Une vendeuse affirmée connaît une parfaite réussite professionnelle, mais ses cauchemars vont la mener à enquêter sur la mort mystérieuse d'une jeune femme survenue 25 ans plus tôt.The Return tient dans un scénario tout à fait classique. Les atouts de The Return sont le casting, le contexte, le lieu..Côté casting, on retrouve Sarah Michelle Gellar, célèbre depuis une dizaine d'année, dans un rôle tout en retenue, très bien interprété, en brune, qui traduit assez bien la tension et les peurs de son personnage. Elle fait très bien ressortir les sentiments d'angoisse et d' ennui qui règnent dans ces contrées reculées du Texas. A ses côtés, Sam Shepard, dans le rôle du père, la soutient admirablement en lui apportant sa solide prestance à un film qui en manque par ailleurs en partie à cause du scénario. Ces deux acteurs remarquables dans leur jeu portent ce film à bout de bras et arrivent à retenir notre attention durant toute la durée du film. Bravo à Sarah Michelle Gellar (très brillante) et à Sam Shepard (la classe). Il faut toutefois mentionner que les autres acteurs assurent leur rôle sans démériter. Coté Contexte, ce qui fait le prix de The Return, c'est l'intérêt documentaire. Le cinéaste plante avec soin un décor peu montré au cinéma: celui du Texas rural et industriel, celui des raffineries, des camions, des puits de pétrole, des bars perdus au milieu du désert. L'ennui et le désespoir provinciaux dominent. Le paysage est à la fois contexte du récit et lieu quasi métaphysique. Il devient un personnage du film à part entière. Et l'ensemble du film baigne dans une lenteur excessive qui nuit aussi au rythme et à la tension qui pointe son nez dans chacune des scènes. En résumé, The Return est un bon film agréable à regarder (on ne voit pas le temps passé), surtout pas un film d'horreur, honnête, atmosphérique, élégant, à la photo tout simplement sublime avec un bon dénouement.