Interstellar
Note moyenne
4,5
84731 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Interstellar ?

4 375 critiques spectateurs

5
2136 critiques
4
1154 critiques
3
449 critiques
2
320 critiques
1
144 critiques
0
172 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
reymi586
reymi586

492 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 novembre 2014
Un film très difficile à noter. Sur le coup j'ai eu du mal à me dire si j'avais aimé ou non. Un sentiment bizarre a envahit la salle à la fin du film, on reste dubitatif devant cet ovni. Mais assez vite, on réalise que l'on vient de voir quelque chose de grand. Ce film est hors-norme, on est au-delà d'un simple film en fait, au delà du cinéma. Y'a vraiment qu'un génie comme Christopher Nolan qui peut nous pondre une histoire pareille. Bon je ne pense pas avoir compris 10% des propos tenus tout le long du film, mais quelle imagination. Il faut vraiment casser des barrières et voir au delà du convenu pour monter cette histoire. Et cette histoire hors norme, pour être parfaite, avait besoin d'une part de grands effets spéciaux et d'un casting parfait. Au niveau effets spéciaux on pouvait faire confiance à Nolan après avoir vu Inception ou The Dark Knight. Encore une fois c'est impressionnant, les différents mondes créés sont tous aussi géniaux et beaux les uns que les autres et l'espace, parfaitement recréé nous donne le vertige. Et d'autre part, le casting. Il pourrait se résumer à un nom : Matthew McConaughey. Ce mec est juste ouf, il transmet tellement d'émotions et nous fait tellement croire ce qu'il veut quand il joue. En cinq ans il est devenu un des deux ou trois meilleurs acteurs d'Hollywood. Mais ça n'aurait pas été drôle s'il n'était pas accompagné d'excellents seconds rôles. D'abord Jessica Chastain que je trouve bouleversante, tout comme la petite fille qui joue son rôle petite, mais aussi Anne Hathaway, que je n'aime pourtant pas beaucoup d'habitude, le grand Michael Caine, Casey Affleck et un spécial guest assez surprenant... Une sacrée expérience que l'on vit devant ce film. On dira que c'est quand même très long et que ça blablate beaucoup, mais ça ne m'a pas déranger, tellement l'histoire était prenante. Un grand bravo Mr Nolan !
shindu77
shindu77

96 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 novembre 2014
Excellent film de C.Nolan ! Casting 4 étoiles ! Film spatiale mais pas que. L'aventure et la famille sont parmi les thèmes du film. 2h50 de grand cinéma, de grand spectacle mais ce n'est pas qu'un bluckboster. A voir absolument !
Diane M.
Diane M.

58 abonnés 113 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 février 2015
Le génie Nolan a encore frappé. Je crois qu'il n'y a que cela à dire. Interstellar est un pur chef d'oeuvre, un voyage émotionnel qui nous emporte immédiatement pour nous laisser sans voix et époustouflés au bout de ces trois heures qui passent aussi rapidement qu'une seule. Je crois que jamais je n'avais ressenti une telle émotion devant un film, à tel point que moi qui ne pleure jamais au cinéma, j'ai du retenir mes larmes à la fin de la projection, une fois la pression accumulée redescendue. Durant trois heures, on s'inquiète avec les personnages, on sursaute avec les personnages, on respire avec les personnages, on vit avec les personnages. C'est une immersion totale, qui se termine par un final en apothéose, d'une maîtrise absolue et d'une poésie infinie. Je sais que beaucoup critiquent la dernière demi heure du film. En ce qui me concerne, c'est ce que j'ai préféré, et de très loin. Comment pourrait-il en être autrement ? spoiler: Se dire que Cooper a fait tout ce chemin à travers la galaxie, a vécu toutes ces décennies loin de sa fille, pour au final se retrouver là où tout à commencé, dans la chambre de Murph... C'est d'une intelligence incroyable. Et tout dans ce final est parfait : le "fantôme" qui est en fait Cooper, les être du futur qui sont les humains eux même, cette magnifique représentation du trou noir avec la matérialisation du temps, voir de l'amour même... Il n'y a absolument rien à redire, si ce n'est que ce final quasi philosophique est tout simplement sublime.

Comme toujours, Nolan nous offre une oeuvre profonde, avec une vraie réflexion sur le sens de la vie, sur l'amour, sur le monde en général, et on sort de la projection avec un million de questions dans la tête. C'est, à mon avis, son film le plus personnel, et j'ai eu l'impression d'assister à un exposé de la vision qu'à Nolan du monde, une vision que je partage complètement et qui me touche profondément. D'ailleurs, les moments d'émotions sont nombreux ( spoiler: lorsque Cooper quitte sa fille, avec cette magnifique phrase "Un parent est le fantôme de l'avenir de ses enfants", lorsque Cooper regarde les vidéos de son fils qui a grandi, ou encore lorsqu'il retrouve enfin sa fille à la fin
), et sont amplifiés par la musique absolument magnifique de Hans Zimmer qui après quelques déceptions revient ENFIN en force et nous prouve toute l'étendue de son talent.
Mais il faut également que je parle des acteurs. Comme d'habitude chez Nolan, ils sont absolument parfaits : Matthew McConaughey est bouleversant, Anne Hathaway est particulièrement touchante, Jessica Chastain est très juste, Michael Caine est impérial, et même la jeune Mackenzie Foy est impressionnante et nous prouve qu'elle est un jeune talent à suivre de très près durant les prochaines années. Le film tient aussi sur leurs prestations, et aucun ne déçoit.
Bref, comme d'habitude, je suis en total désaccord avec les critiques. Cela ne devrait plus m'étonner maintenant, mais je ne comprends pas pourquoi autant de personnes crachent ainsi sur le film. Peut être ne l'ont-ils pas compris... Peut-être sont-ils trop ancrés dans leur monde de préjugés pour se laisser porter par une oeuvre aussi poétique et aussi symbolique. Toujours est-il que pour moi, Nolan est et restera pour longtemps encore l'un des, si ce n'est LE, meilleur conteur de ce siècle, et mon réalisateur préféré. Et Interstellar est un bijou absolu, qu'il ne faut absolument pas rater !
À Crocs D’Écrans
À Crocs D’Écrans

193 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 novembre 2014
Le dernier film de science-fiction dans l’espace très bien fait était Gravity (sorti en octobre 2013, de Alfonso Cuarón avec Sandra Bullock et George Clooney): C’est simple, Interstellar le fait oublier totalement ! Ce film a une ampleur, une aura, que peu de films ont. Il nous offre des images à couper le souffle, réduisant l’Homme à presque rien face à l’immensité qui nous entoure, on ressent le sentiment de solitude dans l’espace, on est oppressé, bouche-bée, le rythme est assez lent ce qui pourrait freiner l’enthousiasme de certains, mais le tout est tellement envoutant qu’on ne le voit pas passer. Après tout n’est pas parfait, le scénario aurait pu être mieux… Mais ça serait vraiment pour chercher la petite bête tant le film est vraiment réussi. Bref, un grand spectacle !
J-Daniels
J-Daniels

18 abonnés 288 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 19 janvier 2015
Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel film, un film qui vous transporte, qui vous fait décoller et sur lequel vous réfléchissez bien longtemps après la fin de la séance . Au début, on suit sans trop se poser de questions, l'histoire se met doucement en place et on ne comprend pas grand chose hormis le fait que notre bonne vieille Terre n'est plus très accueillante et que l'humanité a abandonné ses rêves de grandeur pour se consacrer à sa propre survie . Puis tout d'un coup, le choc, le tournant décisif de l'histoire accompagné par la somptueuse musique de Hans Zimmer vous colle au fond de votre siège et vous file une vague de frissons, c'est le signe, vous êtes en train de regarder un chef-d'oeuvre . Cette sensation de contempler une merveille du 7ème art ne vous quittera plus jusqu'à la fin du film . Embarqué à bord d'un vaisseau spatial pour traverser notre système solaire, puis aller au-delà, aux confins du temps et de l'espace, il n'y a alors plus qu'à admirer un cosmos extraordinaire . Mais le tour de force de "Interstellar" est de nous impressionner par le gigantisme de l'univers tout en restant au cœur de ce qui fait l'humanité, l'amour, la famille, notre rapport à la vie, à la mort, à notre espèce, qui sommes nous?, où allons nous?, des questions parfaitement traitées sans niaiseries, parti pris ni blabla gonflant . Pour nous servir cette merveille, un Matthew McConaughey magistral tiraillé entre ses rêves, son devoir et sa famille, lequel est suppléé à merveille par Anne Hathaway, Jessica Chastain mais aussi Michael Caine et Matt Damon . Je l'ai déjà cité, mais Hans Zimmer est ici au sommet de son art, rarement musique aura été aussi essentielle dans un film . Enfin, que dire du travail de Christopher Nolan, avec une réalisation parfaite de bout en bout et des effets spéciaux extraordinaires . Après le trilogie "Batman" et "Inception", il s'affirme comme l'un des meilleurs réalisateurs de sa génération, l'un de ceux qui marqueront l'histoire du cinéma . En conclusion, vous l'aurez compris, "Interstellar" est une pépite, un film qu'il faut absolument voir, avec une précision cependant, il s'agit du genre de film qu'il faut normalement voir au cinéma, si vous n'avez pas eu cette chance, prévoyez le plus grand écran et la meilleure installation sonore dont vous disposez, le regarder sur un écran d'ordinateur dans une qualité douteuse lui ferait perdre toute sa magie et ce serait vraiment du gâchis .
Plume231
Plume231

3 993 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 27 novembre 2014
Ce qui est bien avec Christopher Nolan, c'est que tout ce qu'il fait est forcément génial, est forcément un chef d'oeuvre qui va forcément révolutionner l'Histoire du cinéma, etc...etc... Je dis ça, j'ai beaucoup aimé "Inception", je ne crache pas sur la trilogie de "Batman" et je trouve regrettable qu'un petit thriller efficace comme "Following" ne soit pas plus connu, donc je suis loin de détester Nolan mais je le trouve juste considérablement surestimé.
Et ce n'est pas "Interstellar" qui va me faire changer d'avis. Le réalisateur a peut-être été entouré d'une armada de scientifiques pour la conception , je n'arrive à avoir une impression autre que Nolan utilise comme alibi la physique pour cacher des milliers d'invraisemblances. Je suis sûr qu'à chaque invraisemblance relevée, on me répondrait de manière lapidaire que je dis cela parce que j'y connais rien à la physique.
Autrement si Matthew McConaughey, Michael Caine, Jessica Chastain ont des personnages consistants, sans que ce soit extraordinaire non plus, Anne Hathaway est très transparente dans un personnage creux.
Bon pour le positif, le scénario ne manque pas d'ambition, les effets spéciaux sont parfaits, comme d'habitude chez Nolan, et la BO d'Hans Zimmer assure, même s'il n'est pas au sommet de son inspiration car son meilleur ici c'est quand il pompe Bach, et l'ensemble se regarde sans (trop !!!) d'ennui.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 25 novembre 2014
D'abord, je me suis dit, j'y vais pas, en voyant la bande annonce. Et puis, les critiques avaient l'air vraiment bonnes et il me restait une place à utiliser qui allait se périmer.
Alors go!
Enième film de propagande américaine, où le placement de produit principal semble encore être la bannière étoilée.
spoiler: C'est donc l'histoire d'un type qui, après avoir abandonné ses enfants dans une scène aussi improbable que ratée, s'envole vers l'espace pour trouver une nouvelle planète. Si, c'est possible, grâce à un trou de verre (sorte de Stargate dans l'espace) dont seuls les américains avaient connaissance, et même qu'ils y ont déjà envoyé plusieurs vaisseaux spatiaux pour explorer les possibilités de vie… hum… c'est pas moi c'est le scénario. Alors sur place ils choisissent qui ils vont visiter parmi les différentes missions précédentes. Et évidemment ils choisissent le méchant qu'est tombé sur la mauvaise planète en leur faisant croire que c'était la bonne et qui veut les tuer pour s'en échapper. Ne me demandez pas pourquoi, puisqu'il pourrait s'en échapper sans les tuer. Bref, évidemment il meurt (le méchant) et les deux personnages principaux en réchappe de justesse et le fermier surdoué (oui parce qu'il s'occupe d'une ferme mais c'est aussi le meilleur pilote que la NASA ait jamais eu (dixit le vieux professeur qui est à la base du projet), malheureusement il a crashé un appareil et après c'était pas la joie alors vlan il a été fermier! Et donc, le fermier surdoué disais-je, là, pour lâcher du leste, il se jette avec le robot carré (ha! Oui, je n'avais pas parlé des robot carrés (parallélépipèdes rectangles, pour être précis). C'est presque le truc le plus original du film) qui a un sens de l'humour réglable, dans un trou noir pour se retrouver derrière la bibliothèque de la chambre de sa fille! (en passant, une sacré bibliothèque si l'on considère la vétusté de la petite ferme en planches de bois au milieu des champs ravagés par les tempêtes de sable ainsi que l'intérieur rustique et sommaire de la baraque). Là, il pousse des livres et on assiste à la même scène qu'au début quand sa fille disait voir des fantômes qui jouaient avec ses livres sans que ça n'intéresse ou n'effraie personne. En fait c'était son père qui tentait de lui envoyer un message. Et là il recommence à pousser les livres pour le même message dont il sait qu'il ne tiendra pas compte puisque c'est pour ça qu'il en est là… (en passant, la théorie de l'oeuf et de la poule s'impose alors à nous). Et du coup, on comprend que dans les trous noirs y'a possibilité de voyager dans la dimension du temps. Ce qu'on supposait bien avant puisqu'évidemment il y a eu quelques cours accélérés au fil des séquences où l'on découvre l'endroit secret où est construit le vaisseau. D'ailleurs j'adore la scène où la salle de réunion s'ouvre sur le pas de tir à 20 ou 30 mètres des fusées. Mais on comprend aussi qu'on devient "fantôme" en passant dans les trous noirs avec la possibilité de se retrouver derrière une bibliothèque… au milieu de l'Arkansas (ou du Wyoming ou je ne sais où…) et ça, ils ne le savaient pas à la base secrète. Enfin, passons… finalement, le type ne meurt pas (sans blague?). Lui et son robot carré préféré se retrouvent dans un hôpital sous les fenêtres duquel il y a un terrain de base-ball rutilant, où de joyeux bambins se divertissent sous un soleil permanent. Mais le terrain est dans un tube gigantesque, alors le type fermier mais pilote de l'espace demande où il est. On lui répond qu'il est dans un vaisseau spatial en orbite autour de Saturne et que sa fille, mourante à cause de son grand âge veut le voir. Il va donc voir la vieille dame, et là, j'avoue qu'il y a quelque chose de troublant. M'enfin, 2 heures 45 et des millions d'effets spéciaux et d'approximations en tout genre pour ça… Bref!

Entre Solaris, Stargate, Gravity et Star trek, avec un petit côté film parapsychologique, Interstellar est une mixture indigeste où l'on s'ennuie parfois. Du recyclage en somme. Si c'est bien pour la planète, c'est peu stimulant pour nos neurones. Mais ça permet une fois de plus de se moquer de l'imaginaire hollywoodien, comme on se moque de la télé réalité.
Sauf que de nombreux critiques ont encensé le film, notamment pour son ambition visuelle… Donc, c'est acté? On ne commente le cinéma hollywoodien que par ses qualités?
Sans moi.
THE-CHECKER
THE-CHECKER

113 abonnés 713 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 décembre 2014
Peu de films ont la capacité de transporter le spectateur au delà de l'écran sur lequel ils sont projetés.
Peu de réalisateurs peuvent dire autant avec si peu d'artifices, exprimant une humilité proportionnelle à la puissance de leur propos.

S'il lui fallait prouver encore une fois l'immensité de son talent, Christopher Nolan peut se targuer d'avoir livré l'un des films les plus grandioses qui soient, de la trempe des cadors d'antan, mais à des années lumières (c'est le cas de le dire) de la prétention factuelle des types ayant oubliés en cours de route qu'ils ne faisaient QUE du cinéma (et Oui Stanley, elle est pour toi celle là!) .

Exagérément comparé à 2001 (quand en vérité il faudrait chercher plus du coté de Contact), Interstellar se dispense des oripeaux du cru (le dernier acte du film de Kubrick notamment) pour mieux se concentrer sur le coeur d'une thématique gravitant autour de l'Homme et plus particulièrement sur le lien existant entre un père (Matthew Maccounaghey) et sa fille.

Porté toute en retenue par un des plus beaux scores du décidément surprenant Hans Zimmer (dont les notes ne ressemblent en rien à celles qu'il a pu produire jusque là) le film alterne les purs moments d'émotions (le départ de Cooper, les spoiler: messages des proches vieillissants reçus
...) avec les plans contemplatifs tout simplement fabuleux d'un vaisseau dérivant minuscule dans l'immensité d'un espace vide de sons, sur lesquels ont été prodigieusement apposés le bruit du tonnerre, conférant à l'ensemble une portée symbolique inouïe, véritable poésie cinématographique!!

Fidèle à lui même, Nolan construit son film sur une multitude de faux semblants.
A commencer par cette histoire d'exploration spatiale tout d'abord.

Car de voyage interstellaire en vérité, il n'en est guère question.
Et c'est bien là où réside toute la particularité d'un type qui aura pourtant dit énormément tout au long de sa carrière (du politiquement très incorrect en plus!), sans jamais asséner son discours avec l'autoritarisme quasi hystérique de certains propagandistes actuels (genre "Znyder" à l'Allemande de type IIIème Reich) mais bien au contraire avec le flegme tout Britannique qu'on lui connait (le passage sur les missions Apollo et leurs conclusions politiques

C'est que la vérité, tels les fameux dossiers X, est en effet ailleurs.

Comment ne pas voir en effet dans cette odyssée digne d'Ulysse 31, bien plus métaphysique que l'on voudrait le croire, une évocation à peine voilée d'un dessein quasi Christique transcendé par l'amour que les siens lui portent et dont la vocation est justement de sauver l'humanité d'un destin funeste.

En cela, les vidéos de Casey Affleck ne sonnent elles pas comme des prières montant vers le ciel?
Que dire également du spoiler: projet Lazare et de la résurrection d'un Matt Damon endormi dans un simili sarcophage pleurant à chaudes larmes dans les bras de son sauveur
.

spoiler: Sans parler bien évidemment d'un monde meilleur "au ciel" et le retour d'entre les morts d'un bienfaiteur se sacrifiant pour le salut de l'humanité, mû par un amour matérialisé sous les dehors d'une chambre d'enfant dont le moyen de communication n'est autre qu'une Bible imagée (« bible » venant du grec ancien "ta biblia" un substantif au pluriel qui signifie « les livres », bibliothèque contenant en évidence le Fléau de Stephen King traitant déjà d'une forme d'Apocalypse)
.

Alors quoi? Nolan porte parole dissimulé de l'Eglise?
Que Neni!
La force du bonhomme résidant justement dans son humilité, se borner à cette interprétation c'est obligatoirement dévaluer ce recours aux symboles qui le caractérise.

Le caractère éminemment scientifique de l'affaire ne peut qu'inciter à la recherche de la connaissance comme un moyen d'élever sa conscience au moins autant que le pan spirituel évoqué.

Véritable invitation à la découverte (autant du monde, que de soit même) Interstellar se veut non seulement un rappel à l'ordre aux volontés de conquêtes présomptueuses et lâches, dépourvues de morales ( spoiler: le professeur Mann
) mais ouvertement le voeu pieux d'un auteur n'ayant que trop conscience de la gravité dans laquelle se trouve la société moderne (accessoirement les USA) affichant ostensiblement un "in god we trust" sur les dollars tirant désormais plus sur le rouge que sur le vert (le spangled banner déchiré flottant au dessus de celui du projet Lazare) .

Une volonté de tout détruire pour tout recommencer déjà évoquée dans The Dark Knight (le fameuse jungle Birmane abritant le voleur, brûlée pour mettre fin à ses agissements...) "le problème avec le projet Lazare étant qu'il faille mourir pour ressusciter" dixit Cooper ou...Nolan.

Un film donc, nécessairement emprunt d'espoir, se concluant en forme d'optimisme aux effluves oniriques évidents (la structure made in Inception de la station spatiale finale) traduisant peut être implicitement un regard moins salutaire sur le devenir de l'humanité (si cette dernière vision idéaliste n'était en fait que les réminiscences de conscience d'un Matthew Macconaughey dérivant seul et à bout de souffle dans le néant) qu'un simple film ne peut raisonnablement pas transcender (erreur justement commise par le Tree of life de Malick

Reste malgré tout une fabuleuse main tendue, d'un type qui a vu et qui propose modestement de partager son expérience à son public, par écran interposé ( spoiler: le fameux contact entre le Cooper du futur et le Professeur Brandt au début de la mission
) ou l'avènement d'une rencontre du "quatrième type" sans doute, dans un univers où le temps, nous est définitivement compté...
Baptistos
Baptistos

71 abonnés 705 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 avril 2015
Je ne pensais pas aller voir Interstellar en m'imaginant que ce serait le meilleur film de l'année...et pourtant c'est le cas, surtout qu'il y a eu un sacré paquet de bons films sorti cette année au cinéma, mais je choisis Interstellar comme meilleur film de l'année. Pourquoi ? Tout simplement parce que des films comme Interstellar on n'en voit pas tout les jours, on n'en voit même rarement. On est hypnotisé malgré la longueur ( 2h50 ) et le temps de démarrage assez long. Ce film, uniquement inspirée de la grande imagination de Christopher Nolan qui nous sort une fois encore une œuvre magistrale, un moment grandiose et envoûtant moment de cinéma, nous plongeant ainsi dans les majestueuses et immenses portes de l'espace dont le spectateur se souviendra encore longtemps de ce magnifique voyage. Je ne saurais vous préciser les arguments qui vous pousseront à aller voir ce film, je ne saurais l'expliquer mais je peux vous dire que c'est inévitable d'aller voir ce film. Complexe mais bien expliqué, ce film est remarquable, sensationnelle...et je pèse mes mots. Il y a de l'émotion, l'ambiance est captivante, envoûtante et les musiques sont frissonnantes, sublimes. L'histoire est tout simplement incroyable et les acteurs sont épatants au point de mérité un Oscar. Nolan signe là une pure merveille, un bijou et devient maintenant mon réalisateur préféré.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 janvier 2015
Film le plus attendu de l'année par bon nombre de spectateurs moi y compris, "Interstellar", le plus ambitieux des films de Nolan, a évidemment tout d'un film de Nolan. Une réalisation académique mais efficace, Zimmer à la musique, mais surtout cette obstination à représenter le plus fidèlement possible la réalité en premier lieu. Et de là découle un peu le fait que ce "Interstellar", même si la note en dit long sur mon ressenti global, est bien plus imparfait qu'un "Inception" ou qu'un "Dark Knight" parce que pour celui-ci, j'ai des choses à y redire sans pour autant aller enculer les mouches. Nolan est visiblement un homme de sciences et le moins qu'on puisse dire c'est que cela se voit dans son film plus qu'aucun des autres de sa filmographie. Le fait est que le commun des mortels n'est pas forcément au courant de tout ce qui touche aux trous de vers, équations gravitationnelles et autres paradoxes temporels avant d'aller voir le film, donc Nolan explique. Et je ne m'en plaint pas, moi qui ait arrêté les maths après la seconde. Sauf que du coup des trucs à dire, ça en fait beaucoup pour nos pauvres personnages, Nolan préférant sur-expliquer que jouer sur le "ta gueule c'est scientifique" même si je ne doute pas de la crédibilité de ce que le film avance, ce qui est louable mais déshumanise un peu les personnages (les I.A. qui se permettent de lancer des vannes étant peut-être les plus "humains" du lot, paradoxal, en tout cas leur design est génial) qui n'ont pas le temps de parler d'autre chose: la relation entre la fille Brandt et son père par exemple gagnerait à être un peu mise en avant de quelques lignes de dialogues, d'autant que quand c'est le cas le tout a quelque fois l'air d'une rédac de philo autour d'un café, plus encore que d'habitude chez Nolan ("l'amour transcende les dimensions", mouais...). Pour le coup l'exposition de "Inception", elle, n'était pas néfaste pour les personnages. Et puis paraphraser sans cesse l'action enlève sérieusement du cachet à certaines scènes, où tout cela coule de source pour le spectateur qui aimerait mieux qu'on le laisse faire marcher son cerveau en paix, surtout la partie "imagination". Là je pense en particulier à la scène de la "bibliothèque", ce qui ont vu le film comprendront. Pour en finir avec les reproches, Wally Pfister s'étant absenté pour réaliser cette merde de "Transcendance", une poignée de choix hasardeux de réalisation sont à noter, mais rien de méchant. Surtout quand on compare aux nombres de plans dits "décroche-mâchoires" qui retranscrivent à merveille la sensation d'isolement que procure l'espace, le fait d'être plus loin de chez soi que l'on ne l'a jamais été, mais surtout l'aspect infini de l'espace, le tout dans un pur crescendo. D'ailleurs "Interstellar" fait pas mal penser à "Inception" pour cette raison: plus le personnage s'enfonce dans l'inconnu (l'infinité de l'espace ou les méandres de l'esprit humain) moins il est certain de rentrer un jour chez lui, une sensation extrêmement dérangeante et fascinante dans laquelle Nolan est décidément passé maître. Bon,le film m'a laissé "sceptique" pendant un moment, je n'arrivais pas à écarter les deux ou trois défauts du film de ma tête. J'ai quand même depuis le début adoré la vision de l'apocalypse par Nolan, qui a plus l'image d'une lente agonie là où elle est le plus souvent décrite comme brusque. J'adore aussi les thèmes du film, en particulier l'incapacité de l'humain à raisonner en tant qu'espèce, seulement en tant qu'individu, et sa volonté de survivre par tous les moyens, de quelque façon que ce soit. En ce sens le personnage joué par une vedette surprise est extrêmement intéressant, même si voir l'acteur en question à l'écran m'a un peu sorti du film: c'est un de ces acteurs si connus et si omniprésents qu'à moins d'une performance incroyable ou un changement physique suffisant, je vois souvent plus l'acteur que le personnage et c'est un peu le cas ici. Mais franchement c'est une fois démarrée cette foutue scène de la bibliothèque que mes mâchoires déjà bien ankylosées m'ont finalement lâchées. J'ai détesté le fait que tout le monde ne vende ce film que par "Nolan fait son "2001" " parce que non, Nolan ne fait pas son "2001", ce serait d'une ambition franchement au ras des pâquerettes, il fait son "Interstellar", point. Mais il doit quand même y avoir une part de vrai là-dedans, parce que cette fameuse scène m'a quand même beaucoup fait pensé à la porte des étoiles du film de Kubrick -en plus explicative cela dit, trop même. Mais voir Nolan enfin se libérer de ses bouquins de sciences pour enfin se consacrer pleinement au "fiction" qu'il y a dans "science-fiction" et entraîner le spectateur dans ses délires métaphysiques, ça m'a fait l'effet d'aller au cinéma pour la toute première fois. Le tout étant juste sublimé par des acteurs tous sans faute et par les compositions d'un Hans Zimmer qui met ses détracteurs profondément dans la merde, la musique à elle seule en a sûrement fait pleurer plus d'un, comme quoi entre lui et Nolan le courant passe toujours. C'est bien simple, le temps et l'espace se mélangent littéralement en face d'un tel film, donc autant dire que les deux heures cinquante passent comme une lettre à la poste et j'en reprendrait bien deux heures cinquante de plus. En dépit de ses quelques défauts, "Interstellar" m'a fait revivre des sensations que je n'avais pas ressenti devant un film depuis des années, autant "2001" m'avait laissé indifférent (quoique Nolan aurait encore à apprendre de Kubrick pour ce qui est de faire travailler l'imagination du spectateur), autant je suis tombé des nues devant le dernier bébé de Christopher Nolan. Pas son meilleur, peut-être pas mon préféré, par contre le film de l'année ? Y'a pas photo.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 10 novembre 2014
Je n'avais vu que la première bande annonce de la promotion, donc je ne savais l'as réellement à quoi m'attendre mais si j'étais impatiente de voir ce film !
Que dire de ce film, je le trouve bon, l'idée enfin Nolan ce gars v'là ce qu'il nous a sorti sur ce film, le casting est est génial, Mcco, Anne Hataway, et tous les autres, avec aussi celui qui fait Eddi Brooks dans Spider-man 3 , et celui qui meurt dans le premier HG, les effets spéciaux waw, là il y'a rien à dire dessus, une musique qui ne m'a pas réellement trotté dans la tête mais c'est Hans Zimmer, le scénario très bien métrisé
mais après les deux défauts qui me viennent mais qui sont importants, le film est vraiment trop long, j'ai dû regarder au moins 5 fois mon téléphone pour voir l'heure si il avait duré 20 minutes de moins ça aurait été bien mieux, des longueurs dans certains passages, et surtout mais il y'a des moments où j'avais du mal à comprendre et je pense toutes les personnes présentes dans la salle, le résumé sur Wikipedia m'a vraiment aidé à comprendre ce que je n'avais pas compris.
Du coup j'hésite entre un 4/5 ou 4.5/5 je ne sais pas ne verrai !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 décembre 2015
Un Chef D'Oeuvre. Aprés l’époustouflante trilogie Batman et l'extraordinaire Inception, le talentueux Christopher Nolan est de retour avec cette expérience cinématographique unique et ambitieux sur le voyage spatial comme on en n'a jamais vu au cinéma. Grace a une Réalisation maîtriser a la perfection en passant par des Décors immersifs se déroulant parmi les différentes planètes du film et qui est servi par une magnifique BO de Hans Zimmer qui atteint des sommets en collant parfaitement au long métrage. Ensuite le Scénario est Complexe et Intelligent tout en parvenant a nous captivé du début à la fin pendant les 2h40 en permettant de poser quelques réflexions scientifiques sur l'avenir de la planète ainsi que les incroyables théories sur l'espace et le temps qui sont montrer avec réalisme,ajouter a cela des Effets Spéciaux prodigieux qui nous en met plein les mirettes ainsi que des Morceaux de Bravoures renversants ainsi qu'une touche Émotionnelle permanent qui donne lieu a quelques Scènes Intimistes Déchirantes et Émouvante tout en n'oubliant pas d'apporter quelques notes d'humour pleine de légerté. Enfin la Distribution est au diapason avec la psychologie des personnages qui sont pleinement fouiller dont on peut saluer la performance des acteurs qui sont trés profond comme le comédien Matthew McConaughey qui est épatant dans la peau d'un agriculteur et ancien Pilote de la NASA en nous livrant ici l'une de ces meilleurs performances d'acteurs, a ses cotés on une poignée de Seconds Roles en or tels que Anne Hattaway,Jessica Chastain,Michael Caine,Casey Affleck,Mackenzie Foy,John Lightow,Topher Grace,Wes Bentley et l'apparition surprise de quelques acteurs qui viennent enrichir cette fabuleuse distribution.En Conclusion, Interstellar est un véritable Must de Science Fiction qui marque une étape importante dans l'histoire du Septième Art et qui se révèlent au final Vertigineux,Brillant,Émouvant et Puissant qui a classer au rang des Meilleurs films de Science Fiction des années 2010 a ranger aux cotés des incontournables Gravity et 2001 L’Odyssée de L'Espace et qui a posséder d'urgence dans sa vidéothèque.
Anthony d
Anthony d

46 abonnés 43 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 novembre 2014
Vendredi 31 Octobre 2014, date qui restera à jamais gravé dans ma mémoire comme celle ou j’ai vu Interstellar. Jamais je n’aurais vécu une telle expérience, une telle émotion, les larmes aux yeux, boule au ventre, entouré de gens déboussolés, en pleurs, ou tout simplement sans voix …

Christopher Nolan et Matthew McConaughey arrivent sur la scène du Grand Rex.
Ils racontent leur rencontre, leur complicité spontanée, leur attachement familial et l’amour qu'ils portent à leurs enfants, pilier central de la trame de Interstellar.
C’est par cela qu’est introduit la projection du film, qui plus est en 70mm, fait rare pour être signalé (seulement 15 bobines parcourant le monde).
Premiers logos, premières notes du dieu Zimmer, premier plan malickien de Nolan, et première réplique du texan McConaughey, il n’en faut pas plus pour démarrer un voyage visuelle et spirituelle de 169 minutes.

Nolan a parfaitement su allier la réflexion et l’émotion, le scientifique et le dramatique.
Au dela d'un film de science fiction, Interstellar est un cours de physique projeté en IMAX.
On nous explique, on nous expose des théories interstellaires parfaitement maitrisés.
Certains reprocheront le trop plein d’explications, mais c’est ce qui fait la force de Nolan : traiter un sujet complexe et nous le faire assimiler, tenir la main du spectateur et l’amener à une conclusion magistrale, bien mené, tout simplement hors de portée de notre imagination, au dela de nos attentes les plus folles.
La fin d’Inception vous a frustré ?
La chronologie de Memento vous a malmené ?
La fin de Interstellar va vous subjuguer, votre réflexion mis à l’épreuve pour laisser place à vos interprétations les plus folles.

En complément, on suit la relation compliquée et déchirante entre un père (Matthew McConaughey, juste magistral pour son meilleur role à l’écran), et sa fille (la prometteuse Mackenzie Foy), contrarié de voir son père partir en mission pour sauver le monde, sans connaître la durée, ni l’issue de cette épopée.
Cette relation va vous faire pleurer, espèrer, voir même vous troubler lorsque vous découvrirez les péripéties totalement folles que Nolan a réussi à nous dissimuler.

Parlons enfin de la puissance sonore du film, la merveille musicale de Hans Zimmer, qui signe ici son meilleur score depuis le mythique “La ligne rouge”. Un theme intimiste, guidé par des synthétiseurs, remplaçant ici les cordes traditionnels,
Mon seul regret est de ne pas en entendre assez, car la ou Nolan a opté pour le silence spatial, j’aurais opté pour des nappes d’orgues et des envolées d’instruments à cordes. Sans doute ma passion pour Zimmer qui m’aveugle.

J’en ai encore le souffle coupé, la tête dans les étoiles.
jamesdu13
jamesdu13

1 abonné 8 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 novembre 2014
"Interstellar" est un film passionnant de bout en bout, cette histoire déchirante entre un père et sa fille va non seulement vous captiver, mais aussi vous bouleverser... Misant sur une réalisation quasi-documentaire, Nolan réussit un coup de maître en intégrant des effets visuels dans le style des films à l'ancienne et quelle claque ! on y croit dur comme fer, misant la carte du réalisme comme l'absence de son dans l'espace, le dépaysement est garanti, le spectacle total et le final impressionnant par la mélancolie qu'il dégage, vous traversant de part en part, vous scotchant sur votre fauteuil, avec des acteurs ayant un talent remarquable qui arrivent à vous remplir les yeux de larmes, le tout, couronné par une réalisation sans faille qui donne au spectateur à la sortie de la séance, l'impression d'avoir vu un film magnifique de science fiction et c'est ce qu'il l'est réellement, "Interstellar est grandiose. Du grand cinéma"
Aoris
Aoris

24 abonnés 112 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 15 mai 2024
Côté SF, le film pompe allègrement dans tout ce qui a été fait. Beaucoup de "2001", un peu de "Abyss", un peu de "Sunshine", etc. Pour les touches d'originalité, on tombe vite dans les travers ridicules de la mauvaise SF (mention spéciale pour le design de robot le plus grotesque et le moins crédible de l'histoire de la SF ainsi que la bibliothèque qui semble s'être échappé d'Inception)
Côté scénario, on retrouve exactement les mêmes défauts que pour Inception. A croire que Nolan a regardé un documentaire de vulgarisation scientifique, a tout compris de travers et a décidé d'écrire la dessus. C'est tellement prétentieux et ça se veut tellement complexe que Nolan s'y perd lui même. Oubliant le récit pour filmer des enchainements de scènes Nolan oublie qu'il doit raconter l'histoire de personnages et que leurs actes doivent être motivés par des raisons cohérentes.
Ici on ne comprend rien: spoiler: En quelle années sommes nous? Pourquoi la terre devient inhabitable au point de devoir la quitter? A quoi sert la technologie recherchée dans le "plan A" alors que l'équipe n'en a pas besoin pour se rendre sur ces planètes? Qu'est ce qu'on fait avec des embryons congelés pour peupler une planète? On les plante dans la terre? En quoi les données du trou noir sauvent l'humanité à la fin? Pourquoi inscrire les données dans la montre une fois qu'il est trop tard pour lui plutôt qu'à la place des coordonnées du centre de la NASA? Comment passe t-il de l'intérieur du trou noir à saturne?

Bref comme pour Inception, Nolan semble penser qu'il suffit de rendre un scénario le moins cohérent et compréhensible possible pour lui donner un air intelligent, et malheureusement l'esbroufe à l'air de fonctionner sur une bonne partie du public.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse