On pourrait reprocher essentiellement à Michael J. Bassett que son Wilderness est un film d'horreur sans surprise et n'apportant rien au genre mais le manque d'originalité n'a jamais empêché un film d'être bon. C'est le cas avec Wilderness qui commence comme un film rude sur une maison de redressement pour jeunes délinquantes avec les persécutés et les caïds qui font la loi puis ils doivent faire un séjour pour souder le groupe sur une île et là le film vire dans le cauchemar. Rien de bien nouveau mais un film nerveux, mené sans temps mort et possédant quelques scènes sanglantes bien foutues (notamment l'attaque des Bergers allemands) en plus le jeu des jeunes acteurs n'est pas mauvais. Donc clairement un bon survival par contre dommage que le final soit pas plus explosif.
Ce survival assez classique pas très original a le mérite de ne pas tromper son monde sur sa finalité : nous divertir avant tout. Certes la mise en scène de Bassett n’est pas non plus incroyable, mais elle est relativement efficace le temps venu. Alors ne boudons pas notre plaisir, ce métrage se laisse quand même regarder et le côté individualiste des personnages ne pensant qu’à leur gueule est très bien senti par Dario Poloni, le scénariste, car c’est finalement la menace invisible mais palpable constituée par le méchant qui va entraîner un déséquilibre et faire basculer tous ces délinquants vers un égoïsme sans nom en révélant alors leurs instincts primaires. Comme quoi même avec des acteurs pas terribles on peut arriver malgré tout à créer une tension psychologique qui vous tient finalement plus en haleine que les scènes d’horreur du film !
Autre "film d'horreur" du catalogue Netflix, Wilderness se veut un survival sur une île, avec des jeunes idiots criminels en guise de personnages. Du coup les dialogues sont plutôt horribles et les personnages antipathiques à souhait. Difficile de vouloir la survie de quiconque et tout le film tombe à l'eau, aucune tension, pas d'empathie et les chiens (qui prennent toute l'affiche quand même) ne servent à rien. Un film bien bien raté.
Une bande de jeunes fachos irlandais sont envoyés sur une île déserte avec leur éducateur en guise de punition. Leur destinée sera de mourir les uns après les autres.... Mais qui leur veut du mal? Un suspens moyen, une fin prévisible et légèrement ridicule. Cependant le film nous maintient en haleine et est conseillé à un public aimant les films sombres made in grande-bretagne. 3 petites étoiles. -------Mars 2013------
Un modeste survival dans la lignée de "Délivrance" et des "Chasses du Comte Zaroff" qui a d'abord le mérite de mettre en scène des délinquants multi récidivistes en lieu et place des sempiternels fêtards. Malheureusement, malgré l'implication physique des comédiens, les personnages sont de véritables clichés ambulants, antipathiques au possible. Le film, quant à lui, handicapé par un scénar bateau et par une mise en scène approximative est sauvé du naufrage par une certaine fureur et par un sadisme décomplexé qui devrait plaire à l'amateur de gore.
Après un postulat de départ quelque peu bidon, Wilderness se révèle être un survival de qualité avec son lot de séquences particulièrement crades où Michel J Bassett samuse à détourner royalement les clichés (peu de personnages principaux sont attachants puisquil ne sagit que de raclures). Après une première partie longuette, Wilderness gagne en rythme et en sauvagerie malgré une mise en scène pas toujours au top et des plans parfois ratés mais le métrage mérite dêtre vu si lon aime les survivals gores avec une petite touche doriginalité. Entre deux et trois étoiles, mon coeur balance mais ce film m'a vraiment laissé un bon arrière-goût. A voir !
Je m'attendais à beaucoup mieux !! "Wilderness" est une déception à mes yeux. Il ne remplit pas les attentes des spectateurs ! Premièrement, il y a trop de longueurs et le scénario tourne beaucoup trop en rond ; pendant les 3/4 du long-métrage, on doit subir les disputes des protagonistes. De plus, les acteurs ne sont pas très doués (sauf quelques exceptions), et la réalisation est plutôt banale... heureusement, les maquillages sont assez crédibles, et il y a de bonnes courses poursuites (même si elles sont trop rares). 1,5/5 Et je suis généreux en mettant une note aussi élevée !
Depuis trois ans nous nous arrivent du Royaume Uni des petits films 100% british, 100% trash, 100% bonheur que nous dégustons avec une délectation coupable. On se souvient de « The descent » en 2004, « Shaun of the dead » en 2005 et « Severance » en 2006. Parce que lon trouvait quelques similitudes dans lapproche du projet (film à petit budget, action frondeuse et images choc), on pouvait espérer que « Wilderness » serait de cette trempe. On tombe un peu de haut ! Le premier constat est lamateurisme grossier qui plane sur ce film, amateurisme plus involontaire quassumé. Là où le réalisateur se devait de maintenir une tension permanente, se concentrant sur ses personnages, cest le minimum pour un survival, il casse le rythme par des scènes trop longues et souvent maladroites. Ses effets sont poussifs à limage de sa vision claustrophobique de lîle maudite dont la faune hostile est filmée en contre plongée aérienne quasiment une scène sur deux. Le scénario a pour seule ambition de nous dévoiler le pourquoi du comment dès le début, et sert très mal les acteurs puisque les personnages sont hyper stéréotypés. Plus proche de « Un justicier dans la ville » que de « Délivrance », « Wilderness » déçoit autant quil ennuie.
Pas mal comme Survival - Movie, malgré des personnages un peu débiles et pas vraiment de suspense, une histoire intéressante, et surtout, des scènes particulièrement violentes et sanglantes !