moins confondante. Plus qu’un banal slasher gore, c’est bien vers une image transgressive de la nature humaine que veulent nous entrainer Eli Roth et Quentin Tarantino sans pourtant aller jusqu’au bout de leur processus. Rarement dans le cinéma d’horreur, une suite se sera avérée à ce point meilleure que son prédécesseur.
La suite attendue du coup de tonnerre qu’avait été en 2006 “Hostel” de Elie Roth jeune pousse parrainnée pour l’occasion par Tarentino. Le film redémarre où le premier opus nous avait laissé. On reprend quasiment la même trame en inversant le sexe des victimes. La phase d’approche est nettement moins longue et on passe très vite aux choses sérieuses. Si le procédé terrifiant fonctionne encore on se dit qu’il y aurait intérêt à stopper la série à ce deuxième épisode avant de rentrer dans l’exploitation pure et simple d’un bon filon comme pour Saw. Les producteurs auront-ils cette sagesse ? Rien n’est moins sûr. A noter l’apparition très furtive de deux gloires du bis italien des années 70 : Luc Méranda et Edwige Fenech.
Le petit Roth est enfin devenu grand. Film plus mâture moins pâture... Cela coince un peu au départ ("oh non un ressucer du précédent opus") et puis qq chose se passe. On reconnait sa patte, pas celle de tonton Taranti. On sent l'envi de faire moins trash sur l'écran pour ne pas l'essuyer mais de marquer plus les esprits, d'être plus vicelar et subtil, le Pasolini du gore/horreur; peut-être pas; loin même, mais quand même. On joue non pas avec les codes de ce genre mais avec ce qui nous touche le plus. On prend son temps pour tt installer, une tricote, mm vite fait, une psychologie assez intéressante des 2 psycho-incognito-(des)humain)-méchants et on envoi la sauce. On fini bien sûr sur une suite de séquences immoral au possible, on a flirté avec le ridicule (tout le passage dans le tain et la dernière scène) mais on l'assume comme petit garçon qui tire des leçons et apprend...au moins à voir et retenir même si, les fautes dans la copie restent et font de ce film un objet (encore une fois) d'expérience pour la suite. Petit à petit l'adUlescent Eli fait son nid...à suivre...
Suite au succès commercial de Hostel, Eli Roth ne put résister à la tentation de tourner une suite. Et comme le petit prodige prometteur qu'il est, il livre une suite de très loin plus réussie que son prédécesseur. D'abord, les futures victimes ne sont plus de sexe masculin mais féminin, ensuite Roth a la bonne idée de nous présenter l'envers du décor en montrant le fonctionnement de la société organisatrice de crimes sadiques à travers deux clients: Stuart et Todd (les excellents Roger Bart et Richard Burgi, tous deux acteurs dans la série Desperate Housewives). Reprenant là où le premier film s'arrêtait, le scénario de Hostel II nous emmène cette fois en Italie pour nous ramener en Slovaquie dans le fameux hôtel. Force est d'admettre que la vision de l'Europe d'Eli Roth n'est guère rassurante: ainsi, les trains italiens sont propices aux vols et peuplés de cinglés tout droits sortis de The Last House on the Left de Wes Craven. D'ailleurs, Eli Roth n'a pas peur des références puisqu'il fait jouer un cannibale italien par Ruggero Deodato (réalisateur de Cannibal Holocaust), diffuse un extrait de Pulp Fiction (comme pour le premier, Quentin Tarantino est coproducteur excécutif) ou bien insère un personnage rappelant beaucoup l'étrange Bob du Twin Peaks de David Lynch. Plus gore et sexy que son prédécesseur (la scène de torture à la faux par une femme dénudée prenant son pied en s'aspergeant de sang en est le meilleur exemple), Hostel II est un film d'horreur qui se veut un hommage au genre avec tous les styles qui l'ont inspiré comme le giallo italien. Ici, Eli Roth s'attarde plus sur la psychologie de ses personnages et sonde les pulsions humaines et les liens plus ou moins pervers qui les unissent, le tout avec un souci du spectacle incontestable. Eli Roth a le sens du suspense et mène le spectateur en bateau du début à la fin tout en prenant un malin plaisir à le maltraiter. Eli Roth a du talent, Hostel II le confirme, il est un réalisateur à surveiller de près.
Hostel Chapitre 2 est une suite directe bienvenue car le premier film ne faisait qu'effleurer un semblant de scénario. Il nous ou aura fallu attendre 1 an donc pour en savoir plus et l'histoire est ici clairement plus travaillé et profonde. Alors oui la trame principal est la même que dans le premier à savoir 3 jeunes, cette fois ci des filles qui vont se faire enlever pour se faire torturer. Mais parallèlement à ça on découvre de riches personnes qui vont enchérir dans une scène assez choquante pour pouvoir assouvir leur plaisir. On en apprend alors plus sur l'organisation derrière tout ça et ces personnages apportent un gros plus. D'ailleurs les acteurs sont convaincants, les filles sont jolies et les personnages de Todd et Stuart sont particulièrement réussi. Bizarrement cette suite est moins violente que le premier, on y voit moins de sang, moins de scènes gore et moins de sexe. L'ambiance reste quand même bien glauque et visuellement c'est réussi avec une très bonne réalisation et des décors toujours aussi lugubres que l'on retrouve tout comme certains personnages qui sont a nouveau présent ce qui est toujours sympathique. J'ai particulièrement apprécie la scène ou les deux bourreaux arrivent sur une superbe musique classique. C'est vraiment splendidement morbide! Tout comme la scène du bain de sang qui est vraiment le seul moment gore. A noter un bonne b.o. et une fin plutôt réussi. Hostel Partie 2 est en fait ce qu'aurait du être le premier, c'est pour ça qu'il est meilleur que son prédécesseur et que je le conseil.
Moins prenant que le premier volet malgré des scènes plus gores mais moins nombreuses. Un peu long à démarrer et les personnes féminines ne sont pas assez charismatiques c'est dommage. Par contre la seconde partie est costaud et ravira tous les amateurs du genre. A ne pas laisser entre tous les yeux!!!
Le premier volet, laissait une interrogation quant à l’équilibre mental d’Elie Roth. Autant de volonté à montrer la perversité humaine et nous infliger une violence aussi gratuite relevait soit d’une démarche de purement mercantile soit d’une réelle pathologie. Toutefois, ce film laissait entrevoir un auteur qui possède son propre imaginaire et un univers spécifique. C’est sur cet embryon que je me suis décidé à voir le second volet, également sur le ressenti positif du public. Bien m’en a pris. Hostel 2 est une œuvre profondément inspirée et particulièrement aboutie. Elie Roth se fixe un cadre extrêmement établi pour exploiter au mieux l’histoire de cette organisation secrète. Il s’est débarrassé totalement des aspects « teen movie » et nous plonge dans une ambiance très seventies pour un film qui cultive les mythes de l’horreur. Sur le visuel, la référence au cinéma gothico horrifique italien sert de trame. Même malaise constant jusqu’aux scènes les plus ordinaires. On y croise Edwige Fenech ou Ruggero Deodato véritables icônes de ce cinéma de genre. Mais l’ambition de Roth va bien au-delà du simple hommage. Il pose une véritable réflexion sur le bien et le mal, et comment appréhender ces notions dans l’urgence de situations. Il joue avec nos nerfs autant qu’avec ses personnages et nous emmène dans un véritable gouffre pesant et quelque peu traumatisant. A l’image de la scène où apparaît un ersatz de la Comtesse Bathory dans une scène d’une rare puissance magnétique bien que totalement dépouillée d’effets gores appuyés. Si Hostel dans sa première version n’était que facilité, il faut le considérer comme le brouillon de cette œuvre parfaitement orchestrée et diablement féroce.