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XIV
1 abonné
223 critiques
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0,5
Publiée le 28 septembre 2007
Blurp, moi m'être noyé au fond de la piscine. Faut habiter Cergy Pontoise pour aimer ce truc. La bande annonce inspirait déjà un peu les mateurs de vestiaires, mais le film n'a que des absences, a commencer par le dialogue pas synchronisé contrairement à la danse. Bref , me suis ennuyé à mourir ; Préfère encore Diabolo Menthe de Diane Kuris , tiens. Ce film ne tient pas la pieuvre par 9 .....
Naissance des pieuves possède d'évidentes qualités de réalisation et d'interprétation, et la musique atmosphérique de ParaOne cadre parfaitement avec la volonté de la réalisatrice d'instaurer un climat étrange et déroutant. Malgré tout, le film ne va pas au bout de ses ambitions et manque de rythme. La scène centrale du film, censée être provocante, est ratée et ne provoque que des baillements. Une déception.
Une petite surprise pas désagréable, qui flirte parfois du côté de "Thirteen" et de "La vie rêvée des anges", avec un traitement particulier de l'adolescence, vue côté filles et quasi sans présence d'adultes. Sans doute un parti pris, qui nous distancie quelque peu de la réalité avec les fréquents conflits parents-enfants. Là, c'est comme si les jeunes filles, voire pour le personnage de Marie la toute jeune fille, se construisaient en dehors-même des adultes ou du moins cherchaient leurs marques, leurs définitions, leur(s) route(s) parmi et en comparaison de leurs pairs, comme si elles étaient dans leur(s) bulle(s) et que l'essentiel de leurs préoccupations étaient là et pas ailleurs. On y parle de séduction, de solitudes, de différences, de paraître(s), de souffrance(s), de miroirs, de toutes ces choses qui font ce qu'est l'adolescence, ce moment de (dé)construction où s'assumer, se (re)connaître n'est pas des plus aisés. Quelle suite sera donnée à ce film: côté garçons? Histoire qu'ils ne soient pas cantonnés à la traversée de l'écran, au rôle de chasseurs qui ne chercheraient qu'à assouvir leurs besoins...
L'adolescence est une période difficile et cruelle. Ce film met bien en avant les émois et les turbulences qui agitent de jeunes ados, en particulier ici de jeunes filles. Céline Sciamma est très habile dans sa réalisation et nous permet de suivre le cheminement intérieur de ses personnages. Elle est très bien épaulée en cela par ses 3 magnifiques comédiennes, Pauline Acquart, dôtée d'un regard qui parle beaucoup plus qu'elle, Louise Blachère, combinant naiveté et réalisme, et enfin Adèle Haenel prisonnière de l'image qu'elle dégage et qu'elle se croit obligée de confirmer. Malgré quelques baisses de rythme, l'ensemble se laisse voir avec beaucoup de plaisir.
Insupportable, et incomprehensible. On s'embête ferme devant ce nanard de l'année, où il n'y pas d'histoire, ou les actrices sont aussi convaincantes que des huitres, le tout dans un univers aseptisé ou les invraisemblances de situations s'accumulent et sature la patience du spectateur. A fuire absolument..
Dans un soucis de mettre en exergue l’éveil du désir adolescent, la réalisatrice s'est fourvoyée dans une démonstration indigente du sujet.Le fait de ne mettre à l'écran aucun adulte ou presque était une chose intéressante... mais dans le déroulement du film, se succèdent des scènes d’une platitude irritante où les dialogues sont peu diserts et d’une navrante banalité.Les jeunes actrices essaient de faire pourtant le maximum pour relever l'ensemble, mais n’arrivent jamais à provoquer l’empathie, ce qui est un comble. Pire, les gros plans tendancieux sur le corps des jeunes filles, donnent par certain moment un coté malsain à ce film...Tout ce tapage pour çà, c'est vraiment se foutre des gens qui ont un minimum d'esprit critique...
Qu'est-ce que le cinema, sinon que de se perdre dans un univers, dans une atmosphère, et surtout de se faire plaisir par la découverte ... Pour son premier long, la jeune Céline Sciamma vient nous prouver à quel point on peut s'emparer d'un sujet apparemment surexploité (le teen movie) pour le transcender. C'est ainsi que 1h30 durant, nous sommes happés par l'oeuvre tentaculaire d'une réalisatrice qui est déjà grande.
Outre les traditionnels codes du genre (les ados forcément en proie à des troubles amoureux liés à la découverte de leur corps), l'oeuvre de la cinéaste tient bien moins par un discours théorique formaté et pompeux sur les jeunes ou, plus grave, le ciblage du seul public en question, que par la mise en place d'une réalisation à la beauté confondante : tout est prétexte (du ballet sous-marin où s'agitent jambes et bras de jeunes filles ni tout à fait femmes ni complètement enfants à une virée nocturne au sein d'une discothèque étonnament vide) à l'imposition d'une atmosphère hypnotique et avant tout très sensuelle. Alors, il va de soi que si le scénario, comme c'est le cas, évite absolument le pathos, évitant les stéréotypes habituels, le film ne peut qu'être universel.
Universelle est la prestation, la naissance même, de l'actrice Pauline Acquart qui, du début à la fin, porte le film sur ses épaules. Tour à tour déterminée, fragile et explosive, la jeune actrice éclabousse la caméra de son talent, tout en retenue, la gravité venant avant tout des non-dits. On peut donc le dire sans faux-semblant, une grande carrière s'ouvre à ce petit sommet de talent pur.
Naissance des pieuvres s'impose donc comme un profond voyage initiatique entre deux mondes, de personnages "entre deux eaux". Tous ceux qui ont été confronté à des choix marquants dans leur vie se retrouveront dans ce beau et poignant portrait de femme, fascinant labyrinthe de l'amour.
Si le sujet des filles adolescents entre elles et la naissance de la sexualité a déjà été traité de nombreuses fois au cinéma, en revanche le décor ici choisi apporte vraiment toute sa personnalité au film. La piscine, les vestiaires, l’eau, les chorégraphie de la natation synchronisée, tout ça est parfaitement bien traité, bien filmé, sans excès, et si vous ajoutez à cela la superbe partition musicale de Para One, vous aurez un des films les plus intéressants de cette rentrée fin d’été 2007.
Intéressant, Prenant et assez « glok » ce long-métrage d’Art et d’Essai qui traitent en fait ni plus ni moins que de la vie et des commérages d’un groupe quelconque de natation synchronisée. Alors on retrouva là-dedans les jalousies entres les filles, les histoires avec les garçons (assez transparents tout le long de la pellicule donnant juste l’impression d’être des obsédés (comment ça c’est vrai !!!!!)). L’essentiel du scénar est concentré sur la rencontre d’une des meilleures nageuses assez imbues d’elle même et d’une fillette qui apparemment rêve de devenir une grande « Pieuvre » et aussi peut-être de se faire apprécier de l’élite. Tout est proprement mixé, c’est sans bavures mais sa manque un peut de sel et de couleur et surtout il y a trop de poivre dedans. Cette métaphore culinaire pour dire que c’est bien certes, mais parfois un peut long et étouffant quand même….
Autrement meilleur que "Et toi, t'es sur qui ?"du mois de juin dernier ! Une atmosphère trouble et chlorée, sensuelle et dévorante, frissonnante et brûlante ! Les actrices sont tout bonnement formidables, avec une mention spéciale à la "rondelette", peut-être la plus mature des trois, faux-semblants mis de côté ! Attention au chlore, Joyce, ça pique les yeux !
Ce film fait revivre une partie de soi oubliée, mais toujours vivante. Ressentis, sensations, espoirs, non dits... toute la passion de cet âge... Actrices sublimes, quel naturel !!!
Un film intéressant et imparfait à la fois, intéressant car imparfait peut-etre...Quelque chose manque dans le rythme du film, en effet celui-ci est très court (1h25) mais met trop de temps à décoller. Au moins 35 minutes. Beaucoup trop longue l'installation des personnages, et trop de monde qui gravite autour. Par contre, dès que, enfin, les filles se retrouvent toutes les 2, le film décolle, le trouble s'installe avec la grâce. Le sujet n'est pas nouveau, mais le talent des jeunes filles, Adèle Haenel en tête, un sens certain du cadre (toutes les scènes dans la piscine sont superbement filmées)et une superbe B.O. electro donnent au film une vraie dimension. Enfin, on saura gré à la réalisatrice de nous avoir épargné le "parler ado" et beaucoup de clichés (en gros, on n'est pas dans "et toi t'es sur qui?"). Une réalisatrice à suivre.
Une réussite à tous les points de vue: ce film est une représentation subtile de l'adolescence féminine, avec des personnages au caractère pas seulement esquissé, une réalisation fine et des actrices très prometteuses.
Encore des révélations sur les femmes, dans leur genèse. Très beau titre. Très beau film. Mérite 15/20. Excellentes jeunes actrices. Troublant et sensible. Cergy-Pontoise comme on l'a découvert il y a vingt ans dans un film de Rohmer avec Lucchini et Pascale Ogier. Virgin suicides en moins amerloque, moins léché et moins tragique. Et tellement plus français, plus nature et plus doux-amer. Rohmer, disais-je, s'il avait été femme.