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Un visiteur
1,0
Publiée le 2 septembre 2007
1 Etoile, certes, mais qui suis-je pour juger ? Je ne m'attendais pas à grand chose en allant voir le film (j'ai raté l'horaire d'un autre film), mais j'ai été agréablement surpris de suivre ce film sans problème sans dormir. C'est vrai, le film met très longtemps à vous accrocher, oui ce film traite du monde fermé et ô cruel de l'adolescence mais le plus dure pour moi, dans cette introspection intimiste de la dure vie d'une adolescente (et blah blah blah...) a été de m'enlever l'impression d'être dans une projection pour pédophile : il y a tellement de gros plans subjectifs et insistants sur l'anatomie de ces pauvres filles que j'ai eu peur de m'être égaré ! Heureusement, l'histoire se développe un peu par la suite (ouf ! c'était pas loin). Mais au fait, vous les avez vu les pieuvres vous ???
Les (jeunes) actrices de ce film sont très prometteuses. Après, c'est un film qui parle de l'adolescence et des questionnements qui l'accompagnent... mais surtout orienté sur la question de la sexualité... donc à ne pas voir avec ses parents ou ses enfants car il y a des risques d'être mal à l'aise lol
La naissance des pieuvres traite du désir chez les adolescents, thème souvent évoqué au cinéma mais l’approche est différente de ce qui a été fait auparavant puisque le film se concentre uniquement sur le mental de 3 adolescentes, dans un monde dépourvu d’adulte et les garçons apparaissent plutôt comme des figurants dans l’histoire. Les 3 héroïnes sont comme enfermées dans une bulle remplie de secrets et de tourments. La romantique Marie laisse tomber sa copine Anne, un peu boulotte et enfantine pour suivre Floriane qui a une réputation de sex symbole à supporter. A travers les 3 personnages, le film montre la première fois, la naissance du désir ou du sentiment amoureux, la douleur du désir inassouvi ou d’être trop désiré. Le film ne tombe jamais dans la vulgarité ou dans le voyeurisme, au contraire il reste très pudique dans son ensemble et dans une immense justesse. Autre particularité du film est l’omniprésence de l’eau puisque l’histoire se passe essentiellement autour d’une piscine que la réalisatrice y film admirablement à travers entre autre des séquences de natation synchronisée.
Ambiance aquatique et émotions tentaculaires. L'adolescence, coeur vibrant, ça résonne contre les parois de la piscine. Synchronisation du mouvement, un baiser, la colère, être possédée, s'oublier, s'emporter loin...très loin. Des secrets qui s'entremêlent. Et l'eau qui tombe sur mon front, c'est bon comme de tomber amoureuse. Bravo et merci.
Sincèrement, comment peut-on attirer le public avec un tel film ? C'est impressionnant de vide et ennuyeux à souhait. Il faut que l'on m'explique un tel tapage derrière ça. Le vide absolu.
Un mortel ennui ! Voilà de quoi résumer ce film d'une réalisatrice prétentieuse qui ne cherche qu'à mettre en avant ses connaissances et fait passer ses plans avant l'émotion. Pas sur que tous les adolescents se retrouvent dans le scénario, si leurs problèmes se limitaient à ce qu'on en montre, je doute qu'il y aurait autant de détresse chez eux... Insipide et fat !
Ce film est superbe. Je crois que j'ai vu peu d'autres films qui ont aussi bien évoqué l'adolescence, et qui m'ont retourné comme celui-là. Depuis que je l'ai vu j'y pense tout le temps, je me retrouve renvoyé bien des années en arrière, le film recréant merveilleusement bien ce sentiment de solitude, de malaise, de recherche de soi et de désir désordonné de cette période.
Vous ne vous intéressez pas à la natation synchronisée ? Les problèmes des adolescentes ne vous concernent pas ? Courrez quand même voir ce joli premier film. Ca commence comme un film d'auteur français habituel mais très vite on se laisse prendre par le jeu très fin des actrices, le scénario millimétré, les images sobres et précises et l'émotion qui se dégage de l'ensemble. Curiosité: pas de parents visibles ce qui ne rend que plus clair le propos du film. A voir!
"Naissance des pieuvres", superbe première oeuvre de Céline Sciamma, est un film sur le passage, celui d’un état fini, l’enfance, pour celui d’adulte avec son libre-arbitre. Céline Sciamma filme ce passage avec ses rites initiatiques et cette acceptation de la petite mort qu’est l’abandon de l’enfance avec une justesse admirable. Les trois jeunes comédiennes sont plus que formidables, elles sont incroyablement vraies. Ce très émouvant film est à ne pas rater.
C'est pas bien, c'est pas bien du tout! je suis pas d'accord. Je prefere Dawson, au moins j'y crois, meme quand ils parlent psychanalise et qu'ils ont 15 ans. Je prefere les lumieres de Plus belle la vie, c'est pour dire... Ayez pitier de nous, ne nous emmenez plus voir du mediocre. Soyons un peu plus exigeant...
Le cinema francais va mal... bien obligé de s'extasier devant un nouveau navet d'un nouvel eleve fraichement sorti de cette magnifique ecole qu'est la Femis. Bien triste de constater qu'il nous faut accepter gentiment de voir un film plat, mal joué, sans interet visuel, sans aucune prise de risque. La realisatrice semble pourtant avoir de bons gouts : Copolla pour ce qui est du cinema sans dout, Freger pour ce qui est de la photo probablement, et la soupe electro pour ce qui de la musique ( ce qui est un moins glorieux). Mais tout ca a ete bien mall digeré, bien mal assimilé, bien mal retranscrit. Ce film n'as rien de nouveau, de frais. Juste un amas de gout dans l'air du temps, avec quelque beaux t-shirts American Aparel. D'ailleurs j'avais pas vu leur nouveaux debardeurs bi-color. Ce film m'a donne une seul envie, celle d'aller faire du shopping!.... et m'a fait prendre une resolution pour cette rentree 2007-2008, arreter naiviement de croire que le petit milieu bourgeois parisien et ses ecoles bien sous tout rapport vont nous donner un peu d'originalite.
Naissance des pieuvres se place dans la lignée de "Et toi t'es sur qui", avec le même parti pris d'évincer totalement les adultes de l'histoire, et de situer l'action 'hors du bahut' (en l'occurrence à la piscine). L'histoire tourne également autour de cette mythique première fois (où ?, quand ?, avec qui ?) bien que le véritable centre d'intéret de Céline Sciamma soit cette mince frontière qui peut exister entre amitié, fascination et amour. Elle nous offre ici un premier film sensible et esthétique, bien qu'un peu sérieux et académique. Bonne performance des jeunes actrices.