4 étoiles pour ce film ? Et oui, c'est possible ! Tout d'abord, le synopsis est d'une banalité affligeante, je l'admets. Cependant, la créature est bien loin d'être banale, tout comme son aspect. Même si l'idée d'une créature qui renait grâce à la génétique a bien souvent été utilisée (que ce soit pour le véritable premier film du genre Jurassic Park ou le plutôt sympa Carnosaur mais aussi pour le moins recommandable The Eden Formula), il faut ite passer ce point pour en arrver aux acteurs : vraiment nuls, sauf le gosse, là, ils nous font bien rire et servent quasi-tous de repas à notre Dinocroc et ce au milieu d'effets spéciaux plutôt bien faits. Ainsi, l'animal est convaincant et on voit que ceux qui ont travaillé sur les CGI ont donné tout ce qu'ils avaient avec leur potentiel. Mais un point sur lequel je vais m'intéresser plus particulièrement est celui des attaques. L'amateur de croques sera bien servi durant 90 minutes. Et s'il aime le sang, ça va lui plaire encore plus. Ainsi, la mort de la surfeuse nous donne le sourire aux lèvres et le sang qui coule aussi. Mais je ne lui donnerais pas 4 étoiles si Kevin O'Neill n'avait pas ajouté une mort bien pensée : celle du gosse. Ainsi, au moment de sa rencontre avec notre crocodile, il lui balance un vélo qui le distrait mais il recrachera le véhicule et rattrapera bien vite le gosse qui s'était réfugié dans une cabane. Le gamin stressera bien en regardant à travers le plancher et en découvrant l'oeil de l'animal qui le poursuivra par en-dessous jusqu'à ce qu'il s'arrête. Après l'arrêt, le garçon va reprendre son souffle mais la créature surgira en détruisant le plancher et gobera sa proie qui sera décapitée par la même occasion. Ainsi, on est époustouflé, on commence à avoir peur, on est à nouveau époustouflé, on croit que l'enfant va survivre et brutalement, Dinocroc décapite le gosse. On est d'abord surpris puis à demi-choqué, mais après, on ne peut que jouir de cette mort. Un excellent film, pour bien le résumer.