Ce reboot efface l’inefficacité de la réalisation de 2003, pénible description à s’endormir pendant 140 minutes du docteur super-héros vert de rage, Bruce Banner est l’incroyable Hulk joué par Edward Norton, un rôle juste. Le scénario reprend son historique, la colère source de ses maux le métamorphose en cette entité consciencieuse gargantuesque verdoyante le gris d’origine, une excitation au cœur qui bat anormalement et fait exploser la température. Inutile de rabâcher l’origin story du film d’Ang Lee, la mise en scène ridicule split screen destiné seulement pour les comics fans puristes, tout ceci zappé pour se concentrer dans l’action. Toujours l’air sérieux avant le rigolo Marvelisation, l’exilé chez les brésiliens afin de retrouver sa sérénité en pratiquant de l’art martial, la capoeira locale pour oublier la mélancolie romantique, une séparation difficile. Pendant ce temps, le cameo est transformé en ingurgitant de la limonade, l’accident industriel survenu, une erreur non rattrapée contenant une trace du super-sang héroïque. Le doc est pourchassé par l’armée nationale à sa tête, le général ex beau-père, ses expériences gouvernementales se frottent les mains avec cette trouvaille surpuissante, la machine de guerre est en marche, une radioactivité assimilé par l’humain spécial, c’est l’hybridation. Tomber en de mauvaise main, le super-vilain militaire en redemande, accro à la potion verte magico-diabolique, prêt à se diriger et semer la zizanie terrifiante au centre ville, le cassage tout sur son passage. Les combats sont époustouflants, deux pour le prix d’un, Hulk versus Abomination m’en bouche un coin impressionnant, il ne doit avoir qu’un vainqueur, le meilleur bon travail du réalisateur, son « Choc des titans » à couper le souffle. L’ombre du play-boy Tony Stark plane sur les suites en « Avengers », une équipe de super-héros-clowns, son armure de rêve militaire en cœur d’alliage de métal et or brillant high-tech, divers autres dérivés et futurs projets.