Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 16 août 2007
Film vide d'une platitude et d'une banalité affligeante... Quel ennui, en écho peut-être à celui qui emaille certaines périodes de l'adolescence...Dommage, ces trois jeunes actrices ont un talent indéniable que la réalisatrice n'a vraiment pas su exploiter. On comprend mieux pourquoi la diffusion de ce "petit chef-d'oeuvre" est restée confidentielle.
1h25min, ça peut être long, même très long lorsqu'il s'agit de "la naissance des pieuvres". Quand je vois un film comme celui-ci, je prends un certain plaisir à quitter la salle de projection... dans ce cas précis, je suis resté jusqu'au bout, mais j'ai eu tort...Tort d'attendre un sursaut qui lui aurait valut une étoile, " pour avoir essayé". Ce film est plat, vide, il n'a aucune relation avec son public, c'est un film hermétique loin d'être esthétique. La seul vérité de ce film est la solitude que peut vivre une ado à l'égard du monde qui l'entour...soit... d'autre thèmes sont abordés aussi comme la domination, le désir, la jalousie ect...ect... 1h25min de solitude en silence au cinéma, c'est long, et c'est cher.
Loin des poncifs classiques du teen-movie, le traitement que Céline Sciamma fait de l’adolescence de ses trois héroïnes, aux caractères divergents, profite d’une subtilité et d’un pouvoir de non-dits dans leurs relations. Débarrassé du poids des parents, mais aussi des garçons, le récit de ses trois filles s’axe sur la découverte de leurs désirs, n’hésitant pas à faire naitre entre deux d’entre-elles une attirance homosexuelle sous-jacente, et ce sans jamais faire preuve du moindre voyeurisme. L’utilisation de la natation synchronisée en guise de ciment à cet univers féminin appuie sur le fait que le passage à l’âge adulte est un exercice difficile pour lequel la solidarité est la meilleure arme. En plus de la teneur novatrice du propos et de la mise en scène aussi adroite, la qualité de Naissance des pieuvres doit surtout beaucoup au talent de ses actrices Pauline Acquart, Adèle Haenel et Louise Blachère qui endossent parfaitement leur rôle, leur donnant du charme tout en donnant corps à leurs contradictions et leurs doutes.
A la piscine, une ado dévore des yeux une équipe de natation synchronisée menée par une fille qui va devenir sa copine. La découverte des premiers émois, de l'autre, de tout cet inconnu fantasmé à cet âge. C'est de ce tremblement là dont le superbe premier film de Céline Sciamma nous parle. Il n'y a pas un adulte dans le film. Ce monde adolescent se cherche et expérimente des choses pour se trouver. Le parallèle avec la danse aquatique, très réglée à force de répétition, est très pertinent. La musique complète l'ensemble de moments d'émotions et de réelle séduction. Un film tout en justesse.
1 Etoile, certes, mais qui suis-je pour juger ? Je ne m'attendais pas à grand chose en allant voir le film (j'ai raté l'horaire d'un autre film), mais j'ai été agréablement surpris de suivre ce film sans problème sans dormir. C'est vrai, le film met très longtemps à vous accrocher, oui ce film traite du monde fermé et ô cruel de l'adolescence mais le plus dure pour moi, dans cette introspection intimiste de la dure vie d'une adolescente (et blah blah blah...) a été de m'enlever l'impression d'être dans une projection pour pédophile : il y a tellement de gros plans subjectifs et insistants sur l'anatomie de ces pauvres filles que j'ai eu peur de m'être égaré ! Heureusement, l'histoire se développe un peu par la suite (ouf ! c'était pas loin). Mais au fait, vous les avez vu les pieuvres vous ???
Je ne suis pas fan des non-dits, j'y suis même allergique; je ne supporte pas que quelque chose puisse m'échapper. Mais là... Les conflits, les émotions, les hésitations, les désirs, les frustrations... Tout transpire du visage des trois héroïnes avec clarté et justesse, sans jamais tomber dans la caricature. J'ai ressenti toutes les émotions de Marie, et ça m'a bouleversé. Une immense frustration que le film se termine... Et on est malheureux de savoir que ce genre de film n'a jamais de suite. On voudrait des nouvelles de Marie (oui oui, ça va, je sais qu'elle est fictive), alors on grignote les miettes dans les bonus DVD. La marque d'un film réussi!
Tant de profondeur avec une intrigue et des thèmes si simples, tant de moments captivants avec si peu de dialogues et de musique... Une bizarrerie miraculeuse qui m'a rendu jaloux de la réalisatrice comme des personnages. Rarement un film m'a fait autant regretter de n'avoir jamais été une fille de 15 ans aux attirances contrariées!
En outre, le franc tourner fait plaisir à voir. Bravo à la réalisatrice... Quand le téléspectateur tombe amoureux d'elle et de toutes les actrices, c'est qu'elle a bien fait son boulot ;)
L'éveil du désir c'est forcément la timidité et l'envie. Intimidée donc voyeuse et envieuse par son rapprochement des corps presque nus, comme la scène où elle veut nager entre les jambes des filles sous l'eau. Le film est une délicate entreprise de recherche de soi-même et l'idée d'un groupe de nageuses est une porte d'entrée radicale et sensuelle dans le monde de la nudité qui l'intéresse évidemment du haut de son adolescence. Il y a aussi les silences et les confidences. Tout cela fait un film délicat et beau.
Naissance des Pieuvres est un film qui nous montre une jeunesse en questionnement, mais qui reste plus contemplative qu'avec un scénario qui nous raconte une histoire concrète et ressentie. Cela nous donne un film avec quelques passages long et qui se ressentent ennuyeux.
Une chronique adolescente bien peu palpitante où la part belle est tout de même donnée aux jeunes comédiennes pas mauvaises du tout. Parfois gênant, souvent ennuyeux, j'ai eu beaucoup de mal à entrer et à croire à cette gentille bluette. On touche quelque fois à une naïve sensibilité qui fait son effet et la dernière image est jolie, au milieu c'est tout de même bien long et l'ensemble manque de folie avec sa réalisation d'un classicisme soporifique.
Les tourments de trois adolescentes face à la découverte et aux troubles du désir. Un (premier) film sensible et par moment enivrant, porté par trois actrices brillantes. 3,25
Bien que se situant en grande partie dans un univers aquatique, "Naissance des pieuvres" est un film d'une grande sécheresse, où ses trois personnages principaux sont observés sans parti pris et sans grande empathie. Adèle Haenel crève déjà l'écran et, à l'instar de son rôle de fille affranchie, écrase quelque peu ses concurrentes. A ce premier essai adolescent, on pourra préférer le beau "Portrait de la jeune fille en feu" que la réalisatrice réalisa quelques années plus tard.
Premier long-métrage et première pierre de la filmographie très cohérente de la cinéaste Céline Sciamma, Naissance des pieuvres raconte avec tendresse et sensualité les premiers émois de trois adolescentes, magnifiquement interprétées par Pauline Acquart, Louise Blachère et surtout par la charismatique Adèle Haenel, qui explosa littéralement ici. Le film est une réinterprétation de l’apprentissage amoureux à l’aune du regard féminin, reléguant les garçons (et les adultes, carrément absents) dans des rôles secondaires. Très élégamment mis en scène, superbement mis en lumière, Naissance des pieuvres est un essai sensible et intelligent qui casse les codes de la narration habituelle sur les amours adolescentes, suggérant l’abandon des normes et des injonctions en tous genres. Remarquable.
Un fond musical totalement inexistant…. Mais un jeu d’acteur ou plutôt d'actrice génial. Un vrai choc des générations entre nos 2 héroïnes qui se découvre également un choc des comportements. Pauline et Adèle sont des jeunes actrices certes, mais leur talent est là et leur beauté naturelle est juste génial. spoiler: Une sorte de relation entre 2 simples connaissances que tout pouvait opposer, mais qui finalement nous montre le départ petit à petit d’une relation amoureuse. Un vrai hommage mais totalement involontaire à “Carrie au bal du diable�, mais que j’aurais direct remarqué avec les nombreuses scènes de douches collectives des vestiaires. J’aurais également compris pourquoi ce film porte ce nom. Grâce au fait que ces jeunes femmes apprennent la nage synchroniser et que leur bras et leur jambes font des mouvements ressemblant aux mouvements des tentacules des pieuvres.
Naissance en référence avec le fait qu’il s’agisse de jeunes filles donc de jeunes pieuvres. Par contre Louise, j’ai pas vraiment compris son intérêt au script car à un certain moment on là voit plus franchement donc elle ne sert plus à rien. Mais les passages légèrement érotique entre nos 2 héroïnes se touchant corps à corps fut aussi bien curieux que sympa car on y voit-là une mise à nu de leur statu d'adolescente un peu coincée. Le tout pour une totale découverte. Surtout quand on sait qui à fait quoi à qui car les personnalités finissent à un moment donner par s'inverser. La durée du film, 1h25, fut parfait car c’est ce qu’il fallait, rien de plus. Un film que je révérais avec grand plaisir.
Il est vrai que la musique fut absente, mais quand un ou d'autres éléments que je recherche sont bien largement présents, ça change tout.