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mickael l.
43 abonnés
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3,5
Publiée le 29 janvier 2021
Quelle beau film , Paris dans toute sa splendeur. C'est romantique, dramatique, une pointe d'humour. Chaque acteur joue chacun son rôle à merveille. Romain Duris très bon condamné par la maladie , Binoche est sublime en sœur protectrice, Dupontel très touchant en poissonnier, Lellouche donne une pointe d'humour, La tyrannique boulangère Viard surprend dans ce rôle , Lucchini fait du Lucchini ce qu'il lui va le mieux , La pétillante Mélanie Laurent est toute mimi , Cluzet bon mais un poil en retrait. Et tout les autres sont bons aussi . Bref j'ai passé un agréable moment. En prime un super B.O .
Comme l'a si bien dit un personnage à la fin du film "tout le monde râle, ils aiment râler, se plaindre, toujours. Ils sont inconscients, ils ne savent pas la chance qu'ils ont, ils respirent, ils marchent, ils courent". C'est un bon film, on y voit la vie quotidienne des parisiens. Avouons quand même que le décor a changé depuis 2008. Ce film narre la galère de tous les jours de chaque personne, que ce soit au Cameroun ou à Paris, même si l'ampleur n'est pas la même. Finalement, j'ai peur du temps qui passe, de la vieillesse qui marque nos rides, qui avance à grands pas, de la vie qui défile. Beau film qui nous pousse à faire de la rétrospection.
Très bien vu, comme d'habitude. Super casting . D'un realisme absolut, et des couches sociales de classes moyennes. Belle carte postale de Paris et ses habitants à un moment donné. Terriblement humain et beau.
Film choral réussi, Karin Viard en commerçante beauf, Lucchini en intellectuel dépressif, Sabrina Ouazani, Juliette Binoche (pour une fois touchante), Julie Ferrier, Albert Dupontel, Gilles Lellouche... une floppée de rôles taillés au cordeau, dans une belle émotion comme Klapish sait les façonner. Beau moment.
Klapish signe ici un film inégal qui peine à trouver un sujet. Projet des plus ambitieux, "Paris" brille dans sa 1ere partie grâce à sa galerie des personnages originaux et attachants ainsi qu'à la justesse de ses scènes(aussi bien drôle quand il montre Lucchini ramer chez son psy que grave quand Duris engueule sa soeur qui se laisse aller). Pourtant, dans sa 2nde partie, le film s'enlise pour paraitre au final (trop) long. La faute à un scénario qui n'avance plus ou qui se laisse embarquer dans des hisoires sans intérêt (le camerounais qui vient à Paris, les nanas qui "visitent" les entrepôts de Rungis...) et au traitement trop léger de certains personnages (notamment celui de Gilles Lellouche!). Dommage car, en plus de l'excellent 1er partie, le casting est l'atout principal de ce film. Mais là encore, quand certains nous offrent une prestation remarquable (Juliette Binoche parfaite, Fabrice Lucchini aussi drôle que touchant, Karin Viard hilarante...), les autres ont du mal à briller - malgré leur indéniable talent - tant leur personnage a manqué de place dans le film (François Cluzet, Albert Dupontel voire Romain Duris!). Au final, un film pas mal qui sublime Paris mais peut-être trop ambitieux pour Klapish...
On a connu Cédric Klapisch beaucoup plus incisif que cela. Mais où est donc passée la fougue désinvolte à laquelle il nous avait pourtant si bien habitués ? En tout cas une chose est sûre ; ce n’est pas dans ce terne et insignifiant "Paris" que l’on pourra espérer la retrouver. On se demande même ce que cette chronique simplette et larmoyante vient donc faire dans sa filmographie. Ce neuvième opus de la part du metteur en scène est réellement le genre de long-métrage se voulant grandiloquent mais qui au final ne fait qu’accumuler les maladresses. Tout d’abord, il fallait s’y attendre, le cinéaste tombe complètement dans le piège du film choral : "Paris" est une oeuvre beaucoup trop inégale dans sa composition. Il y a trop de personnages et peu sont suffisamment creusés pour susciter véritablement notre intérêt. Si bien que pour sauver la gaucherie de son scénario, certains d’entre eux s’éclipsent ou disparaissent comme par enchantement. Il en va de même pour les segments tour à tour chignards et plan-plan, voire même parfois énigmatiques (je pense notamment à la partie camerounaise, absolument inutile). Sorte de fourre-tout mal découpé où le casting est peut-être de taille mais les acteurs sans éclat (seules Juliette Binoche et surtout Karin Viard paraissent vraiment émerger). Pour son premier film à portraits croisés, le cinéaste a ainsi voulu trop en faire. Donc forcément à la fin ça déborde et ça dégouline.
Du bon Klapish . Toute cette nouvelle génération de réalisateurs que nous voyons depuis plus de 10 ans qui apporte un nouveau ton . Ni Pronfond , ni léger , traité avec une tonalité quel que soit le sujet qui n'ennuie pas . Un bon moment !
“Paris, je t’aime !” avait déjà déclaré Cédric Klapisch dans “Chacun cherche son chat”, où les déambulations de ses protagonistes lui servaient de prétexte pour filmer la capitale. Le voici qui remet ça aujourd’hui, après des détours par Barcelone, Londres et Saint-Pétersbourg (théâtres de “L’Auberge espagnole” puis des “Poupées russes”). Censé rendre hommage à cette ville que le metteur en scène aime, ainsi qu’à ses habitants, “Paris” est un film de chœur sur une histoire de cœur. Celui de Pierre, en attente d’une possible transplantation, qui observe les gens qui passent, redécouvrant ainsi les vertus de la vie, via celle des autres. Gravitent ainsi autour de lui un prof de fac amoureux d’une de ses élèves, son frère architecte, une boulangère un peu raciste sur les bords et beaucoup au milieu, des maraîchers… autant de personnages que Pierre sera amené à croiser. Ou pas. Force est donc de constater que Klapisch a au moins su éviter les grosses ficelles qui parasitent bon nombre de films choraux, lorsqu’il s’agit d’entremêler les destins. Mais se pose alors la question de l’utilité de certains segments, quand on voit que des personnages tel celui de Julie Ferrier sont sous-exploités, ou que d’autres, tout aussi courts, fleurent bon le cliché (la boulangère Karin Viard; Cluzet l’architecte qui représente le Paris de demain et a fondé une famille…). Ajoutons-y quelques scènes inutiles (la danse de Luchini) et vous obtenez un film trop court dans son développement des nombreuses histoires, et, paradoxalement, trop long. Centré sur l’intrigue de Romain Duris et Juliette Binoche (sublime), à laquelle il serait possible d’ajouter celle de Luchini er Mélanie Laurent, le long métrage aurait mieux tenu la distance. Surchargé de personnages comme le périph’ à l’heure de pointe, il apparaît trop ambitieux et inachevé. Et même si Klapisch y évite de filmer un Paris de carte postale, il perd largemenr le sien.
Un film choral où chaque personnage bénéficie d’une étude suffisamment profonde pour qu’on ait envie de suivre les tranches de vie de ces parisiens pendant 2h10. Dans le genre film choral, je suis définitivement davantage Klapisch (« Le Péril Jeune » (1995), « L’Auberge Espagnole » (2002), etc.) que Thompson (« La Bûche » (1999), « Fauteuils d’Orchestre » (2006) et « Le Code a Changé » (2009)) ! Ici, le casting français « 5 étoiles » est très bien utilisé et Julie Ferrier, parfaite, dans l’un des rôles les plus durs à jouer du film. L’action de « Paris » et du film « Le Code a Changé » se passent toutes les deux à Paris. Cependant, le décor est beaucoup plus beau dans le film de Cédric Klapisch que dans celui de Danièle Thompson, peut-être parce que Paris s’intéresse à des piétons et des deux-roues, là où Le Code a Changé est vu sous l’œil des automobilistes. De plus, l’amour est gai dans le film de Klapisch alors qu’il est plutôt triste - tromperies en séries - dans le film de Thompson. Cependant, on n’éprouve pas le plaisir assuré par « Le Cœur des Hommes ».
Cédric Klapisch aime décrire le tourbillon de la vie à travers une multitude de personnages concentrés dans un même lieu. « Paris », sorti en 2008, reprend à sa manière le concept de « Chacun cherche son chat ». Cette fois-ci, ce sont les rencontres effectuées par un homme malade (Romain Duris) qui permettent de brosser le portrait de gens ordinaires le plus souvent à la recherche de l’amour. Ce film choral est surtout l’occasion de mettre en scène une pléiade d’acteurs de renom (Juliette Binoche, Karin Viard, Fabrice Luchini, Albert Dupontel, François Cluzet, Gilles Lellouche, etc.). Pour le reste, seul l’hommage rendu à la ville lumière sous la forme d’un regard alternatif maintient un intérêt. Bref, une chronique soporifique sans grande saveur.
Toujours le même problème avec les films choraux : certaines histoires marchent moins bien que d'autres et ralentissent le récit ou empêchent certains personnages de se développer à leur aise. En plus, avec un casting 4 étoiles, lorsque des acteurs comme Cluzet, Dupontel ou Lellouche sont sous-exploités, c'est assez dommage. Le couple Duris-Binoche fonctionne par contre à merveille. Ensuite, Klapisch ne s'intéresse qu'à une classe de population, classe moyenne supérieure et ne semble placer le personnage du clandestin justement que pour éviter d'avoir à affronter ce reproche. Bref, un film très prévisible, de facture honnête pour ne pas dire moyenne. Un Klapisch mineur quoi.
Paris entremele le destin de personnages habitant tous notre belle capitale. Cependant, à force de rajouter toujours plus de personnages dont le destin n'est pas forcément mêlé(et certains que l'on voit à peine), l'histoire s'embrouille inutilement alors qu'elle aurait pu être réduite au couple Romain Duris - Juliette Binoche. Le film traine donc en longueur sur la fin. Dommage, pour un film qui avait la base pour faire beaucoup mieux...
Vraiment magnifique,ce film est très bien.Nous pouvons voir certains quartier de Paris ce qui est plutot bien. L'histoire de plusieurs personnages ayant des vies differentes qui se "rencontres" a la fin est une bonne idée et cela donne un plus au film.Il m'a fait pensé au film "collision" pour ce coté de prendre plusieurs personnes et de les faires "se rencontrer" a la fin. Le casting est superbe les acteurs/actrices jouent a merveille.Juliette binoche et Romain Duris sont merveilleux quand a Karine Viard elle m'a fait beaucoup rire dans sont role,quand a Fabrice Luchini toujours aussi bon et drole. Film a voir.
Paris de Klapish fait partie de ces films que l'on voit avec plaisir et reverra avec encore plus de plaisir dans 10 ou 20 ans. Tout a déjà était dit sur le professionnalisme de Klapish, des acteurs, etc. J'ajoute les clins d'oeil croisés avec le Cameroun, la traversée de Gibraltar, les SDF, la Grande Bibliothèque .... bref des aspects contemporains qui aideront à dater ce film qui ne reste pas que dans les clichés parisiens ( les amrchés, Montmartre, Rungis). Eh oui, je ne mets pas 4 étoiles parce que le Paris moderne y est trop peu présent. Insuffisamment présent. Mais c'est très personnel !
C'est aussi bien qu'un film de Leclouch qui ne saurait pas écrire. Mais lui sait écrire. Heureusement, les comédiens jouent bien main mince, quelle betise d'appeler un film PARIS quand la ville de Paris est moins bien filmée que dans un film américain. C'est horrible à écrire mais mince, il est nul ce film !!!