Amis DISNEY, bonsoir. Cela fait bientôt 43 ans, que notre vieil ami Walt nous a quittés. 43 ans qu'il nous a conquis, en redonnant une nouvelle vie, à l'"entertainment movie". 43 ans, que ses oeuvres, aussi cultes, soient-elles, nous ont fait rire, pleurer, frissoné, fasciné... 43 ans de silence, laissant l'entreprise DISNEY, à ses propres commmandes, enchaînant, malgré elle, des films faisant figure d'héritage= LA BELLE ET LA BETE, LE ROI LION, ou d'innovations ratées= DINOSAURE, LE BOSSU DE NOTRE-DAME, et ainsi de suite, avant que PIXAR ne s'en mèle. Il y a maintenant 3 ans, de cela, ces 43 ans de disparition faisaient place à 60 ans de deuil, ce qui doit faire un sacré compte! Il y a 3 ans, notre amI Walt semblait être oublié, à jamais... si Barry SONNENFELD & cie, n'avait pas eu la fabuleuse, la splendide, l'excitante idée de redonner vie à son univers, en parodiant gaiement, sans causticité, son répertoire, post-funérailles. C'est, en tout cas, ce qu'on peut en déduire de cet incroyable divertissement qu'est IL ETAIT UNE FOIS. Le début reprend les éléments classiques (chansonette entonée à haute voix, par des personnages clichés, dénouement attendu), mais avec une merveilleuse animation, soignée au millimètre près, ce qui réaffirme le véritable boom de la 2D, face à la croissance de la 3D. La suite est jouissive, confrontant l'univers fantasmagorique, à celui, un peu plus pathétique. Ce choc des cultures, nouvelle génération, donne lieu à des scènes décalées (Giselle et son ménage de printemps maison, Giselle se prenant pour l'Amélie Poulain new-yorkaise), quand d'autres se rapprochent gentiment de l'univers disneyien (la romance tant attentue entre Giselle et Robert). Cela se confirme, lors d'une fin, qui bouscule étonnament les clichés du conte de fées (l'échange des rôles prince/princesse, assez réussi). Tout ceci amène à classer IL ETAIT UNE FOIS, comme une véritable ode à celui qui nous fit tant réver,et enchanter avant 1967. ENJOY!