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"Le Territoire des Démons" apporte une dimension supplémentaire à la complexité de la série des aventures d'Ogami Itto. Bien que le film démarre lentement et que les premiers combats soient moins impressionnants, il gagne en intensité, culminant dans un affrontement final saisissant. La scène impliquant Daigoro et une voleuse ajoute de la profondeur au personnage du fils d'Ogami, démontrant sa résilience et son caractère indomptable ; il est, tout comme son père, attaché aux valeurs et aux principes qu’il défend en serrant les dents. Ces éléments, combinés à une intrigue sophistiquée et à des scènes de combat efficaces, maintiennent l'intérêt malgré quelques imperfections, témoignant de la richesse et de la continuité de la saga. "Le Territoire des Démons", le cinquième volet des aventures d'Ogami Itto, reste prenant malgré un début lent et des duels introductifs peu marquants. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Un nouvel opus dans la droite ligne des précédents, avec une recherche d'originalité qui se trouve surtout dans la première partie, malgré tout lente et décevante, et une scène dédiée à Daïgoro. Passé le début, qui pose néanmoins bien le décor de la nouvelle intrigue, on retrouve les qualités d'un Baby Cart : action au sabre, ingéniosité dans les combats et quelques quintaux d'hémoglobine.
Pour ma part, j'ai adoré le moment où le bedonnant, impassible, mais classe Ogami Itto affronte une armée à lui tout seul... en slip.
Pour ma part, j'ai adoré le moment où le bedonnant, impassible, mais classe Ogami Itto affronte une armée à lui tout seul... en slip.
Kenji Misumi revient aux commandes pour ce cinquième opus de la saga, le dernier dont il assurera la réalisation. Avant-dernier film mettant en scène les aventures d'Ogami Itto, "Le territoire des démons" voit notre bourreau préféré passer plusieurs épreuves avant d'être mandaté d'une importante mission pour sauver un clan mis en péril par son chef. Au programme, des affrontements au sabre toujours plus inventifs et sanglants mais aussi un assassinat aquatique particulièrement habile et une longue séquence permettant de mettre en valeur le caractère bien trempé du jeune Daigoro. De quoi se faire plaisir donc et de découvrir à quel point Misumi maîtrise parfaitement la gestion de l'espace dans ses chorégraphies violentes, offrant un spectacle efficace, à la fois spectaculaire, généreusement gore mais aussi plutôt bien écrit avec des personnages dont la psychologie ne cesse de s'approfondir.
Dans la lignée de ces prédécesseurs, ce 5ème épisode de la série des « Baby Cart » est une franche réussite. Les combats sont toujours aussi gores, le protagoniste principale dégage toujours autant de classe et la réalisation est de grande qualité. Bref, que demander de plus ? Peut être un peu de changement dans la série. Le film a beau être excellent, un peu de renouveau dans la saga n’aurait pas fait de mal.
5ème volet de la saga Baby Cart, ce Territoire des Démons est du bon vieux chambara comme on l'aime... Néanmoins, même s'il est toujours épique et gore, ce 5ème opus, en s'éloignant des autres, devient réellement complexe et politisé. Ce qui est dommage, car cela se fait au détriment des scènes de sabre, qui sont la marque de fabrique de la franchise... Enfin, ne crachons pas dans la soupe aux vermicelles, la dernière 1/2h est épiquement gore, l'idée d'obliger Itto Ogami à affronter plusieurs guerriers dispersés pour connaitre le fin mot de l'histoire est plutôt géniale, et la scène où le petit Daigoro (saluons une nouvelle fois sa prestation) est battu par des samouraïs pour protéger une voleuse à qui il a donné sa parole est impressionnante de cruauté et de courage. La scène finale est anthologique (Itto Ogami va t'il exécuter le couple et leur fille?). Bref, même si ce n'est pas le meilleur de la série, ce Territoire des Démons est toujours fun et brutal et reste un régal...
Julien D
Le retour de Misumi à la réalisation du cinquième opus de Baby Cart n’a rien de fracassant puisque les amateurs de combats de sabre sanglant devront attendre le dernier quart d’heure pour profiter d’une scène à la mesure de leurs attentes. La beauté de photographie et le nombre croissant de personnages prouvent que le réalisateur maitrise de mieux en mieux son sujet même si l’inégalité qu’il donne au rythme de sa narration peut laisser craindre un essoufflement scénaristique. Cependant il est incontestable qu'avoir ainsi placé Ogami Itto au sein d’une intrigue politique plus complexe qu’à l’accoutumé afin de le mettre face à des choix moraux délicats et d’avoir introduit une sous-intrigue prouvant la rigueur qu’a su acquérir son fils renforce la noirceur vers laquelle tend, épisode après épisode, cette saga dont la conclusion promet d’être tout bonnement légendaire.
Malgré le manque de rythme dont souffre le film (on a l'impression d'avoir à faire à un long métrage plus long que 89 minutes), ce 5eme épisode bénéficie du retour du grand Kenji Misumi qui fait valoir tout son sens de la mise en scène, ainsi que d'une excellente scène finale, dans laquelle Ogami Itto combat des dizaines d'ennemis dans des effusions de sang formidables. De plus, c'est le retour à un scénario plus ténébreux.
Le retour de Misumi permet de réduire l'importance des autres personnages, le retour d'un peu d'ambiance, mais des combats en dessous d'avant
On ne se lasse pas, les combats sont toujours autant spectaculaires et en tout cas assez incroyables pour l'époque. On en prend encore plein la tête.
Les Kozure Okami se suivent mais ne lassent jamais, comme en témoigne ce cinquième volet tout aussi bon que les quatre autres.
Ce cinquième opus, qui marque le retour à la réalisation de Kenji Misumi, est encore une fois à la hauteur des esperances. La mise en scène est toujours aussi réussi et nous propose certaines séquences de combats brillamment filmées et d'une réelle violence. De plus, le scénario est vraiment bien construit et l'on sent que le casting est impliqué sur chaque séquence, ce qui fait que l'on prend un réel plaisir à suivre les aventures d'Itto Ogami et de son fils Daigoro - qui possède ici une séquence de torture qui restera à n'en point douter dans les mémoires des fans de la saga. Une belle réussite pour une saga qui est décidement pleine de surprise.
AMCHI
Sans doute le moins bon film des aventures d'Ogami Itto notamment à cause d'une première demi-heure peu prenante qui enchaîne à la suite de courts duels peu impressionnant par contre l'affrontement final est pas mal. Le Territoire des démons possède une bonne scène avec la voleuse et le fils d'Ogami Itto, un jeune enfant très à l'aise dans ce rôle de gamin inflexible.
Cinquième et avant dernier épisode de la saga "Baby Cart", "Le Territoire Des Démons" fait partie d'un des épisodes les moins interessants. Il faut dire que la célèbre saga qui comporte six films tous enchainés très rapidement à comme caractéristique générale d'être assez expérimentale, par conséquent il n'est pas très surprenant que certains effets paraissent assez ratés. Dans cet opus Ogami Ito croise successivement sur son chemin plusieurs membres d'un clan désireux de se venger d'un traitre et qui le testent pour être sûr de ses qualités en se battant en duel à mort. A chaque membre tué, Ogami Ito prend non seulement une part de sa paye mais aussi une part de l'histoire de l'homme qu'il doit tuer pour son contrat. Cette stratégie parait assez original mais plombe un peu le rythme et est assez vaine. Les rebondissements s'enchainent par la suite et l'histoire en devient surcomplexée. On note toujours le même soin aux décors et à l'image que dans les précédents films, mais cependant on n'y trouve nettement moins de poésie. Le réalisateur cherche à faire trop complexe et met la dose de bastons où Ogami Ito affronte des armées entières à lui tout seul. A part ça la saga est toujours la même, avec ses personnages principaux qui n'ont peur de rien et leurs adversaires qui ont un sens du sacrifice très particulier.
Kenji Misumi revient pour ce cinquième épisode des aventures sanglantes d'Ogami Itto où ce dernier devra encore affronter les sbires du clan Yagyu, des ninjas et de redoutables lanciers masqués. Restant dans la continuité de la saga sans toutefois jamais se répéter, le "Territoire des démons" reste un vrai bonheur d'1h30 terriblement fun et toujours aussi incroyables sur le plan techniques, la photographie reste juste magnifique et reste une véritable prouesse pour un film de plus de 30 ans.
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