Dans ma vie, il n'y a que deux réalisateurs qui ne m'ont jamais déçu, James Cameron et Christopher Nolan. Ce sont mes deux grands coups de cœur, et ils sont à l'origine de nombreux de mes films favoris. Et même si Interstellar n'en fait pas partie, il a une place importante dans mon cœur. Il s'agit sans doute d'un de mes films de science-fictions favoris. Interstellar est un film que j'ai longtemps attendu au ciné, et que je me suis empressé d'avoir en Blue Ray.
Le contexte de l'histoire est très bien pensée: les ressources de la Terre sont épuisés, et notre très chère planète se meurt. C'est dans cette idée de Christopher Nolan et son frère Jonathan ont écrit un scenario proche de la perfection. La première partie se déroulant sur Terre est intéressante, cependant, cette première heure peut s'avérer longue et certaines séquence ne sont pas très importantes dans l'histoire principale. J'aurai aimé qu'on parte plus vite dans l'espace mais ces longueurs ont un très bon avantage, elles nous font comprendre la relation entre Cooper et ses enfants (en particulier Murphy). Après la présentation du plan qui pourrait sauver l'espèce humaine, scène déchirante: la séparation entre Cooper et ses enfants. L'émotion est au rendez-vous, et le compositeur Hans Zimmer en profite pour nous sortir une partition touchante et magnifique. C'est alors qu'on se retrouve directement dans l'espace.
Bon, la première demi-heure de cette seconde partie est assez complexe. Elle a pour but de nous faire comprendre le fonctionnement d'un trou de verre. S’ensuit alors une scène magnifique, le passage dans ce fameux trou de verre. Cette scène est stressant mais merveilleuse à la fois, le vaisseau spatial tremble, la musique est oppressante, mais les effets spéciaux sont tellement incroyables qu'on est scotchés à notre siège.
Puis là on entre vraiment dans la partie intéressante du film, quand Cooper et son équipe visitent les différentes planètes. Après une première planète qui nous fait très peur (dans le sens: on a peur pour les personnages), on se rend compte que 27 années ont passées. Arrive alors une scène déchirante dans laquelle Cooper regarde les vidéos que ses enfants (devenus adulte alors que Cooper n'a pas vieilli) ont fait pour lui.
Puis, on retrouve deux sortes de séquences: une où on suit Cooper et son équipe à la recherche du spationaute Mann et une autre sur Terre où on suit Murphy tentant de trouver une solution pour sauver la Terre. Et je m’arrête sur les séquences avec Cooper et Mann (dont j'avais découvert l'identité de l'acteur au cinéma et qui m'avait agréablement surpris). Ces séquences se passent sur une planète immense et magnifique. Les scènes d'actions de ces séquences sont incroyables.
Surtout le combat entre Mann et Cooper
, de plus, Zimmer est toujours là pour nous faire encore plus vibrer avec ses musiques (longue vie à toi, Hans).
Pendant ce temps sur la Terre, l'histoire avance aussi, Murphy avance dans ses recherches mais son frère la freine dans son élan en pensant qu'elle perd la boule.
On passe alors de scène épiques dans l'espace, à des scène touchantes sur Terre.
Après, c'est l’apothéose! La tension monte encore plus et on se rend compte que déjà deux heures se sont écoulés. On a droit à une scène incroyable lorsque Cooper tente d'amarrer la navette (une des meilleurs scènes du film). Et puis d'un coup... on perd le fil de l'histoire.
Cooper se retrouve dans une dimension où il peut établir un contact avec sa fille
. J'avais eu du mal à comprendre cette séquence au cinéma. Mais quand je l'ai revu en Blue-Ray, tout me paraissait logique (à vous de faire votre propre théorie sur la fin). Après, on ne comprend plus très bien ce qui se passe. Je ne révélerai pas cette partie car c'est tout simplement indescriptible, on ne sait pas vraiment si la fin est bonne ou mauvaise. Suivez votre instinct, faites votre avis sur la fin, créez votre théorie, et alors vous serez capable de dire si la fin est bonne et si vous venez de passer l'un des plus grands moments du 7em art. 5/5 Voilà qui est dit!