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    Naissance des pieuvres
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    299 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    492 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    Un superbe petit film francais . Cette réalisatrice à un talent fou, pour montrer toute l'ambiguité de l'adolescence. Une image soignée, des cadrages au cordeau, tout est très soigné . Les actrices sont excellentes et dégagent un sorte d'érotisme, diffus , et sauvage mais avec beaucoup de délicatesse aussi. Un très grand talent de réalisatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 juin 2010
    Apres avoir lu beaucoup de bien du film je décide d'aller voir le film mais malheureusement, j'ai été légèrement déçu. Pour reprendre le décor du film, je dirais que pour un drame nous restons en surface, nous plongeons par moment mais remontons très rapidement ce qui est très dommage. Les dialogues sont pas mal et l'ont se reconnait parfaitement dans ces personnages. Je tiens aussi à souligner l'excellent jeu de ces jeunes actrices qui sont éblouissantes. Un défaut aussi : Le manque de musique. Ok, le silence montre bien la solitude qui habite les pieuvres mais bon, par moment une petite musique de fond dramatique serait la bienvenue. L'histoire est pas mal même si effectivement le public visé est le public féminin et que les filles seront plus touchées par le film. Néanmoins j'ai adoré la fin, que j'ai trouvé très émouvante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2007
    La naissance des pieuvres traite du désir chez les adolescents, thème souvent évoqué au cinéma mais l’approche est différente de ce qui a été fait auparavant puisque le film se concentre uniquement sur le mental de 3 adolescentes, dans un monde dépourvu d’adulte et les garçons apparaissent plutôt comme des figurants dans l’histoire. Les 3 héroïnes sont comme enfermées dans une bulle remplie de secrets et de tourments. La romantique Marie laisse tomber sa copine Anne, un peu boulotte et enfantine pour suivre Floriane qui a une réputation de sex symbole à supporter. A travers les 3 personnages, le film montre la première fois, la naissance du désir ou du sentiment amoureux, la douleur du désir inassouvi ou d’être trop désiré. Le film ne tombe jamais dans la vulgarité ou dans le voyeurisme, au contraire il reste très pudique dans son ensemble et dans une immense justesse. Autre particularité du film est l’omniprésence de l’eau puisque l’histoire se passe essentiellement autour d’une piscine que la réalisatrice y film admirablement à travers entre autre des séquences de natation synchronisée.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 217 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2007
    Sa simplicité et son aspect épuré pourrait laisser cette "Naissance des pieuvres" dans l’indifférence. Pourtant, on est vite surpris par une subtilité dans le jeu du non-dit, ou bien encore par la délicatesse de cette démarche pourtant directe. Sans qu’il n’y paraisse, voila un film remarquablement tissé, qui parvient à combiner raffinement et pureté de façon exemplaire. Bref, on se surprend à être réceptif de la première à la dernière seconde, se laissant ainsi bercer par une candide émotion des plus rafraîchissantes. Nul doute, ce film est un vrai plaisir.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    621 abonnés 2 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2020
    Naissance des pieuvres réussit le tour de force de représenter la construction identitaire et sexuelle d’une jeune adolescente par un rapport physique au monde, aux êtres et aux choses tantôt sensuel tantôt brutal. Tout est en mouvement permanent, des relations amicales et amoureuses aux itinéraires improbables dans lesquels s’engagent Marie et Floriane, à pieds, en car ou dans le métro, en passant, bien évidemment, par les chorégraphies des nageuses. L’eau apparaît d’entrée de jeu comme la métaphore d’une zone de turbulences sentimentales et affectives, immensité liquide qui engendre des grappes de bulles lorsqu’on y saute ou qu’on y danse ; la piscine incarne ce bouillonnement intérieur qui définit les personnages de Marie et d’Anne, jusqu’à leur renaissance quasi baptismale sous la forme d’une seule et même pieuvre. Entretemps, elles se seront initiées aux affres de la passion amoureuse saisie dans ce qu’elle peut avoir de plus insaisissable. Car Floriane a quelque chose du désir, abstraction rendue concrète par le corps de l’actrice mais pourtant à distance, fuyant : il est envie, il est manque, il ne saurait être assouvi, définitivement conquis. Aussi le long métrage accorde-t-il une place essentielle aux hésitations et aux louvoiements de corps perdus dans un décor vidé de ses adultes, livrés à eux-mêmes et contraints de cohabiter et d’interagir avec le sexe opposé, celui qui se frotte sans arrêt (à la piscine, en boîte de nuit, dans un garage, sur le siège avant d’une voiture). Céline Sciamma comprend fort bien l’adolescence et son rapport complexe à l’existence : pulsions de vie et pulsions de mort s’emmêlent, Marie prenant conscience de la finitude de sa condition qui s’achèvera face au plafond – dans 90 % des cas, précise-t-elle – regardé par le mourant et gardé à jamais dans sa rétine. L’image du plafond renvoie à une autre métaphore, celle de l’architecture et de l’élaboration d’une identité dont les plans, aussi personnels puissent-ils être, aboutiront à un résultat similaire (la mort) ; seuls comptent donc les fondations et les murs et les étages que l’on érige dessus. Sciamma nous donne accès aux fondations en train de se poser, perçues comme fonte et refonte d’un alliage de matériaux hétérogènes qui s’homogénéisent avec le temps et les tentatives/tentations tentaculaires. Voilà donc une première œuvre captivante et intelligente qui pose les bases esthétiques et thématiques d’une cinéaste majeure du cinéma français contemporain.
    norman06
    norman06

    323 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2007
    Un film délicat sur l'adolescence, loin des clichés des oeuvres traitant ce thème. Les silences et les ellipses traduisent de beaux choix de mise en scène. Louise Blachère en lointaine cousine de La Sweetie de Campion et de Balasko est une révélation.
    Niko0982
    Niko0982

    65 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2008
    Un très beau portrait de l'adolescence (vue du côté féminin). Une vraie réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Pour son premier film, Céline Sciamma vise déjà très haut avec cette Naissance des pieuvres, qui n'est ni plus ni moins qu'un petit, timide, sobre et modeste chef-d'oeuvre.
    L'été quand on a 15 ans. Rien à faire si ce n'est regarder le plafond. Elles sont trois : Marie, Anne, Floriane. Dans le secret des vestiaires, leurs destins se croisent et le désir surgit. Si les premières fois sont inoubliables, c'est parce qu'elles n'ont pas de lois. C'est dans la froideur arrogante et glauque d'une piscine municipale vide en plein mois d'Août, où s'entraîne une équipe de natation synchronisée, que se déroule l'action du film. L'oeuvre se présente vite comme une vision juste, sincère et réelle de l'adolescence, ce passage de l'état d'enfant à celui de jeune adulte, ainsi que de l'éveil sexuel et sentimental. Pour cela, la réalisatrice nous offre un univers, un ton, une mélodie directe, amère, cruelle, personnelle, marquante, travaillée, sans compassion ni tabou (Contrairement à ceux qu'ont les personnages des jeunes adolescentes.) Céline Sciamma procède à une véritable dissection, à une véritable analyse des codes du teen-movie, dans laquelle elle s'amuse à retirer avec une facilité déconcertante tout ce que ce dernier a de cliché, de superficiel, de caricatural et de drôle, afin de dévoiler la terrible réalité qu'il y a sous ce vernis rose bonbon.
    Naissance des pieuvres se révèle donc être un film froid et quasi-médicinal nous offrant une vision acerbe et respirant le mal-être du désir adolescent. La situation présentée est celle de trois jeunes filles, absolument terrorisées à l'idée de leur première fois, mettant cela sur le compte de l'obligation et confondant aveuglément amitié, amour, sexe, désir et mécanisme. Pour un premier film, c'est donc une totale réussite de la part de Céline Sciamma, qui a parfois quelques airs de Sofia Coppola dans les thèmes qu'elle choisit d'aborder, dans son fond très torturé et dans son esthétique vide, peu bavarde, mais où la mise en scène et les actions d'apparence anodine des personnages en révèlent beaucoup sur leurs sentiments et sur ce qu'ils n'osent pas dire à haute voix.
    En conclusion, Naissance des pieuvres est une oeuvre fascinante à pénétrer, à traverser et à explorer, le tout avant d'en ressortir l'esprit fébrile, confus et rempli d'interrogations. Céline Sciamma, réalisatrice du récent Tom Boy, son second film, est incontestablement une future grande à suivre de très près.
    Artriste
    Artriste

    94 abonnés 1 885 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Très bon drame servit par une histoire tournant autour de la découverte de la sexualité chez trois jeunes filles et montrant aussi un sport trop peut médiatiser à savoir la natation synchronisée. Dit comme ça, ça peut rebuter mais c’est très bien écrit et on rentre très facilement dans cet univers. Les trois jeunes femmes jouent à merveille et leur innocence nous font souvent rire lors de dialogues touchant et puis la beauté naturelle d’Adèle Haenel nous pousse à voir la suite. Le film possède de très belles scènes et l’omniprésence de la natation nous donne l’impression d’être plongé dans un huis clos. La b.o. est réussie elle aussi et colle parfaitement aux images. Le seul problème que j’ai avec ce film comme souvent dans les films mettant en scène de jeunes personnes, c’est de montré des filles ou des garçons qui ont encore un visage juvénile parlé de sexe ou avoir des relations sexuelles. Ca me dérange toujours un peu. Ca n’enlève en rien le charme de ce film qui n’a rien de pervers ou déplacé et qui est une véritable bonne surprise que je conseil à tous de voir.
    Arthurlamouche
    Arthurlamouche

    14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2008
    Un peu dans la même lignée que "Et toi, t'es sur qui ?" de Lola Doillon, il n'en reste pas moins que Naissance... a plus de finesse ; finesse des dialogues, dans la façon dont Céline Sciamma nous fait ressentir les émotions des désirs, des premiers amours. Les 3 actrices principales sont étonnantes, surtout Pauline Acquart qui a une profondeur naturelle.
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2011
    Un regard original sur un sujet souvent traité au cinéma. Une première oeuvre qui n'est pas exempte de maladresses et de longueurs, qui privilégie peut être un peu trop les images léchées, mais qui réussit souvent à faire sentir les égarements de ses personnages. La fin du film est très belle.
    cinono1
    cinono1

    272 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2010
    Une oeuvre originale sur l'éveil à la sensualité de 3 adolescentes. Malgré des baisses de rythmes, l'ambiance de ouateur et d'étrangeté reste suffisament forte pour livrer une oeuvre métaphorique, en accord avec son sujet. Belle bande originale.
    maxime ...
    maxime ...

    212 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2015
    J'ai découvert Céline Sciamma un soir totalement par hasard avec ce long métrage ci, il y'a désormais 3 années qui se sont écoulé. Sans avoir été conquis intégralement il m'avais tout de mémé marqué ( la scène du plafond surtout ). Depuis j'ai visionné Tomboy et surtout Bande de filles, ce dernier est pour moi un véritable coup de cœur. Avec le temps, l'effet de surprise s'en est aller et tant mieux car je perçois la profondeur et les non dits avec bien plus de discernement que ce ne fut le cas lors du premier visionnage. La mélancolie plane sur cette oeuvre parfois déroutante et fragile, parfait reflet de l'age de ces jeunes adolescentes. On garde les mêmes codes tout en évitant la facilité et le tintouin habituel, Céline Sciamma impose déjà sa patte. Certains plans sont majestueux, la séquence ou Floriane ( Haenel ) rattrape Marie ( Acquart ) et lui confie qu'elle est encore vierge est tout simplement bouleversante, un moment qui va me rester encore longtemps. Ces comédiennes sont d'ailleurs excellentes, Adèle Haenel et Pauline Acquart forme un " couple " atypique et passionnant malgré les distances ou les rapprochements en dent de scie. Un premier long métrage qui sort des sentiers battus, plaisant même si certains passages ne m'on pas toujours séduit.
    oranous
    oranous

    136 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2007
    Les 3 filles ont des problèmes différents, Marie n'assume pas réellement son homosexualité, Anne se trouve trop grosse ( elle n'a peut être pas tord) et Floriane annonce a tout le monde qu'elle a déjà fait l'amour, mais c'est un mensonge!
    Ces 3 filles sauf Floriane, s'accroche aux personnes quelles aime et on a de la peine de les voir souffrir a ce point!

    J'aime beaucoup les plans sous l'eau ! Et en effet l'ambiance et prenante.Bien que la fin soit décevante
    Je trouve que la musique est très belle surtout la musique de la bande annonce, bien que l'électro ne soit pas ma tasse de thé !
    Bref pas le film de l'année mais un film que j'ai vraiment apprécier voir !
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    126 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2011
    Entre Tomboy et La naissance des pieuvres, je dois reconnaître à Sciamma un talent impressionant en matière de réalisme. Les acteurs de ses films sont toujours d'une justesse hallucinante, limite documentaire. La réalisatrice sait capter des moments, des émotions. La naissance des pieuvres est donc un film que j'ai apprécié pour son réalisme et parce qu'il était loin du film français un peu trop courant en ce moment, lourd et convenu. Mais le film manque d'orientation, de but, on stagne un peu, à l'image de ces deux pré ados qui se cherchent...
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