Interstellar
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Caine78
Caine78

6 917 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 juin 2015
Très attendu comme tous les films de Christopher Nolan, « Interstellar » est peut-être une légère déception. C'est que le film est quand même parfois un peu lent, et sa volonté de vouloir être extrêmement crédible scientifiquement nuit parfois au rythme et à la compréhension d'une intrigue déjà pas d'une simplicité extrême. De plus, si certaines scènes sont belles, il faut quand même un (long) temps d'adaptation avant de rentrer de plein pied dans ce récit virant légèrement au mélodrame à plusieurs reprises. Enfin, si Matthew McConaughey et Jessica Chastain s'en sortent plutôt bien, Anne Hathaway doit composer avec un personnage mal exploité, limitant grandement son intérêt. Mais alors pourquoi quatre étoiles ? Et bien parce que malgré tout, le cinéaste fait preuve d'une vraie capacité à se renouveler, que ce soit à travers sa vision de l'espace ou des différentes situations auxquelles sont confrontées les héros, certaines s'avérant particulièrement (sur)prenantes. Surtout, Nolan parvient à nous scotcher à travers une dernière demi-heure superbe d'intensité émotionnelle et visuellement époustouflante, la superbe composition d'Hans Zimmer rendant l'instant encore plus mémorable. Au final, j'ai beau avoir de nombreuses réserves sur l'entreprise, je ne peux m'empêcher de la trouver puissante et séduisante, avec quelques réflexions qui m'auront marqué et un talent formel se confirmant de titre en titre chez l'auteur : en tout cas, une œuvre qui ne laisse pas indifférente, et donc une œuvre à voir.
Kiwi98
Kiwi98

270 abonnés 238 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 31 octobre 2014
Christopher Nolan est un des grands faiseurs de divertissement de notre époque et du cinéma contemporain. Il faut dire que depuis le succès inouï de "The Dark Knight" sa popularité à bondit en flèche et il récidive ensuite avec "Inception", labyrinthe onirique qui aura laissé son public sans voix. On reconnais quelques tiques dans le cinéma de Christopher Nolan, toujours une scène dans un hôpital (depuis "TDK") et toujours ce rapport père fils (également depuis "TDK") très abordé et surtout dans "Inception" qui dans ce domaine était un peu trop pathos.

Aujourd'hui le réalisateur désormais culte revient à ce qui semble être son film le plus ambitieux et qui a déchainé les attentes. Si "Interstellar" est bien écrit pas son frangin scénariste Jonathan Nolan c'était bien Steven Spielberg qui devait le mettre en boite mais ce dernier qui a laissé le projet dans les cartons pendant un très long bout de temps c'est vu contraint de passer la main. Le film raconte l'histoire d'explorateurs qui vont devoir parcourir l'univers et le temps afin de découvrir des planètes propice à la conquête de l'homme, car la Terre elle se meurt, plus de nourriture, l'oxygène également s'y fait rare.

C'est donc un récit héroïque et métaphysique qu'est "Interstellar", mais peut on résumé ce film à une quête de la vie ? Probablement car il va s'agir de vivre, vivre aux confins de l'univers, dans des espaces insoupçonnables ou il faudra lutter pour y arriver en un seul morceau. La première image du film le résume représentant un modèle réduit de navette spatiale sous une couche de poussièreUn espace ou le temps est un obstacle incompréhensible et imprévisible et ou le néant n'existe pas. On a l'impression que Nolan lui meme nous donne sa version de l'espace, sa vision d'en haut car souvent le film n'est qu'une théorie reposant sur des faits non avérés et c'est là qu'on comprend l'audace "d'Interstellare". Devant des séquence impressionnantes et sans fondement, Nolan peut ainsi tout se permettre. Pour lui l'espace est l'amour car l'amour est infini. C'est n'est pas un univers exact mais l'univers selon Nolan, Nolan qui finalement ne vise pas plus haut que le divertissement de masse.

Une interprétation de l'univers très complexe qui laisse pratiquement sans voix, de part sa rationalité et ce sentiment que rien ne s'arrête, on visite des planètes et des paysages à proprement parler magnifiques, ou les nuages sont gelés comme des icebergs mais ne tombent pas au sol, comme si quelque chose les retenait comme un pilier invisible. Hanz Zimmer signe quand à lui sa plus belle partition depuis "La Ligne Rouge" de Terrence Malick, ses orges provoquent une exaltation et une immersion totale jusqu'à nous trotter dans la tête pendant des heures entières, et on en perd les mots. On est également mit sur orbite, à la manière d'un Afonso Cuaron, Nolan nous met en état d'apesanteur malgré le fait qu'il n'y ait que quelques plans de l'espace, quelque part il est dommage de ne pas ressentir cette sensation d'infini, cette sensation que l'espace est sans frontière, on ne ressent pas cela et c'est probablement le défaut du film le plus conséquent car Nolan préfère filmer les personnages, ils sont toujours entre deux mures, que ce soit des vagues allant jusqu'à la stratosphère, un ciel de glace ou les parois du vaisseau, il est ainsi impossible pour le film de devenir véritablement grandiose et magnifique dans son exploration du temps. Le tout est aussi trop brutal, ce qui devrait prendre des semaines dure quelques secondes et on passe d'un espace à un autre d'une façon si brutal qu'on ne sait parfois pas ou on est.

Mais si le film est beau à se présenter comme un trip cosmique "Interstellar" est surtout un drame entre son père et ses enfants, c'est un mélo chuchoté mais entendu, les enjeux sont micros petits et vieux comme le monde, s'emparer d'une idée très cinématographique qu'est de faire pleurer et camoufler le tout dans un infini néant et le silence de l'espace entre le froideur démesurée de Kubrick et un doux Spielberg.

Au niveau du casting on aura jamais vu Matthew McConaughey aussi bon (et c'est pas un fan qui parle), sa performance provoque une émotion d'éloignement et de solitude, il campe un homme amoureux de ses enfants et ne voulant que leur bien mais qui dès le décollage va se voir bien seul sans jamais comprendre ce qui l'entoure. Comme le disait Chris Nolan c'est un film sur des personnages, des personnages attachants qui vont devoir trouver la voie et expliquer les raisons de leur présence.

Malheureusement le film se remplie tout seul de défauts qu'il aurait pus largement éviter, acteurs jouant parfois mal (salut Mackenzie Foy et Jessica Chastain), effets spéciaux trop numériques et donc visibles (la séquence des vagues) et surtout cette sensation que ça passe trop vite, comme si chaque scènes ne s'achevait pas totalement, c'est parfois très brutal mais toujours pardonnable du fait que ce ne sont que des détails n'influent que très peu l'harmonie du film et le spectateur.

"Interstellar" parce que la Terre est belle, parce que chaque bouffés d'aire est une chance, parce que nous ne savons pas ce qui se trouve là haut, parce que le temps est l'inconnu, parce que l'amour est infini, parce que chaque relations humaines est une nébuleuse, parce que tous ce que nous savons n'est pas applicable.

… Epoustouflant.
EricDebarnot
EricDebarnot

213 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 10 novembre 2014
A force d'encenser le cinéma de Christopher Nolan, souvent bien au-delà de ses véritables qualités (c'était déjà flagrant avec "Dark Knight Returns"), on devait logiquement en arriver au plantage complet de "Interstellar" : la mégalomanie fait toujours mauvais ménage avec le talent limité... Et Nolan n'est, malgré ses ambitions délirantes, ni Kubrick ni Tarkovski, deux "grands" abondamment cités dans le fond comme dans la forme de cette étouffante et laborieuse pièce montée qu'est "Interstellar" ! Le pire est qu'il n'est même pas Cuaron, et que le vertige physique absolu de "Gravity" semble perpétuellement inatteignable ici, tant Nolan ne patauge pas seulement dans ses idées (toutes petites, ses idées, on est loin de la métaphysique quand on passe son temps à opposer le fait de vouloir sauver sa famile au destin de l'humanité toute entière : niveau dissertation de 3ème, peut-être ?), mais aussi dans sa réalisation, qui n'arrive quasiment jamais à transcender un scénario bavard, trop complexe, inutilement chargé de "twists" comme un vulgaire blockbuster US standard. Alors, oui, quand même, il y a quelques scènes (sur trois heures de film, quand même) à sauver, en particulier lors de la belle ouverture du film, et également lors du moment clé dans le tesseract du trou noir. Oui, comme il faut remercier le cinéma US pour ses tout petits miracles, on est heureux de ne voir pas débarquer à la fin cette explication "divine" qui menaçait depuis un moment, ou encore du fait que Nolan abandonne en route ses âneries sur l'Amour comme "nième dimension". C'est bien, mais c'est terriblement peu au milieu de trois heures d'ennui.
Der Metzgermeister
Der Metzgermeister

40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 novembre 2014
Vu avant hier et je n'ai pas été déçu. Autant remettre les choses dans leur contexte : Interstellar était le film le plus attendu de l'année. le retour de Nolan se faisait grandement attendre. La pression a dû grandir de jour en jour : un trailer n'a pas t-il été posté un avant sa sortie ? Non franchement, que de travail et d'application de la part du réalisateur d'Inception. je ne vais pas le sucer sur des kilomètres sur cette critique, mais j'affirmerai juste que Nolan fait d'hors et déjà partie des très grands du cinéma. Explorant au maximum les possibilités, les idées et les réflexions, Nolan avait déjà traiter de sujets récurrents ( la mémoire pour Memento ou encore le rêve pour Inception ) mais ici, il est question de pouvoir coloniser une planète habitable, après que la notre ai trop longtemps souffert de dégâts écologique si l'on peut dire, située dans un trou de ver, portail de toutes nouvelles galaxies. Là encore Nolan se balade : Filmant merveilleusement bien, alliant sublimes effets visuels à de superbes partitions signée Hans Zimmer qui pour le coup s'est surpassé ( Rien que le thème joué à l'orgue est d'une beauté sidérante ), dirigeant foutrement bien une palette d'acteur de renommée, Nolan fait du cinéma. Matthew McConaughey est vraiment saisissant, bon j'avoue ne pas avoir apprécier sa prestation en VO mais autant dire tout de suite que ça lui vaudra une nouvelle nomination aux Oscars, comme à Hathaway d'ailleurs. Seul quelques infimes défauts subsistent : je citerai juste la remarque Cooper à sa fille qui lui fait penser à l'idée ( avec un grand sourire ) que qu'il reviendrait peut être quand elle aurait le même age que lui... Mais bon sang mais c'est horrible de plaisanter là dessus ! Bref, faire crier McConaughey quand celui-ci tombe avec son vaisseau de la vague géante était d'assez mauvais gout, et la prétendu baston entre lui et Damon se rapproche plus de la bagarre amicale. Au final, le dernier film de Nolan offre deux fin possible, dont celui de la boucle temporel, typique de Nolan de laisser les spectateur dans le doute le plus total. Bref, un grand moment.
Torrance1980
Torrance1980

20 abonnés 109 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 novembre 2014
Un nouveau Nolan suscite toujours beaucoup d’engouement, que ce soit chez les fans ou chez le spectateur lambda, l’attente est énorme."Interstellar" n’échappe pas à la règle et je dois avouer que j’étais de ceux qui plaçaient beaucoup d’espoir dans ce film. Verdict, le film m’a beaucoup plu, sans pour autant m’avoir réellement sublimé comme je l’aurais espéré. D’un point de vue visuel, le film est irréprochable, représentant à merveille l’immensité de l’espace et sa beauté cosmique. Tirant sur la corde de la crédibilité et d’une pseudo réalité, l’imagerie fantasmée de certains détails et les couleurs rendent le contenu varié, ce qui n’était pas le cas avec "Gravity" qui m’avait un peu ennuyé. Immersif à souhait, grâce notamment à une partition inspirée de Hans Zimmer, "Interstellar" amène à se confronter à l’inconnu et à se placer en tant que survivant, ce qui provoque des instants forts en intensité et en tension. Le rythme quoiqu'un peu lent dans le première acte, s’intensifie au fur et à mesure des événements, même si le film se permet quelques scènes de transition dont certaines me paraissaient parfois un peu trop longues. Le film a la particularité de jouer avec les émotions du spectateur, traversant une palette d’émotions assez riche, transmettant des leçons de vie certes parfois assez grossières, mais qui ne laissent jamais réellement indifférent, ce qui le différencie beaucoup du « 2001 » de Kubrick. Nolan offre un montage intéressant dans sa structure, bâtissant une volonté de garder toutes les cartes en mains pour nous surprendre. Il parsème son récit de sous-entendus, gérant à merveille le système du « Set up / Play off ». A travers une écriture subtile, décomplexant ses propos scientifiques pour mieux accentuer son paroxysme métaphysique et psychique à la complexité outrancière, Nolan exprime ses interrogations et ses obsessions. Ici, c’est le temps qui a un intérêt tout particulier, bravant les notions purement scientifiques et rationnelles. Son ombre pourchasse notre héros piégé par ce sentiment de vouloir être présent, tout en étant déterminé à s’échapper pour retrouver ceux qu’il aime. Ici, le temps représente la peur, la peur de voir vieillir et mourir, la peur de ne pas pouvoir être présent, de ne pas partager. Ce côté tragique évolue à travers le personnage de la fille qui illustre avec sensibilité la figure de témoin. Cette situation nous pousse à nous questionner sur notre rôle et sur notre monde qui se meurt et représente notre unique habitacle. Côté performance, Matthew McConaughey est très bon dans ce rôle de père déchiré entre sa passion et sa fille. Anne Hathaway et Jessica Chastain sont toutes deux bouleversantes et Michael Caine est une nouvelle fois brillant. J’ai par contre une petite réserve sur le choix de spoiler: Matt Damon
, qui malgré qu’il le joue bien, ne m’a pas convaincu dans ce rôle de scientifique. Je trouve sa présence anecdotique, même gratuite. En bref," Interstellar" n’est pas un authentique chef d’œuvre, mais un grand film de SF qui explore des thématiques proprement uniques et innovantes. Imposant une véritable démesure dans sa narration pour mieux nous perdre dans les méandres de ce récit quantique, Nolan a joliment réussi son pari.
SuperMadara
SuperMadara

90 abonnés 935 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 10 février 2015
Une formidable odyssée spatiale et humaine assez différent de la filmographie connu de Chris Nolan, a la mise en scène magistrale et ambitieuse, porté par un cast solide et conçu comme un drame familial spatial prenant et surprenant. Dense et ambitieux, le scénario raconte le départ dans l'espace de Cooper, un ex-astronaute qui protège sa famille d'une fin de l'humanité proche, et qui va devoir avec une petite équipe traversé un trou de ver pour trouver une nouvelle planète habitable a l'homme, un point de départ assez réaliste mais qui cache l'immense profondeur de l'histoire, qui se veut très métaphorique et symbolique sur l'homme et ses ambitions, mais aussi défendant des valeurs certes naives mais plus qu'honorable comme l'amour ou les liens avec les autres, tout en ajoutant du suspense, de la découverte et des surprises de qualité. Rising star du moment, Matthew McConaughey prend le lead avec une performance sérieuse, capable d'émouvoir sur des scènes importantes, soutenu par l'ensemble du cast très "sérieux" dans leurs façons de jouer et avec une belle performance du cameo surprise (ou pas). Cinéaste ambitieux et immense dans ses mises en scènes, Christopher Nolan maitrise cette déferlante de sublimes effets spéciaux et arrive a lier le mélodrame humaniste a l'immensité spatiale, y trouvant une résonance convaincante, et de plus bien aider par la B.O surprenante et agréablement réussi d'Hans Zimmer.
Un drame humain et spatial, qui réussit a transporter grâce a la réussite de tout ce qu'il ambitionne de nous montrer durant 2h50.
8 Infinity 8
8 Infinity 8

52 abonnés 12 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 mai 2015
En sortant de la séance , j'étais mitigée. D'un coté ce films était , pour moi , une franche réussite et d'un autre coté je n'arrivais pas à lui mettre 5/5.

J'ai compris que c'était un véritable chef d'oeuvre ( toujours selon moi ) quand 3 jours après je n’arrêtais pas d'y penser. Puis au bout d'une semaine j'avais déjà envie de le revoir ( ce que j'ai fait ) !

Le film est visuellement très beau avec de géniaux effets spéciaux et à cela s'ajoute un excellent casting.
Matthew McConaughey à su m'émouvoir et à vraiment été spectaculaire. Ses scènes avec la très prometteuse Mackenzie Foy étaient très belles.
Les relations du film sont bien travaillées spécialement celle père-fille.
La BO de Hans Zimmer est magnifique également et je n'arrive pas à comprendre comment on peut faire une BO si juste en ayant pas vu le film ou lu l'intégralité du scénario !
J'ai vraiment adoré la fin qui m'a très légèrement rappelée la fin d'Abyss de James Cameron et j'ai trouvé qu'elle s'accordait très bien au reste du film et à son scénario unique. Scénario qui , d'ailleurs , est très recherché je trouve et je n'ai pas vu les 3h passer !

Bref , un film magnifiques autant au niveau de la BO , du casting ou du scénario ! A voir !

5/5
fandecaoch
fandecaoch

1 068 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 novembre 2014
Interstellar (critique sans spoil) : Vu en AP au Grand Rex, j’en sors avec des frissons et une impression que j’ai vu un grand film. Car oui, il est tout simplement grandiose, magistral, intelligent (sans être compliqué), créatif avec une pointe d’humour bien placé, c’est dingue à dire mais je connais les films de Nolan par cœur et il arrive encore à me surprendre. Sa nouvelle œuvre est maitrisée de A à Z avec un univers crédible. Pourtant, le pitch de départ est excellent mais pas original car le Terre n’a pu de ressource donc une équipe d’astronaute vont aller a la conquête de l’espace, je vous en dis pas plus. Donc voila, sauvé le monde… c’est du déjà vu mais l’écriture et l’univers du film est une richesse exemplaire. Il y a beaucoup de rebondissement, un que j’ai découvert au milieu du film mais c’est parce que je connais la narration de Nolan. Mais pour les autres, je suis restés bouche b. Et l’émotion et la tension monte crescendo des moments calmes mais surtout pas mal de moment d’anthologie. Du a une ambiance sonore qui atteint la perfection et des musiques signées Hans Zimmers qui est à son apogée, la musiques avec les orgues : juste épique. Et puis, il faut dire que la réalisation, c’est du grand art. Encore une fois, Nolan maitrise tous. Pourtant, au début, ça commence de façon classique et modeste, mais après, dans l’espace, juste whouaa mais encore une fois, les spectaculaires effets spéciaux ne fondent pas faux, ça fait très réalistes et immersifs : chapeau l’artiste. Et pour finir, les acteurs sont tous j’ai bien dis tous impeccables et il y a un casting de pro : Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine… Et leurs personnages sont soignées, j’ai adoré la relation du héros avec sa fille en relation avec le temps… Donc voila, avec Nolan, j’ai l’impression de voir des films différents et uniques et c’est ça qui fait sa grand force.
Silence ça tourne
Silence ça tourne

24 abonnés 188 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 12 novembre 2014
Interstellar, le nouveau film attendu de Christopher Nolan. Après son excellent "Le prestige" et ces chefs d'oeuvre "Memento", La trilogie " The dark knight" et "Inception", Interstellar serait-il à ce niveau là? Pour moi oui!
Chaque film de Nolan traite une sorte de thème. Pour Mémento ces la mémoire, pour Inception ces le rêve et pour Interstellar ces le temps. Ce nouveau film raconte en gros que la fin du monde est irréversible, et quatre personnes doivent partir à la recherche d'une planète habitable pour l'espèce humaine. Cooper laisse sa famille et part dans cette expédition essentielle à la survie de l'espèce humaine.
Ce film est un énorme travail de scientifique de la part de Christopher Nolan. Le scénario du film est bien ficelé et surtout génialissime. Par contre le film s'avère trop complexe et fait part de quelques longueurs due à des dialogues trop compliqués qui peut faire perdre l'attention du spectateur. Malgré cela, ce film de science fiction, ce qui est rare, possède un grand réalisme. L'espace est finement retranscrite par de belle image et surtout p spoiler: ar l'absence de son dans l'espace qui crée une drôle de sensation très plaisante.
Le film donne de grande émotion grâce à des scène d'une force sentimentale impressionante, qui marque. Dans ce film on retrouve bien le style de Christopher Nolan. Matthew Mcconaughey qui est un super acteur, génialissime dans son rôle.
Interstellar, un ovni qu'on en voit pas tout les jours au cinéma. Une force émotionnelle impressionante, un grand scénario, un chef d'oeuvre !
Game-Of-Television
Game-Of-Television

31 abonnés 164 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 novembre 2014
Christopher Nolan, l'homme ou je redoutais son tout nouveau film tant attendu par les fans depuis un gros moment (comme tout ses films évidemment ... sauf que j'ai lâché le filons avec ma grosse déception sur ''The Dark Knight Rises''), j'y suis allé sans savoir de quoi en attendre de cette production ... ''Interstellarisé''. Je suis tombé de haut, très sincèrement, j'ai vécu une expérience inédite et spectaculaire. J'ai vu le film deux fois, ma vision n'a pas changé et cette dernière m'a fait d'avantage aimé ce film, après, Nolan nous fait du Nolan, c'est sa patte ce sont ses qualités et ses défauts, et bien que je ne sois pas très calé sur l'astrophysique ou tout autre chose, je ne me suis pas trop pris la tête avec le réalisme ou la ''vérité'' des sujets qu'il traite dans son nouveau métrage. On y découvre une nouvelle facette du réalisateur, on y entend un Hans Zimmer hors pair et pratiquement différent de son style habituel (ces derniers temps c'était pas mal de mélodies bruyantes et agressives, là on a le droit à l'orgue et la douceur tout en gardant un aspect ''épique''). Bref, une fois de plus la trame scénaristique peu paraître complexe, parfois illogique par ce qui a été placé dans les premières 45 minutes mais franchement, ce film est un orgasme auditif, visuel, émotionnel et scénaristique, pour vous dire je ne m'attendais pas du tout à cette fin (pourtant pour ''Le Prestige'' j'avais déjà une idée dès le départ et elle s'est avérée vraie, pour TDKR n'en parlons même pas...). Ce n'est pas un documentaire c'est de la fiction, ce qui veux dire que le réalisateur est libre d'y apporter sa vision des choses, sur un sujet qu'il lui tenais vraiment à cœur (inutile de comparer son film avec celui de Kubrick, bien que ce soit son film préféré et qu'il y ai certaines similitudes entre eux ... ils n'ont pas vraiment le même ''but'' en clair). Les acteurs sont géniaux, tous sans exception, même les mômes c'est pour dire, la musique est absolument magnifique et grandiose, le voyage Interstellaire est grandement réussit (en tout cas, j'ai réussit à rentrer dedans à fond) même s'il manque quelques plans de plus sur l'espace, car il est vrai qu'il y en a assez peu. Quelques petits points noirs tout de même, pour le film le plus long de Nolan je n'ai pas pu m’empêcher de trouver la première demi-heure assez molle, ainsi que quelques explications scientifiques un peu rocambolesque ... mais sérieusement, j'en ai eu des étoiles pleins les yeux, une tension tellement prenante, des scènes absolument grandioses qui rentrerons sans doute dans l'histoire du cinéma et cette émotion, cette fin, difficile de ne pas chavirer tellement c'est beau. Bon, avec le temps nous aurons ce que vaudra ce film mais pour l'instant, je pense d'un point de vue personnel qu'il est un cran au dessus de Inception, et vachement au dessus de son TDKR... Un film qu'il faut avoir vu, encore plus si tu aimes l'espace, ses mystères et son charme, on ne peut avoir le même avis, et surtout faire son possible pour éviter le moindre spoil ... non sérieusement, même un tout petit truc de rien, faites vous votre propre opinion car niveau Blockbuster on se détache assez tout de même, malgré ce que certains disent. Monsieur Nolan, bravo tu as regagné mon estime, difficile de redescendre de la haut après séance tant c'était transcendant, j'en voulais d'un film comme ça en plus, peut-être la plus grosse claque que j'ai prise depuis un certains temps mais je laisse le temps faire les choses, et voir si je ne me suis pas trop emporté (malgré deux visionnages).
Julien D
Julien D

1 228 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 novembre 2014
Si son précédent film, Inception, a été un succès planétaire, qui lui a permis d’être connu pour autre chose que pour sa trilogie Batman, qu’il a de fait rapidement achevé avec un troisième opus bâclé, c’est parce que Christopher Nolan, épaulé de son frère Jonathan en guise de scénariste, a su détourner les règles physiques de temps et de gravité à des fins cinématographiques de toutes beautés. C’est à nouveau ce qu’il fait, mais cette fois en mettant en pratique les dernières avancées en matière de physique quantique, et en particulier la thermodynamique des trous noirs et la théorie des cordes, pour justifier un scénario complexe mais cohérent ainsi que des effets spéciaux d’une qualité visuelle éblouissante. Si, aujourd’hui, les avancées numériques nous ont blasés de la découverte et de la surenchère d’images retouchées, le fait de savoir que Nolan a entièrement tourné son film en pellicule, l’obligeant à utiliser des procédés optiques ou chimiques pour nous offrir des scènes d’espace d’une telle magnificence, rend son travail d’autant plus remarquable, et fait d’Interstellar un hommage plus poussé au travail d’orfèvre qui permit à Stanley Kubrick de nous offrir son 2001, L’odyssée de l’espace. Car, oui, il apparait comme incontestable qu’il s’agit là d’un film très inspiré par le chef d’œuvre de 1968. Un hommage peut-être un trop appuyé, tant le nombre de plans ou de situations renvoyant directement à 2001 est surabondant, sans compter les références directes, sans doute est-ce d’ailleurs là le principal reproche que l’on puisse faire à ce nouveau pilier du sous-genre qu’est le space-opéra, et pourtant, en choisissant de justifier son propos par des données scientifiques plutôt que par de la poésie métaphysique, Nolan va le sens contraire du processus de Kubrick. L’utilisation de la pellicule, ainsi que la photographie concoctée par Hoyte Van Hoytema (qui, quelques mois plus tôt, a su faire de Her un film visuellement irréprochable) permet à toute la partie du long-métrage se déroulant sur Terre d’apparaitre dans de splendides couleurs saturées, cinématographiquement associées à un sentiment de mélancolie, appuyant ainsi sur le message alarmiste de cette anticipation, tandis que les scènes dans l’espace profitent d’une dimension épique elle-même surlignée par les musiques composée par un Hans Zimmer que l’on avait plus vu aussi inspiré depuis quelques temps. Coté casting, là aussi c’est un sans-faute puisque, en plus de Mickael Caine, maintenant grand habitué des films de Nolan, et d’Anne Hattaway, elle aussi déjà présente dans The Dark Knight Rises, le recours aux deux stars montantes Matthew McConaughey et Jessica Chastain ont été d’excellents choix pour faire de leurs rôles des figures mémorables (on regrettera que Wes Bentley et Casey Affleck n’aient en revanche, dans des rôles plus secondaires, pas eu l’occasion d’exprimer leur talent). Au final, même si ce « drame épique d’aventures et d’exploration » (comme était, en son temps, vendu 2001, L’odyssée de l’espace sur son affiche) semblera pour certains alourdi par la complexité des théories scientifiques sur lesquels il repose, il ne fait aucun doute qu’Interstellar laissera derrière lui une marque durable dans l’approche de la science-fiction réaliste.
Joe D.
Joe D.

56 abonnés 45 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 novembre 2014
Interstellar, où le film le plus étrange de Christopher Nolan. Je suis ressorti de la séance sans ne savoir réellement que penser de ce film. Du recul était nécessaire pour peser le pour et le contre de ce qu'en presque 3 heures Christopher Nolan nous a montré. Le pitch à savoir, quelques astronautes doivent partir dans l'espace à la recherche d'une nouvelle planète habitable, face à une planète terre qui se désagrège de plus en plus, et qui menace l'extinction de l'humanité, n'est pas une nouveauté en soi. Ce thème a déjà été traité dans plusieurs films.
Alors qu'en est il de ce fameux "Interstellar" considéré comme un nouveau chef d'oeuvre de la science fiction pour certains, d'un plagiat de l'univers du domaine de la Science Fiction déjà abordé ??
Eh bien, force est avant tout d'admirer la volonté de Christopher Nolan de tenter de rendre le film accessibme à tout public, un public qui n'y connaîtrait rien ni à la théorie de la relativité, à la mécanique quantique, et aux trous de noirs, par l'explication d'un trou de ver, L'utilisation d'un trou de ver permettrait le voyage d'un point de l'espace à un autre (déplacement dans l'espace), le voyage d'un point à l'autre du temps (déplacement dans le temps) et le voyage d'un point de l'espace-temps à un autre (déplacement à travers l'espace et en même temps à travers le temps). A travers ce trou de ver apparût il y a 48 ans, dans un contexte d'une planète Terre au bord de l'agonie (poussière meutrière, perte des valeurs sociales etc..), qui se trouve en orbite autour de Saturne. Une navette spatiale part dans l'espace avec pour mission de retrouver les explorateurs de la mission Lazare, une série de capsules habitées envoyées à travers le trou de ver pour étudier une douzaine de planètes potentiellement colonisables. La mission Lazare a renvoyé des données depuis trois planètes intéressantes : celles explorées par les astronautes Miller, Edmund et Mann. Deux scénarios de colonisation seraient alors mis en œuvre : une évacuation générale de la Terre, qui est l'objectif recherché, ou, en cas d'échec, une colonisation s'appuyant sur le développement in vitro d'embryons humains congelés. Ce second plan ne sauverait pas la population de la Terre, mais offrirait une seconde chance à l'espèce humaine.

Force est d'admettre que Nolan va chercher à nous fournir une explication (rationnelle ou non) à ces phénomènes scientifiques qui se produisent dans l'espace. C'est peut être un peu le soucis du film d'ailleurs, excepté si nous sommes calés sur la théorie des cordes, et toute l'implication qui relève des interprétations du phénomène de trou de ver, Nolan passe trop de temps à nous expliquer via le docteur Amélia Brand (Anne Hathaway) toutes ces théories, qui au final, vont plus faire décrocher le spectateur que comprendre réellement, le but initial.
Qu'en est il de l'exploration de ces mondes ?? Eh bien, je dois avouer que la photographie est superbe, et à travers le trou de ver traversés par nos héros, que ce soit la planète Mills (avec de magnifiques effets spéciaux de gigantesques vagues) ou la planète Mann (Planète de glace, hostile et arride à l'épanouissement humain), Les plans de Gargantua (le trou noir) entouré d'une courronne gravitationnelle sont très réussi, et nous avons vraiment une impression de vide et de chaos. La planète Saturne est magnifiquement représenté. Seulement voilà, les plans de la fusée spatiale et du vaisseau "l'Endurance" volant à travers l'espace sont trop accroché, aux bords du vaisseau, ce qui donne une sensation de frustration, car à l'instar de Gravity (esthétiquement magnifique mais avec un scénario creux), ici nous n'apercevons pas énormement de choses de cet espace. spoiler: Après, j'ai trouvé quelques scènes réellement peu crédibles et mal faîtes (notamment la scène d'arrimage manuel du docteur Mann du vaisseau rangers à l'Endurance, on dirait du carton qui tente de s'imbriquer, pour le coup je trouve que ça fait très réalisation amatrice).
.Mais passons ces détails.

La prestation des acteurs : si Michael Caine est comme d'habitude parfait, et qu''Anne Hathaway est convaincante, j'ai trouvé l'acteur principal qui joue le rôle de Cooper, ce père de famille cultivateur et veuf, très fade. En effet, Matthew Mcconaughey nous interprête, comme souvent, une prestation plutôt fade, creuse, sans réel expression faciale qui se démarque. La scène où il pleure spoiler: car 23 ans se sont écoulés et qu'il voit que ses enfants ont grandi, lui laissant des messages alors que lui était coincé sur la planète Mills, avec une relativité du temps où 1heure équivaut à 7 ans
, sonne faux, on voit bien qu'il surjoue complètement. Il ne paraît pas crédible, et à l'instar de films récents comme Mud, où sa prestation s'était amélioré, il redevient l'acteur de marbre que l'on connaît. Ceci handicape beaucoup le film, car du coup, il est difficile de ressentir de l'empathie pour Cooper.
Jessica Chastain est loin d'interpreter son rôle avec brio, on sent qu'elle est mal dirigée et c'est dommage, car la petite Murphy (fille de Cooper) interprété par Mackenzie Coy, est plus convaincante, que son alter égo adulte. Cette gamine a un fort potentiel tant au niveau de son interprétation que son rôle primordial dans le film. Malheureusement, Chastain ne nous retransmet par cette force complice et unique entre la petite Murphy et son père Cooper.
D'autres acteurs sont aussi représentés dans Interstellar mais pas assez développé à mon sens, Wes Bentley, Topher Grace, et même l'excellent Casey Affleck spoiler: (représentant Tom le fils à Cooper ayant grandi)
, ont un impact mineur sur le film.
Esthétiquement, les robots qui suivent l'expédition de Cooper sont étrangement fait, mais ils font surtout référence au monolithe de 2001 l'odyssée de l'espace. Je pense que c'est un petit clin d'oeil volontaire de Nolan, et c'est bien assumé de sa part.
Là, est d'ailleurs tout le problème, les gens voudraient absolument le comparer à 2001 l'odyssée de l'espace, ou à Solaris, mais ce film a sa propre identité. Il faut arrêter de toujours vouloir mystifier 2001 l'odyssée de l'espace, comme si tout film de Science Fiction parlant du voyage interstellaire, et de l'évolution de l'humanité selon Darwin, devait forcément être comparé à 2001 l'odyssée de l'espace de Kubrick.

Pour moi, le film de Nolan "Interstellar" a au moins le mérite d'assumer, malgré la lourdeur de ses explications scientifiques comme justification sa propre voie sur la théorie de la relativité et l'évolutio humaine. C'est beaucoup plus simple et accessible.

Il est intéressant de remarquer que Nolan, a voulu montrer toute la perfidie de la nature humaine, pensant d'abord à sa propre survie spoiler: avant la recolonisation d'être du futurs, pouvant ranimer sur une autre planète la vie.
. En ce sens, il est impossible de ne pas tomber dans du manichéisme volontaire et même prévisible de certains personnages spoiler: (Le docteur Brand senior (Michael Mann) mégalo cupide, prêt à sacrifier l'existence humaine, et le docteur Mann, jouant les bons samaritains pour révéler sa véritable nature égoïste, prêt à tout pour retourner sur terre, quitte à abandonner Brand et Cooper).
. De plus, il est impossible de ne pas voir de manichéisme aussi entre Tom et Murphy dont la rivalité et la façon d'aborder les choses, diffèrent totalement, Tom, considérant que son père l'a abandonné, et qu'il préférait Murphy (plus intuitive) que lui, plutôt terre à terre.
En ce sens, il est intéressant de voir la symbolique pour Cooper de Tom et Murhpy, puisqu'il finit par être aspiré par le trou noir, laissant une chance à Brand de coloniser la planère Elmuth, il est représenté comme une force supérieure, spoiler: (qui par la théorie des cordes, via le técérath va se retrouver dans un lieu où la gravité n'a plus lieu, dans un monde en 5 dimensions, dont il pourra diriger les actions présent, passé, futur, et agir sur le continum espace temps pour le modifier). Il est représenté tel le Messie, un être supérieur tel un Dieu qui par ses actions, dans la bibliothèque de Murphy, définirait l'avenir de l'humanité. En ce sens, il serait possible de comparer Tom et Murph à Caïn et Abel. Tom ne tuera pas sa soeur comme Caïn l'a fait dans la mythologie, mais il est envieux et jaloux de la complicité de sa soeur avec son père. Tom représenterait l'image nihiliste du Cooper du début du film, blasé et n'ayant plus foi en l'humanité, et d'ailleurs cultivateur (comme Caïn), et Murph serait la représentation d'un Cooper qui par less paradoxes temporelles, et les décallages du temps avec les trous de ver, a appris à avoir foi, dans le jugement et la subtilité de compréhension de sa fille. Il pense à l'avenir de l'humanité.
.

Les facilités scénaristiques sont aussi malheureusement présent, spoiler: notamment le "fantôme" de Murphy dont on devine rapidement ce qu'il en est à mesure que le film avance, tout comme la préparation pour le décollage de la fusée. Cela est fait vite, le décompte se faisant sur un fondu enchainé de Cooper qui quitte ses enfants pour aller remplir sa mission dans l'espace
. Peut être que Nolan n'a pas jugé nécessaire de nous montrer la préparation, mais cela est malgré tout une facilité scénaristique, Tout comme le retour de Cooper et d'Amelia auprès de Romilly, le 3ème explorateur spatiale. spoiler: Celui ci en leur absence sur Mills les a attendu 23 ans, et pourtant on dirait que tout est normal, comme si de rien n'était, alors que rester 23 ans seul dans l'espace rend complètement fou, comme l'est devenu le Docteur Mann sur la planète de glace, mention à un Matt Damon qu'on attendait absolument pas mais qui se révèle jouer juste.


Enfin, la scène de Cooper dans le trou noir est plus subtil qu'il n'y paraît à mon sens. spoiler: Ayant pénétré dans le trou noir, il se retrouve à l'intérieur d'une structure virtuelle, un Tesseract (cube à quatre dimensions) qui lui permet d'entrer en contact avec sa fille à travers l'espace-temps, à plusieurs moments en même temps, et de lui transmettre des données quantiques à l'aide de TARS le robot. Tandis que le robot prononce la phase ambigüe « Les êtres du Bulk ferment le Tesseract », Cooper imagine que ce sont les humains du futur qui l'on emmené là, qui ont placé le trou de ver près de Saturne, dans le but de sauver l'humanité. Seulement un trou noir a un champ gravitationnel tel qu’il attire tout ce qui passe à sa portée, y compris la lumière, et empêche toute forme de matière de s'en échapper, ce qui implique la relativité générale. Cooper comprend qu'il maîtrise un univers à 5 dimensions, que des forces supérieurs (hommes du futur ??) lui permettent de communiquer avec sa fille en langage morse, en poussant les livres de sa bibliothèque, afin qu'elle comprenne que le "fantôme" c'est lui même. Murphy ayant compris avec le morse des aiguilles de la montre dont Cooper actionne le mécanisme, via la distorsion du temps, résout l'équation de feu le docteur Brand, et permet de sauver l'humanité en l'envoyant dans l'espace via des capsules aménagées. Cooper se réveille, il a 124 ans, et va voir sa fille de presque 100 ans vieille et sur le point de mourrir. Cela résume, la notion selon Nolan que l'Amour est plus fort que le temps et l'espace, et qu'il résout les solutions, un amour inconditionnelle père - fille. Mais réfléchissons un peu, Cela aurait il vraiment un sens de trouver la facilité scénaristique de l'amour comme prétexte à sauver l'humanité, qui recolonisera une planète, donc faire une boucle du temps, puisque l'homme ne prend jamais conscience de ses erreurs. Personnellement, je ne pense pas que cette interprétation soit la bonne, Nolan avec Inception a su nous faire douter avec le coup de la toupie à la fin, et là il en est de même, trop d'évidence tue l'évidence. Selon moi, vu que Cooper se sacrifie, et rentre dans le trou noir, il devrait être anéanti, détruit et coincé par la masse gravitationnelle. Ne serait ce pas plus judicieux, de penser qu'il est en train de vivre une NDE, une expérience de Mort imminente, le poussant à voir dans ses derniers retranchements ses enfants, et surtout Murphy, et imaginant lui apporter la solution pour que tout redevienne possible, quant à résoudre l'équation qui leur permettrait de quitter la terre via la NASA ?? N'oublions pas ce que le docteur Mann dit à Cooper lorsqu'il essaye de tuer ce dernier pour s'enfuir. Il a cru mourrir pas mal de fois, et dans un soubresot juste avant la mort, le cerveau se surpasse pour suivre une intuition, et lui faire voir un fragment de seconde ce qu'il chérit le plus, en l'occurence Murphy
. Pour ma part, c'est bien une fin ouverte que Nolan nous apporte ici, spoiler: car tout ce qui se passe sur la station de sauvetage sonne faux et n'as pas vraiment de sens
. Libre à chacun d'interpêter sa vision du film, mais je trouve ça brillant de la part de Nolan. Ainsi, il est intéressant de constater que Nolan s'est vraiment penché sur le sujet, en effet, il est dit dans la philosophie du voyage dans le temps, que "Les incidents sont incroyablement rares lorsque le tissu de la quatrième dimension est corrompu. Si un univers tangant se produit, il sera hautement instable, ne soutenant la vie que pour une poignée de semaines. Eventuellement elle s'effondrera sur elle-même, formant un trou noir au sein de l'univers primaire, capable de détruire toute existence". Ceci est clairement ce qui s'est passé avec la création du trou de ver. Enfin, ma théorie sur Cooper dans le trou noir sappuie sur cette phrase "Le Mort Manipulé plaçera un Piège d'Assurance, le Récepteur Vivant devant à tout prix assurer le destin de l'humanité".

En résumé, un très bon film de Science Fiction, que Nolan nous a réalisé ici, malgré quelques incohérences, et des thématiques trop poussées, compliquées, avec une volonté de justification qui relativise tout. Un film très ambitieux, beau, une odysée magistrale dans l'espace, et le temps, avec une superbe photographie. Malgré tout, il manque ce petit degré d'inventivité personnel que Nolan avait su trouver via Inception, et on pourra déplorer les nombreuses références auxquelles Interstellar fait allusion dans sa structure narrative. Donc ce n'est pas encore un chef d'oeuvre.
Yahya D.
Yahya D.

69 abonnés 87 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 février 2015
Très bon film de science fiction , c'est une sorte de gravity mais en plus profond que ce soit dans le scénario que dans la forme , le film nous transporte dans des dimension à s'en perdre , mais grâce au maître du blockbuster Christopher Nolan , c'est de l’émotion , de l’angoisse , des frissons qu'ils nous fait parvenir. Bref un film à voir .
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 5 novembre 2014
Nouveau chef d'œuvre de Nolan , le film est plus "humain " que ses autres réalisation. Histoire extraordinaire , image extraordinaire , acteur extraordinaire . Ce film restera dans les mémoires .
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 9 novembre 2014
Difficile de noter un tel film tant nous sommes noyés dans ces concepts astrophysiques complexes, forcés alors de faire entièrement confiance à Nolan. Ceci étant fait le résultat est une nouvelle fois épatant, fort émotionnellement et visuellement et remarquablement interprété ! Grandiose.
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