Premier film de l'acteur Jalil Lespert, 24 mesures est une deception. Le film se compose malheuresement de beaucoup de clichés pompés sur des films antécédents genre Clean d'Assayas ou Head-on d'Akin. Parce que forcément, Jalil il a du se dire : "si je fais un film pour la première fois autant que ce soit un film d'intello avec des personnages meurtris, un scénario ultra simpliste que n'importe qui pourrait écrire et une caméra à l'épaule comme ça, ça fait plus film d'auteur !!" D'ailleurs, ça n'a pas loupé certaines critiques de cinéma branchées bobos-films-chiants ont mordu à l'hameçon. Cela reste tout de même un film pénible à regarder, ultra ennuyeux (malgré sa courte durée) et super prétentieux. Et je vous parle pas de la musique genre Free jazz que même un vendeur Fnac n'oserait pas passer en magasin, et bien Jalil lui, il ose pendant tout le film. Alors vous allez me dire pourquoi 1 étoile et bien c'est uniquement pour Benoit Magimel qui n'apparait qu'une demi-heure (dommage) mais qui est majestueux de sensibilité refoulée et de violence fébrilement contenue. A voir donc que pour lui (mais vraiment que pour lui !!!!)
Un film bancal et inégal . En effet , Lespert digère mal ses références ( celle de Taxi driver crève les yeux ! ) , le scénario souffre de longueurs et le film n'arrive pas à se sortir de certains clichés ( en gros , les prostituées prennent toujours de la drogue ) . L'acteur-réalisateur aurait du faire un meilleur montage . Reste Benoit Magimel et Sami Bouajila , parfaits .
Bon film pour adolescent parisien en quete de desespoir. Sinon oubliez cet ecueil d'un acteur imature qui se complait dans un long video clip sans scenario et sans aucune lueur d'espoir. La violence c'est bien si elle sert un projet sinon c'est inutile. Seul bon point le casting, Magimel mis a part.
Ok, au début ça va plutôt bien, au fur et à mesure que le film avançait je voulais sortir de la salle, ce que j'aurais fait si j'étais pas parti voir ce film avec une amie. Je ne comprends pas comment on peut financer un projet pareil...le scénario va dans tout les sens, la réalisation est mauvaise (selon mon avis strictement personnel) et les acteurs ne sont pas vraiment dedans... dommage...
15 spectateurs a la seance...10 au bout de 15 mn je me retrouve seul a la fin du film....l histoire des 4 personnages peut credible..les acteurs mal diriges....premier film pour rien la musique de jazz est tres belle
Loin des films français mous et sans saveurs qui sont sortis quasiment chaque semaine cette année, 24 MESURES et Jalil Lespert nous offrent enfin une vraie promesse: celle d'un cinéma français inventif, puissant, intelligent !
Le film est en effet une belle leçon de cinéma, Jalil Lespert montrant notamment des qualités certaines de direction d'acteurs (ce qui ne m'étonne guère, vu qu'il a été impeccable dans chacun de ses rôles)
Chaque phrase de Lubna Azabal nous fait ainsi l'impression d'une claque en pleine gueule !!!
Bref, à voir absolument pour rattraper votre année de cinéma, 24 MESURES risquant fortement de terminer dans votre Top 10 (Top 5 ?) de l'année.
Heureux ceux qui n'ont pas aimé ce film, qui se ressent plus qu'il ne se comprend. Rarement la douleur de vivre a pu être exprimé avec tant de justesse dans la rage brute et crue qu'elle peut provoquer. La rage est le versant du desespoir, un fil du rasoir les sépare, ce film reste du côté de la rage, de l'énergie sans nier l'autre versant. Merci à Jalil Lespert, Sami Bouajila et Benoit Magimel (incroyable de justesse et de sincérité) et aux 2 formidables actrices que je ne connaissais pas. Il est a la fois effrayant et rassurant de voir que la nouvelle génération d'acteur (à laquelle j'ajouterais notamment Roschdy Zem et Marie José Croze) sait être le reflet des douleurs autant que de la rage de vivre de notre époque. On ne peut qu'admirer leur intégrité artistique dans cette société de compromission médiatique. Pour résumer un film qui se prend en pleine gueule, soit il fait résonner quelque chose, soit on le rejette complétement. On ne peut y rester indifférent.
Est-on ici encore victime des critiques de cinéma complaisants parce Jalil Lespert est un acteur, bon par ailleurs ? Dès le début du film, on sait qu'on a fait erreur. Je suis resté par respect pour la personne qui m'accompagnait qui a voulu donner "une chance" au film. Du grand n'importe quoi : prétentieux et ennuyeux...les critiques de nos magazines préférés ont-ils vraiment vu le film !? Un navet, un navet. Je suis furieux... une mention cependant pour Benoit Maginel et la musique.
Pouvez-vous passer ce conseil à Jalil Lespert: Monsieur, vous êtes un bon comédien. Arretez tout de suite de vouloir être cinéaste ! Votre travail est catastrophique. Au moins n'ecrivez pas le scénario. C'est ignoble de stéréotypes et de personnages mal digérés. Et puis cela donne un image pathétique du cinéma français.
Je sors tout juste du cinéma, et j'avoue que 24 MESURES m'a retourné ! Le film, qui suit les histoires de 4 personnages lors d'un 24 décembre, est sombre, mais puissant. Les histoires des personnages nous prennent aux tripes sans jamais nous lâcher un instant. Et petit bonus, la présence d'Archie Shepp, jazzman excpetionnel, dans le film ! Vite, vite, que Jalil Lespert nous prépare un nouveau film.
Voilà un film français sans inspiration et noir sans justification. Démuni d'inspiration, Lespert nous propose un film digne d'un étudiant en cinéma médiocre qui appliquerait à la lettre les recommandations de son professeur. Bourré de clichés et de poncifs, cette "oeuvre" ne présente aucun intérêt à part celui de perdre 10 euros.