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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 novembre 2006
J'ai adoré ce film. Non seulement pour sa très grande beauté (magnifiques nuits américaines sur les dunes, superbes séquences de figuration au flambeau, décors et costumes chatoyants), mais aussi pour son scénario riche d'une spiritualité profonde et à la portée des enfants. Le mieux, c'est que le film vous laisse libre de plonger dans son univers, sans vous forcer la main. Ecoutez simplement les histoires de bab aziz, laissez vous envelopper par la musique originale d'armand amar, suivez le sentier d'ishtar dans le désert, vous sortirez du cinéma apaisé et grandi. Allez le voir, absolument. Et au fait: n'écoutez pas la plupart des critiques qui disent qu'on se perd dans les méandres du scénario. L'histoire est formidable et limpide, c'est juste les critiques qui n'y comprennent rien.
Très déçu par ce film, sans que ça soit fondamentalement mauvais, mais sur le papier ça sentait quand même bien meilleur ! On a déjà un très beau titre, la promesse de paysages fabuleux dans le désert, d'un côté Mille et une nuits, moi je suis aux anges. Mais en pratique c'est un peu plus compliqué que ça. Il y a du bon et du mauvais là-dedans...
En fait déjà le souci le plus préoccupant c'est que lorsque le réalisateur film ça, il y a beau avoir de belles couleurs, des paysages magnifiques, une belle musique, des héros qui sont beaux et charismatiques à leur manière... Il n'y a pas d'invisible. Le film tente de parler quand même un peu de spiritualité, de ce qu'il y a après la mort, de foi qui guide... Mais tout ça c'est un peu vide, il ne se passe rien, à plusieurs reprises j'ai cru qu'il allait enfin se passer quelque chose avec ces histoires, ces personnages, que quelque chose de profondément beau allait surgir, surtout qu'ici on ne s'encombre pas du superflus, on ne tombe pas dans le didactisme, c'est bon, on a compris, on n'en rajoute pas... Mais non..
Quelque part j'ai l'impression que le problème vient de la mise en scène, sans qu'elle soit laide, elle manque de radicalité, de volupté, de légèreté, d'intensité. Lorsqu'on raconte l'histoire du type avec la fille qui chante, mais ça aurait pu durer dix minutes de chant en plan fixe, j'aurai sans doute été mille fois conquis, mettre la séquence in extenso juste parce que c'est beau... Je ne peux pas m'attacher à ces personnages qui finalement ne sont rien (je ne demande pas de la psychologie, juste qu'ils existent et ça c'est le boulot de la mise en scène).
Après comme dit le film n'est pas mauvais, c'est juste un problème d'intensité, je trouve ça trop mou, alors on n'est pas obligé de filmer ça comme Pasolini filme ses Mille et Une Nuits, mais au moins Pasolini avait une intensité folle qui faisait exister l'univers... Là l'univers n'existe pas... je n'ai pas senti la chaleur du désert s'estomper sur ma peau avec l'arrivée de la nuit... Sentir le vent... le contact avec les étoffes... Même Timbuktu dans ses parties désertiques, lorsqu'il filmait juste cette famille y arrivait mieux.
Les films du monde arabe ne sont jamais vraiment des films du monde arabe : coproduction éparse & cafouilleuse mosaïcisant l’Iran & la Tunisie comme pour faire la moyenne du paysage des Mille & Une Nuits, Khemir confirme après Le Collier Perdu de la Colombe qu’il est un vrai ressuscitateur de l’âge d’or arabe & un maître des titres trop longs. Cette fois, la tentative est un vrai poème qui a reçu un héritage heureux des peines qui furent celles de sa conception.
Conte naïf qui s’épuise à capter le plus de beauté saharanne & iranienne possible, le récit de Bab’Aziz se situe dans une époque indistincte où l’on connaît la casquette, la moto & l’avion de ligne, mais où toute la vie du désert semble vivre au sein d’une autarcie qui est en bonne entente avec son passé, comme s’il était parfaitement naturel de le voir s’infiltrer à travers les dunes. Anachronismes & rêverie s’inversent & se confondent au rythme des jours & nuits contrastées que le sable reflète.
On n’atteint hélas pas tout à fait l’onirisme pur que cela pourrait promettre, mais il est difficile d’être déçu par la façon dont Khemir met de la vie dans les étendues arides. Plusieurs histoires se mêlent, se désaccordant parfois légèrement – mais peut-être est-ce la faute du spectateur, trop peu entraîné à jongler entre ses visions fantasmées & réelles de la vie de derviche dans un environnement jugé par lui hostile & tout juste bon à faire de jolies photos.
Il y a peu de choses chez Khemir car le milieu n’est pas riche & il prend le temps d’exposer simplement des existences sans début ni fin – c’est le destin de toute chose qu’il nous invite à découvrir dans la douceur d’un désert fantasmagorique.
Mmm... suis déçue... Je m'attendais à beaucoup mieux. J'aime les road movies et j'aime l'orient mais là je n'ai pas trouvé mon compte. Si les histoires s'entrelacent en respectant ainsi la structure des 1001 nuits elles manquent sérieusement de consistance et d'aboutissement. Seules les images et la musique sont au rendez-vous, mais c'est trop peu.
Rarement le désert et ses innombrables dunes ne sont parus aussi sublimes que dans ce long-métrage. Tout comme ce voyage initiatique chez les Derviches tourneurs dont on ne sait malheureusement pas grand-chose. A ce sujet, on peut reprocher au réalisateur d'avoir choisi de mettre excessivement l'accent sur l'esthétisme et l'onirisme plutôt que de nous faire découvrir cette confrérie soufie. Quoiqu'il en soit, un très bon moment vous attend en compagnie de Bab'Aziz et de sa petite-fille...
Alors là, pour une déception, c'en fut une, et une cuisante ! Je suis toujours assez confiante dès qu'il s'agit de films orientaux qui se présentent sous forme de contes philosophiques, mais ici, philosophique rime fort trop avec soporifique. A part deux ou trois phrases clichés qu'on connait tous et qu'on a un jour croisé dans un roman de Paulo Coelho, ce film distille un ennui et un non-sens qui font honte à son genre. Si un prince qui reste figé pendant des jours à regarder son image dans une flaque avant de partir sur les chemins comme un clochard est une leçon de vie, il va falloir m'expliquer certaines choses qui probablement m'échappent.
Nacer Khémir n'est pas forcément connu de tous, loin s'en faut, mais ceux et celles qui ont croisé son chemin savent qu'il est conteur et qu'il a publié un certain nombre d'ouvrages où la calligraphie est présente. Nous avions vu il y a fort longtemps (dans les années 80...) son film "Les baliseurs du désert" qui avait ses racines dans l'univers du merveilleux. Là encore, le réalisateur s'appuie tant sur des éléments de culture, sur l'importance du désert, sur la marche de vie; et les chemins se mêlent, comme des fils de récits, de ces récits dits "à tiroirs" tels que le sont ceux des Mille et Une Nuits. Il n'échappe pas à ce qui fait son univers. Au contraire, il le conforte. Si le chemin emprunté par Bab Aziz et sa petite fille est évidemment une quête spirituelle pour le vieillard et un enseignement pour l'enfant, si les plages de silence s'étirent comme le temps sur l'immensité du désert, il manque un brin de consistance à cette fresque pour qu'elle prenne force, réellement. Est-ce dans la construction proposée que la faille se situe? Est-ce dans les personnages qui se réduisent parfois à des images, des sortes d'icônes? Est-ce parce que Nacer Khémir semble brosser le tableau à facettes d'un monde révolu avec une certaine nostalgie? Est-ce une combinaison de ces différents facteurs? Ce qui est sûr, c'est qu'il manque un(des) ingrédient(s) pour nous convaincre pleinement.
ce film vaut d'être vu rien que pour ses paysages et sa musique (magnifique), ça me fait penser un peu au film terres et cendres (le vieux plein de sagesse), une petite perle que j'ai découvert récemment
Moi qui aime les soufis et leur philosophie et leurs poèmes ce film est d'un profond ennui, un manque de fond abyssal ...des "sentences " archi connues, que dire de positif ? la musique peut être ?
MAGNIFIQUE! Je l'ai vu, et je peux vous dire que ce film est une petite merveille!!!! Beau, élégant, avec un fond profond plein d'humanité, des décors incroyables et dépaysants, une mise en scène inspirée, ... Ca fait rêver! Je ne connaissais pas Nacer khémir auparavant, mais là, je voudrais bien voir ses autres films. Courrez-vite le voir, des films comme celui-là, on en voit trop peu! Ca vaut le détour!
Magnifique initiation spirituelle d'une jeune fille au préceptes Soufi. L'ensemble des éléments composant ce film sont au service du message de la vie : fin et commencement, blessures et pardons, amour et haine... Le film est à voir et revoir tant ils vous enseignera une vision métaphysique propre à chaque âge.
Tant de beauté! Je conseille à tout le monde de voir ce film. Il apporte une grande fraîcheur et surtout il explore le monde arabe comme on ne l'a jamais vu, loin des caricatures que l'on peut voir à la télévision. La musique est une pure merveille (Armand Amar - "Vas, Vis et Deviens"). Dès les premiers plans je suis resté scotché par tant de beauté et de sincérité. Un très grand film!
Le récit ce de magnifique film est inspiré de la vie d'un Mystique Persan, Ebrahim Adham vivant dans le XIème siècle en Iran. Certes, ce film montre l'incontestable grandeur de la spiritualité de l'Islam qui est largement méconnu de nos jours mais malheureusement Nacer Khemir essai désespéramment de lier cette spiritualité au monde arabe (comme par ex : langue parlée:arabe) tout en court-circuitant lIran alors que la langue parlée du film est à 90% Persan et l'histoire se passe et est majoritairement filmée en Iran. Donc petite tentative désespéré de Nacer Khemir qui réduit largement son image à mes yeux avec tout le respect que j'ai pour la grande et riche culture arabe.