Et bien enfin, voilà un Hulk en chair et en os ! Louis Leterrier lui, a tout compris pour faire de son Hulk, un « Hulk épique digne de sa légende ». Premièrement, il nous sort une sorte de Remake où tout est expliqué dans un générique d’ouverture accompagné d’une B.O parfaitement orchestré par le compositeur Craig Armstrong (merci !) Louis Leterrier nous a pas ressortit toute la genèse du personnage de Bruce Banner dans sa première heure par exemple. Vu que c’est un Remake et que ça a déjà été « soi-disant » expliqué dans l’original de Ang Lee, Louis Letterrier a mis directement le tout dans un générique d’ouverture étant très bien expliqué, pas besoin de passer par quatre chemins pour comprendre sa genèse, c’est parfaitement expliqué en trois étapes claires, nettes et précises : un - expérience ratée dans un labo, deux - transformation des cellules mise aussi sur l’écran pour mieux comprendre sur le coup, et trois – le monstre se réveille en lui – puis hop basta ! Marvel fait son tour sur l’écran, place au tourment et à l’aventure du personnage par la suite. Deuxièmement, Louis Leterrier a créé un Hulk plus petit et moins gros, bon critère à voir et a absolument retenir. Même la couleur de sa peau fait vraiment stylée, surtout sous la pluie par exemple, magnifique. Sa version de Hulk a un « punch incroyable » d’où son titre du Remake très bien porté, au moins ce n’est pas mensongère, mais bien vrai. Oui j’en reviens au fait, son Hulk a un « punch incroyable », puissant, nerveux, faut pas l’embêter quoi, il est incontrôlable et ça se ressent tout au long du film. Même l’acteur Edward Norton ne veut pas réveiller le monstre qui est en lui, le personnage en a peur, là oui, on est vraiment devant le film avec le « demi-héros » Hulk dedans. C’est intense, palpitant, on veut en savoir plus sur ce qui va se passer. C’est dynamique à souhait (du Louis Leterrier quoi, ça se voit et ressent). L’échapper du moment pour éviter de nuire à son entourage personnel ou autre Edward Norton, faisant le parfait Bruce Banner tourmenté face au monde où il vie, il est d’ailleurs, « LE » meilleur Bruce Banner. Représentation parfaite du personnage. Les effets-spéciaux sont dignes de figurer parmi les meilleurs du genre, les scènes d’action décoiffent et là, tout le but oui, c’est bourrin, Hulk y fait de ce qu’il fait de mieux, tout casser, Hulk est fait pour être incontrôlable une fois transformé, tout ça est très bien mis en scène par Louis Leterrier tout au long du film sur chaque plans de scènes. On suit son parcours de « fugitif » d’où ce terme sur lui, abusé par le général qui lui par-contre, ne le poursuit pas pour mort ou dégât, mais pour avoir ce qu’il l’a en lui. En faire une arme, rien de personnel sur les blessures de sa fille à cause de l’expérience ratée dans le passé, non, non, il s’en fout, il veut le « pouvoir » de Hulk pour en faire une arme. Après, autre complication pour Bruce Banner, (Emil Blonsky) étant l’acteur Tim Roth fait le parfait méchant, il en veut toujours et encore plus, il veut prouver sa capacité parce qu’il a une certaine jalousie envers Bruce Banner et sa puissance, tout ça c’est dû surréaliste pour lui, il veut être l’humain (le monstre) sacré sur terre et veut dans les mêmes temps, absolument prouver à quel point il peut lui-même dépasser Bruce Banner en Hulk. Donc tout cela nous mène à une fin dantesque où il le prouve justement (enfin presque). Tim Roth étant dans une abomination monstrueuse a comme objectif à la fin (son objectif personnel) de tout casser, se montrer plus fort, surpasser tout le monde et pour ça, il attire Bruce Banner dans son filet, il réussit, détruit tout, humains, etc… Il veut se prouver à lui-même et aux autres que c’est lui qui dirige ce monde maintenant, tout est à ses pieds jusqu’à même tuer le général (William Hurt) et c’est là que Hulk intervient vite ayant un amour pour Betty Ross (Liv Tyler, parfaite aussi) étant aussi près d’une mort certaine, sont sauvés par ce fameux « demi-héros » qui ressent quand même quelque chose en soit, même en étant un monstre-gentil. Il ressent en soit un objectif et un sens vu qu’il y’a sa bien-aimée. Oui enfin bon, le remède qu’on lui a transmis dans son corps pour pouvoir se contrôler l’aide, mais quand même, y’a pas que ça, il sait avoir un fond mine de rien, de l’âme en lui se réveille donc. « L’abomination puissant pour détruire » et « Hulk puissant pour sauver (du moins, il fait ce qu’il peut) le monde ». Voilà l’une des l’objectivités du film, du moins dans sa partie. Oui j’ai raconté une grande partie du film, Mais Louis Leterrier lui, a vraiment tout compris dans le fond du personnage de Bruce Banner en mode normal, ou même transformé. Un mélange de décors et d’effets-spéciaux qui donne un panache prodigieux au film du début à la fin. Merci Louis pour ton film qui tiens du must et qui redonne vie à légende de Hulk en son âme !