Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 21 février 2023
Le point de départ du « Fantôme de Cat Dancing » est plutôt original : une femme (Sarah Miles) au mauvais endroit, au mauvais moment, embringuée dans une cavale spoiler: suite à un braquage de train . Harcelée par deux outlaws obsédés sexuels, la captive aux cheveux noirs va trouver auprès du leader de la bande, le « macho » Burt Reynolds, protection, avant de tomber amoureuse. Une poursuite, un peu molle, dirigée par Lee J. Cobb est organisée. Elle est inutile à l’intrigue et ne sert qu’à justifier le final. L’essentiel de l’histoire aborde les rapports entre Burt Reynolds et Sarah Miles qui est extrêmement malmenée tout du long (avec en arrière-plan le fantôme de Cat Dancing). Sa métamorphose pour conquérir son homme est l’aspect le plus intéressant de ce film qui manque cruellement de rythme. Morale de l’histoire : une bourgeoise pimbêche peut se transformer en Indienne résiliente et dévouée à son homme (tout en acceptant les pires humiliations) et réussir à le sauver (même si le rustre est incapable de lui dire « Je t’aime »). Du premier ou du second degré ? Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Même si à partir des années 70, il y avait moins de westerns américains qu'auparavant, certains sont de grande qualité voir même meilleurs, Le fantôme de Cat Dancing est un chef d'oeuvre, à la fois violent et romantique, Burt Reynolds est exceptionnel. Le film est très bien filmé, les paysages sont sublimes.
Réalisé par Richard C. Sarafian un an après son brillant « Convoi sauvage », « Le Fantôme de Cat Dancing » présente un bilan nettement plus mitigé. Passe encore que Burt Reynolds soit moins bon acteur que Richard Harris, la présence de Lee J. Cobb, Jack Warden et surtout la belle Sarah Miles compensant largement. C'est surtout le rythme assez lent qui gêne, certes propice à découvrir des paysages superbes et à rendre les héros plus profonds, mais embêtant pour se passionner pour l'oeuvre. Il y a d'ailleurs peu d'action, même si c'est aussi un moyen de développer l'aspect intimiste, personnel et presque lyrique du film, par ailleurs superbement photographié. Nous sommes du coup un peu partagés, entre qualités techniques indéniables et récit moyennement captivant, à l'image d'une fin certes inattendue mais pas forcément réussie. Une curiosité.
Quel magnifique western non de non ! Je ne l’avais pas revu depuis sa sortie en 1973, j’irai jusqu’à dire que l’on n’a a pas fait de mieux depuis…Tous les chefs d’œuvre du genre le précédant. La mise en scène est somptueuse, juste quelques zooms de trop, et le plus beau rôle de Burt Reynolds, parfaitement dirigé. Sarah Miles (la fille de Ryan) est tout a fait à la hauteur de son partenaire, il est rare qu’une femme occupe une telle place dans un western, elle est’’ vraiment impossible’’ pour reprendre la phrase de Jay. Quand un western est de cette qualité ; devant un grand écran, on n’est plus au cinéma mais dans l’Utah ou dans l’Arizona et on y reste : scotché par les extérieurs et le scénario d'autant qu' en cours de route le western se transforme en film d’amour. Le roman écrit par une femme engagée était excellent et Sarafian a su le transcender en lui donnant le bon rythme entrecoupé de séquences violentes comme la bagarre dans la ville abandonnée et son terrible épilogue (une balle dans le sexe) ou de séquences douces comme l’apprentissage du sifflement qui dégage une émotion aussi agréable qu’inattendue. Assurément un des 100 plus beaux westerns de l’histoire du cinéma mais qui peut être vu par n’importe quel spectateur, connaisseur, naïf et même allergique au genre.