Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "24 mesures" et de son tournage !

Venise

24 mesures a été présenté dans le cadre de la sélection de la Semaine de la critique du festival de Venise, en 2007.

Un premier long-métrage

Jalil Lespert a été révélé en tant qu'acteur par son rôle dans Ressources humaines de Laurent Cantet, lequel lui a valu le César du meilleur espoir masculin en 2001. 24 Mesures est le premier long-métrage qu'il réalise lui-même. Jalil Lespert était néanmoins déjà passé derrière la caméra à l'occasion de deux courts-métrages. Le premier, Coffee N'Dreams, a été cosigné avec Sébastien Dacek en 2001, tandis que le second De retour, a été réalisé - cette fois seul - en 2004.

Le titre

Jalil Lespert explique pourquoi il a choisi 24 mesures comme titre de son film : "A la base, je pensais que jazz et blues se jouaient en 24 mesures. Mais Archie Shepp m'a appris que c'était une erreur ! Une erreur intéressante dans la mesure où, sans être exacte, elle renvoyait quand même à quelque chose de musical, mais aussi à la date du 24 décembre qui est essentielle dans le film et à d'autres notions comme 24 images par seconde. De plus, je préférais la sonorité de 24 à celle de 12, qui est le bon nombre de mesures pour le blues, alors je l'ai gardé."

Les petits lieutenants de Jalil

Pour son premier long-métrage de cinéaste, Jalil Lespert a réuni une partie du casting du Petit lieutenant de Xavier Beauvois lequel lui avait pour l'occasion offert l'un des rôles les plus marquants de sa filmographie. On retrouve ainsi dans 24 mesures Bérangère Allaux mais aussi Xavier Beauvois lui-même, dans une courte apparition.

Sami Bouajila a par ailleurs partagé l'affiche avec Lespert à plusieurs reprises, dans Nos vies heureuses en 1999 puis dans Vivre me tue en 2003. On notera également une participation commune au téléfilm Libre à tout prix réalisé par Marie Vermillard en 2001.

Un rôle à sa mesure

Un des personnages principaux du film est interprété par un fameux musicien américain, Archie Shepp. Ce saxophoniste, qui est l'un des fondateurs du free jazz, a signé la bande-son de deux films français, celle, lancinante, de Sinon, oui de Claire Simon en 1997, mais aussi celle, plus légère, de Faut que ça danse ! de Noémie Lvovsky, un film sorti quinze jours avant 24 mesures.

L'appui d'Apperry

Après avoir travaillé avec Olivier Adam (l'auteur du livre qui a inspiré Je vais bien, ne t'en fais pas) sur son court métrage De retour, Jalil Lespert a collaboré cette fois avec l'écrivain Yann Apperry, à la fois romancier (Diabolus in musica), dramaturge (Les Hommes sans aveu) et librettiste d'opéra.

Deux palmés au Casting

Benoît Magimel et Sami Bouajila ont en commun d'avoir reçu chacun un prix d'interprétation au festival de Cannes. Le premier en 2001 pour son rôle dans La Pianiste de Michael Haneke et le second, en 2006, pour Indigènes de Rachid Bouchareb (prix collectif remis également à Bernard Blancan, Jamel Debbouze, Samy Naceri et Roschdy Zem).

Dialogue avec Desplechin...

Interviewé par AlloCiné au Festival de Venise, Jalil Lespert a confié, à propos de ce passage à la réalisation : "Je n'ai pas cherché à m'affranchir de quoi que ce soit. J'ai demandé des conseils, par exemple à Arnaud Desplechin, avec qui je n'ai pas travaillé mais dont je respecte et aime infiniment le travail. Et je lui ai demandé justement parce qu'on très différents, parce que son univers est très différent du film que j'allais faire. Je savais qu'Arnaud était quelqu'un de disponible, généreux, très ouvert. C'était donc l'interlocuteur idéal."

Marie-Josée Croze pressentie

Marie-Josée Croze fut annoncée au casting du film pour le rôle de Marie, finalement revenu à Lubna Azabal.

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