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stebbins
502 abonnés
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3,0
Publiée le 26 janvier 2012
Remake officieux de L'Effrontée de Claude Miller ( impossible de ne pas penser à Charlotte Gainsbourg en contemplant la bouille de l'actrice principale ), Naissance des Pieuvres n'est pas la réussite tant attendue. Certes, il y a des qualités d'interprétation et le film possède son unité... Malgré tout, c'est un peu maigrichon sur le plan scénaristique et la bande son s'avère assez décevante. D'autres cinéastes ont filmé le mal-être adolescent avec bien plus d'élégance : Gus Van Sant, Abdellatif Kechiche ou encore Larry Clark en sont les meilleurs exemples... Ici, la réalisatrice ne parvient pas à éviter le piège du stéréotype. En revanche, le trio d'actrices est remarquable et joue beaucoup la carte de l'intériorisation. Naissance des Pieuvres est donc loin d'être totalement mauvais, mais il lui manque la grâce et la singularité des plus grands. Il n'en demeure pas moins intéressant à regarder, ne serait-ce que pour mieux redécouvrir l'excellent film de Claude Miller. C'est donc plutôt sympathique...
Il semble que chez les femmes, le passage d'une petite fille à l'adolescence soit un passage tres délicat. Beaucoup plus que pour l'homme. Ici les garçons sont certes présentés de façon caricaturale, mais cela sert à pénétrer l'univers des filles, en proie à des codes imposés. Le theme de la beauté, mais aussi celui de la mocheté, y est tres présent. Avec meme une pointe d'espoir... Graphiquement tres beau. Ce film éclaire un peu plus mes lanternes quand à la vie vue par les femmes. le défaut, selon moi, est la justesse des personnages, dont les traits sont trop grossiers.
Beau film. Captivant. Erotique et délicieusement poétique. La musique, signée Para One est sublime et enveloppe le film d'une langueur douce et juvénile. Un grand bravo à l'héroïne, dont le regard, malgré son très jeune âge, est bouleversant de sagesse et de mélancolie.
Une interprétation fabuleusement réussie et attachante. Adèle Haenel est véritablement fascinante et on a hâte de voir ce qu'elle peut faire par la suite! Un beau regard sur l'adolescence, à la fois impartial et très tendre sachant nous éviter des clichés insupportables. Une très grande réussite!
Les thémes difficiles de l'adolescence, des premiers amours et des premieres fois sont parfaitement bien traités dans ce film plein d'émotions. C'est là que le style français, qui a tendance à se focaliser sur les ressentis des personnages plus que sur l'action, prend tout son sens, dans la necessaire introduction dans les pensées et émotions des personnages, et permet une représentation sensible de cette délicate période.
un film sur l'adolescence, le sexe, les attirances... vraiment réussi, parfois même dérangeant. les jeunes protagonistes sont vraiment éblouissantes. mais seulement un 2 étoiles car au fond le sujet ne me passionne pas plus que ça...
A l'instar d'un lost in translation, "la naissance des pieuvres" parvient à donner de la consistance au moment sans dialogue. Ce qui rend le film profondément dramatique et juste. Les performances d'actrices des deux protagonistes sont quasi-parfaites. Du talent, du talent, du talent. En parlant de talent: Para One, l'auteur de la bande son, avec ses tonalités venues d'ailleurs ajoute une ambiance particulièrement pesante et mystérieuse, qui étoffe encore plus le nombre d'adjectifs qui pourraient qualifier ce film. Un pour tous, et tous Para One.
Véritable produit de son époque, Céline Sciamma appartient à cette nouvelle génération de réalisatrices insignifiantes, dont la carrière n'aurait certainement jamais décollé s'il elle n'avait pas à ce point servit la soupe à l'idéologie bobo décadente, telle qu'elle se décline désormais depuis un peu plus d'une dizaine d'années. Car ne cherchez pas dans cette naissance des pieuvres autre chose qu'un plaidoyer sournois pour l'homosexualité féminine. Sournois car non contente de présenter les choses sous une forme particulièrement malsaine (la fausse communion des sentiments que simule la réalisatrice envers le jeune public), c'est toute la structure narrative qui tronque d'emblée le débat, feignant de voir dans ce qui relève pourtant d'une particularité individuelle, une constante générale inhérente au développement psychologico-affectif (comme si tout le monde passait obligatoirement par la case homo) Car malgré la pseudo objectivité de la démarche ( l'orientation sexuelle des protagonistes n'est jamais véritablement définie) la réalisatrice occulte délibérément tout ce qui pourrait amoindrir son discours, supprimant au possible toute forme de repères sociaux, idéologiques et parentaux, au profit d'une imagerie strictement axée autour de la piscine et des antagonismes hormonaux entre filles et garçons.
Mais la véritable infamie n'est pourtant pas là.
Qu'une réalisatrice majeure et vaccinée se plaise à filmer de l'absurde pour justifier son orientation sexuelle soit. Mais comment ne pas s'interroger sur les intentions réelles de cette dernière quand celle ci se complait bien commodément à filmer ses personnages s'embrasser à pleine bouche (en réalité deux gamines à peine pubères mortes de trouille !!) pour un gain cinématographique parfaitement dispensable.
Une question qui visiblement n'embarrasse pas vraiment le réseau des amis journalistes militants au vu de l'accueil réservé à cette immondice, dont l'objectivité est à mettre au même niveau que les plans subaquatique de cette naissance des moules!
Et à considérer le fait que la réalisatrice soit aujourd'hui la compagne de son actrice principal (mineure au moment du tournage), on peut légitimement se demander quelle réalité cette ode au saphisme militant peut bien dissimuler...
Le sujet est intéressant. Pourtant je suis loin d'avoir accroché. Peut-être parce que je suis un homme et que je n'ai pas connu de la même manière ces moments de doute, d'envie et de crainte mélangés. Mais je pense être capable de faire preuve d'un minimum d'empathie. Alors ? Est-ce la mise en scène qui sonne faux ? Les rôles un peu trop stéréotypés des 3 filles ? L'absence de contrepoids masculin ? Je ne sais pas.
Un peu dans la même lignée que "Et toi, t'es sur qui ?" de Lola Doillon, il n'en reste pas moins que Naissance... a plus de finesse ; finesse des dialogues, dans la façon dont Céline Sciamma nous fait ressentir les émotions des désirs, des premiers amours. Les 3 actrices principales sont étonnantes, surtout Pauline Acquart qui a une profondeur naturelle.
Un très bon film, tres interessant et très bien fait. On ne s'ennuit pas une seconde et finalement on passe un très bon moment. A allez voir, sans préjugés, vous serez conquis rien que par la maniere de filmer!
Un film en demi-teinte. De très beaux moments, des personnages complexes, un portrait assez vrai d'une adolescente et de ses préoccupations. Mais l'ensemble reste un peu terne, autant dans la manière de filmer que dans le trop peu de relief offert. Cependant aucun jugement de valeurs n'est émis et c'est profitable. Pour finir, la musique de Para One colle très bien aux images, et, y est pour beaucoup pour la beauté des "beaux moments".
Ce film montre bien la difficulté d'être une jeune fille là ou on pourrait qu'elle vive l'amour - on conste que ces jeunes fille ont de faire l'amour + mais s'oblige pour être dans la norme et non pour éprouver sentimants et plaisirs - le desir de jeune fille d'être homosexuel lui permets de s'évader de l'échéance du rapport sexuels - on constate le regard de la société de la femme modele il faut être ni trop forte ni trop maigre -
C'est terriblement lent et la réalisation est on ne peut plus classique. Je mets une étoile car parfois e film tombe juste en abordant certains sentiments et les actrices sont convaincantes.
un mélange entre l'éffrontée et mauvaises frequentations saupoudré d'un fond lesbien et de mal être..... Ce film est superbe, tant par l'interprétation le scenario ou la BO. A voir absolument!!!!!!!