Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Vinz1
180 abonnés
2 435 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 15 mai 2015
Métrage assez singulier par son décorum/univers (les bassins et vestiaires d'une piscine municipale) mais pas par son sujet (les premières amours adolescentes), le premier film de Céline Sciamma est assez intéressant dans son traitement de trois jeunes filles qui se cherchent. Reste cependant quelques longueurs dont on aurait pu se passer. Mais le tir sera parfaitement corrigé pour son excellent second métrage...
Ce film a quelque chose de foutrement intelligent sur ce qu'il raconte de l'adolescence, de la construction de l'identité, etc. A côté de ça, et lorsque l'on connaît à présent la relation qu'entretiennent actuellement Céline Sciamma et Adèle Haenel, on a l'impression que ce film dégage quelque chose de malsain. Mais c'est là aussi que se forme le charme de cette œuvre subjuguée d'une mise en scène plutôt originale: ce sont les mystères qu'entourent ce film qui sont intéressants et en font sa force.
Ce film m'a beaucoup intriguée. Je ne peux expliquer le sentiment que je ressens après son visionnage... Un sentiment singulier, qui ne me permet pas de dire qu'il ne m'a pas plu... Mais je ne peux pas me dire tout à fait emballée non plus... Je suis assez impressionnée par la justesse des dialogues, bien que peu présents. Je pense que ce film est incroyablement bien pensé, mais la curiosité, ou plutôt devrais-je dire l'étrangeté qu'il suscite en moi m'empêche d'apprécier entièrement cette œuvre.
Malgré un scénario et une bande annonce prometteuse, le visionnage de ce film n'a pas su me cueillir complètement... Des scènes parfois lentes et creuses... J'en attendais plus de ce film qui s'est révélé décevant pour moi, mais qui par ailleurs est loin d'être mauvais...
Qu'est ce qui est nul dans la naissance des pieuvres: A peu près tout.. amas désordonné qui mêle maladroitement sexualité pas maîtrisée et plan à 2 balles. Un scénario bancal et incohérent. Une musique fumeuse qui tente de nous faire croire à tout ça. Et puis c'est mou, si mou…..
On ne peut pas dire que Céline Sciamma ne sache pas faire preuve d'une belle maîtrise technique. Les séquences de natation synchronisée et même celles colorées qui se déroulent en discothèque sont là pour le prouver visuellement. Et on ne peut pas non plus dire que l'ensemble est entièrement dénué d'émotion car les trois jeunes actrices principales, toutes les trois justes et convaincantes, sont heureusement là pour en insuffler. Mais reste qu'en tant qu'ancienne bonne élève de la Fémis qui se respecte, Céline Sciamma ne peut pas s'empêcher de faire dans l'auteurisme pseudo-intello qui fait que très vite le film nage (sans mauvais jeu de mots !!!) dans la vacuité. C'est dommage car Sciamma est une réalisatrice qui m'apparaît valoir beaucoup mieux que cela vu la manière dont elle maîtrise la technique et vu la manière dont elle dirige ses actrices. Si au lieu de faire dans l'intellectualisme le plus creux en incrustant de nombreuses scènes inutiles et vides, elle avait approfondi son histoire et ses personnages on n'aurait pu avoir affaire à quelque chose de très très bon. Malheureusement, globalement les tentacules s'agitent dans le vide.
Loin des poncifs classiques du teen-movie, le traitement que Céline Sciamma fait de l’adolescence de ses trois héroïnes, aux caractères divergents, profite d’une subtilité et d’un pouvoir de non-dits dans leurs relations. Débarrassé du poids des parents, mais aussi des garçons, le récit de ses trois filles s’axe sur la découverte de leurs désirs, n’hésitant pas à faire naitre entre deux d’entre-elles une attirance homosexuelle sous-jacente, et ce sans jamais faire preuve du moindre voyeurisme. L’utilisation de la natation synchronisée en guise de ciment à cet univers féminin appuie sur le fait que le passage à l’âge adulte est un exercice difficile pour lequel la solidarité est la meilleure arme. En plus de la teneur novatrice du propos et de la mise en scène aussi adroite, la qualité de Naissance des pieuvres doit surtout beaucoup au talent de ses actrices Pauline Acquart, Adèle Haenel et Louise Blachère qui endossent parfaitement leur rôle, leur donnant du charme tout en donnant corps à leurs contradictions et leurs doutes.
J'ai vu ce film il y a un bon moment déjà (peut-être 1 voir 2 ans) mais avec la sortie de Bande de Filles je me suis aperçu que j'avais oublié de le critiquer. Bon forcément je ne me rappelle plus du film en détails mais je me souviens encore assez bien du rendu global et de l'impression laissée. J'avais vu ce film à une époque où je commençais à peine à m'intéresser au cinéma d'auteur et je serai plus à même de l'apprécier aujourd'hui. Pourtant il m'avait laisser une très bonne impression, très réaliste sur l'adolescence, avec une réalisation d'une grande tendresse, où la légèreté des corps dans l'eau rejoignait la douceur des plans et du jeu. Cette douceur induisait un rythme assez lent, parfois trop et le film n'était pas assez verbal à mon goût. Disons qu'il faut être bien réveillé pour le voir car beaucoup de choses passent par les regards, les plans etc. La justesse sur l'adolescence fait plaisir à voir, la recherche de son identité, le désir, le tabou. C'est pas un film facile, on sent que la réalisatrice se cherche et manque parfois un peu de matière mais pour un coup d'essai c'est un beau film. Et même si le visionnage n'est pas forcément un grand moment de divertissement en raison du rythme lent, il reste gravé dans la mémoire, ce qui a surement plus d'importance !
Quatre ans avant le sublime "Tomboy", Céline Sciamma traite déjà de désir et de la question de l'identité dans "Naissance des pieuvres", son premier long-métrage. Et s'il y a bien une poignée de scènes qui nous font ressentir le trouble qui agit entre les deux jeunes filles (Pauline Acquart et Adèle Haenel le plus souvent inexpressives), l'ensemble est d'une frilosité désarmante. La mise en scène est d'une froideur extrême et empêche ainsi l'apparition d'une émotion. Le film, d'une lenteur exaspérante, est superficiel et reste en permanence à la surface de son sujet. Là où le naturalisme vivant de Kechiche montre la vérité des corps et des sentiments, la réalisation de Sciamma est trop sage, superficielle et n'agit que par petites touches beaucoup trop délicates pour espérer faire vibrer le spectateur. On suit les mêmes regards faussement provocants pendant 80 minutes, au bout desquelles la question principale est évacuée de façon lâche et simpliste. "Naissance des pieuvres"est donc le petit film d'auteur français par excellence, faussement original et en rien audacieux.
Inconsistant déluge d'immixtion dans la vie privée des personnages du film. Sous prétexte de montrer l'adolescence de manière réaliste, la réalisatrice inonde l'écran d'élucubrations floues sur la psychologie de ses personnages (le sommet étant cette Floriane qui passe son temps à faire n'importe quoi). Ce genre de comportement existe à cet âge (comme à bien d'autres d'ailleurs) ? Je le sais, et c'est bien le problème : c'est fou ce que c'est novateur, subversif, cette façon de montrer (une fois de plus) la vie de tous les jours, les ados en pleine analyse d'eux-mêmes, l'amour homosexuel (pas du tout en train de devenir le nouveau stéréotype du film dramatique et/ou de romance français, au passage...), etc. Quant à la mise en scène, s'il y en a qui s'émeuvent devant une caméra plantée sur place, tant mieux, pas moi. Enfin, cette tendance à montrer toujours plus de sous-vêtements, de jeunes filles et d'ados en petite tenue, ça devient une vraie plaie. On peut bien critiquer les Américains, leur cinéma et leurs mannequins plastifiées et souvent à moitié nues, si c'est pour montrer les gamines dans leur intimité et exciter l'oeil des pervers, on n'a pas de quoi se pavaner. Je voulais approfondir le sujet du genre de films présentés et/ou primés à Cannes, ça n'a fait que conforter mes réticences. Du cinéma-poubelle qui pond deux fois sur trois le même film écoeurant, pédant. Cessons de confondre subversion et indigestion.
Un excellent film! Pauline Acquart (Marie) joue merveilleusement bien, ce film est à la fois beau et émouvant! Les actrices sont très douées et transmettent parfaitement l'émotion au spectateur. Un magnifique film sur l'adolescence et sur la découverte de soi-même et de ses désirs.
Il faut quand même être un peu obsédé pour dire que ce film c'est un peu pour les pédophiles... voire le mal partout c'est triste... Je trouve que la réalisatrice Céline Sciamma a fait un travail fabuleux et une fin arty...et quelque part ça me déprime...si un jour je réalise un long métrage (ne rigolez pas, je l'espère sincèrement) j'ai bien l'impression que je n'atteindrai jamais un niveau pareil, elle met la barre tellement haut... Evidemment certaines gens aux moeurs conservateurs ne vont pas forcément aimé toutes ces carresses entre filles et autre flirts sexuels...mais finalement il n'y a rien de trop cru ici...cela aurait pu aller plus loin... Il y a Louise Blachère ,qui joue une fille bien en chair (dans le bon sens du therme) qui est prete à être aimer à n'importe quel prix (sauf à la fin)... Le personnage incarné par miss Haendel qui lache une larme au 2/3 du film...me donne l'impression qu'elle cache une enfance ou elle a possiblement été abusée...je ne prétend rien...c'est une éventualité...cette dualité si extravertie/bouclier est un indince parmi d'autre... Je me demande si Céline Sciamma qui à réalisé aussi Tomboy , tien surprise, oui je me demande si Sciamma n'est pas lesbienne ,pas que cela me dérange, je m'en fiche, simplement 2 films qui abordent un sujet assez similaire c'est quand meme une drôle de coincidence... en tout cas cette voie lui réussie bien...elle aborde dans les 2 films la cruauté épisodique de l'enfant face à l'enfant. Et puis bravo à Pauline Acquart (14 ans en 2007) qui est une révélation, d'un realisme certain, on aimerait qu'elle reçoive plus de scenarios...elle en a assurément les épaules
Pourquoi j'ai décidé de regarder ce film ? Je ne sais même pas moi-même, sûrement qu'une force m'a poussé vers France 4 hier en deuxième partie de soirée, et franchement je remercie cette force de l'avoir fait. Je ne connaissais ni d'Ève, ni d'Adam ce film. Je ne connaissais pas la réalisatrice, pas le synopsis, pas les acteurs, rien. Bah j'ai été bluffé par la qualité. Déjà, il faut souligner que le sujet est hyper original et sujet à beaucoup de polémique : deux gosses de 15 ans qui ont une attirance, qui devient sexuelle par la suite, et une troisième qui se fait rejeter par tout le monde et qui couche avec un mec plus tard. Étonnant qu'ils n'aient pas eu les droits de l'enfant, l'église et toutes ces conneries sur le dos. Mais bref, c'est franchement un bon film bien agencé, bien amené. Le scénario est un peu léger mais il n'y a que ça qui ne va pas, le reste est un modèle de premier film. C'est vachement bien réalisé, une belle plasticité avec des couleurs criantes (un peu trop par moment), chaque plan regorge d'une certaine intelligence. Et puis merde, les actrices sont des perles, Adèle Haenel en particulier qui est super juste dans ce qu'elle fait. C'est vraiment du bon boulot. Un film à voir.
Un film que je ne m'attendais pas à voir, qui passait à la télé en deuxième partie. Et bizarrement, j'ai plutôt accroché. Le film est prenant, réaliste, très bien filmé.
J'admire la performance des 3 actrices qui osent et qui percent l'écran. Une histoire plutôt simple mais qui fait mouche.