On a franchement peine à croire que Mel Gibson et Jet Li étaient producteurs exécutifs ici. Ils ont dû être très bien payé pour accepter de faire aligner leurs noms ici ! Idem pour Dominic Purcell, l'acteur le plus connu parmi le reste, d'illustres inconnus... Au passage, David Field, alias le méchant, Slate, a ici des airs de Hugh Laurie, alias le docteur House. Si si, les yeux...
Il débute d'une manière telle que je n'ai pu m'empêcher de dire à voix haute "mais qu'est-ce que c'est que ça" quelques minutes après avoir commencé le film. Et ça n'augure rien de bon, quand on en arrive à parler tout seul tout haut en regardant un film.
Un combat nous tombe comme ça, entre deux inconnus, se battant pour rien à part un prétexte vague et bidon, comme si l'on était censés connaitre l'histoire, les personnages...
Le reste se poursuit de manière un peu brouillonne, étrange, comme l'ancien-méchant-devenu-gentil Os, faisant du vélo sur une espèce de piscine décorative alors que ses disciples sont assis devant lui dans l'eau à l'écouter parler.
Le tout est assaisonné de préceptes positifs flous, des scènes à la limite du psychédéliques qui amènent à penser que ceux qui ont pensé à cette histoire et ceux qui l'ont mise en scène ont abusé de certaines substances très bizarres.
Certaines scènes et combats font penser à du Mortal Kombat, le film de 1995. Et il n'y a pas de quoi s'en réjouir... Heureusement, c'était difficile de faire pire.
En parlant de combat, le final de Os contre docteur House, dans les airs, est proche du ridicule, un peu comme les capacités des 4 autres héros qui passent de tête brulées - certes douées dans leur art, semble-t-il - à celles de grands maitres dans l'art du combat.
Mais après avoir tout vu, car oui, j'ai commencé cette critique après avoir commencé à regarder ce film, je crois que celui qui l'a pondu avait trop regardé Capitaine Planète. En effet, si on réfléchit un peu, on peut faire finalement aisément le parallèle. Ce qui est d'autant plus affligeant et donne une lecture plus clair de l'ensemble.
Un ensemble s'appelant "Invincible", assez inexplicablement (sauf si on considère que tous les pouvoirs réunis donnent naissance à Capitaine Planète ?).
Alors, pour faire simple ? Abstenez-vous, car faire le contraire constituerait une perte de temps. Il y a trop peu de choses positives à retirer de ce film, à moins d'adorer le "farfelu-naveesque".