Résumé : l'héroïne du film est étudiante en histoire de l'art. Elle planche, sous la coupe d'un maître fort sévère, sur l'histoire personnelle de Watteau. C'est dur.
Soudain, dans la rue, elle rencontre et s'amourache d'un sourd qui se teint la figure en blanc le jour, pour faire la statue. Manque de bol, bing, il va arriver un petit pépin au gars.
Elle fouille dans ses affaires, et trouve, oh la chance, une photo de lui petit, à l'école, et dans le fond de la classe, une toile qui justement, parle de son sujet.
Abracadabrant ? Vous n'avez encore rien vu : le film l'est encore bien davantage. Entre longueurs, effets de style (cadrage, graphisme...) globalement réussis, et, donc un scénario aussi pauvre que grotesque, les acteurs s'ébroue mollement en tentant d'afficher les mines les plus dépressives possible, pour faire genre.
Quand le cinéma veut se faire intellectuel et branché sans en avoir les moyens, ça peut faire très mal. Dans le cas présent, en ce qui me concerne, une soirée de gâchée. A éviter.