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jean yan
3 critiques
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5,0
Publiée le 21 juillet 2024
Film émouvant sur la guerre dénonçant avec poésie et des images superbe l'aberration de ce conflit. Dénonciation si émouvante qu il est certainement une des œuvres majeures du cinéma Coréen
"Welcome to Dongmakgol" est une fable historique visant à illustrer l'absurdité de la guerre et de celle de Corée en particulier, qui a abouti à séparer un même peuple en deux factions ennemies. Le film est un mélange de comédie et de tragédie parfois excessive, comme souvent dans le cinéma asiatique, mais véritablement unique. C'est encore une fois un film qui montre la vivacité créative du cinéma coréen, donc "Welcome to Dongmakgol" est à voir sans hésitation.
"Welcome to Dongmakgol" est une oeuvre complète qui propose de l'action, de l'humour, de la tendresse et de la tristesse avec quelques passages absurdes ou poétiques. Toutes ces caractéristiques fonctionnent à merveille et apportent une multitudes de saveurs à ce film coréen. A cela s'ajoute un message de tolérance entre les coréens du nord et du sud similaire à celui que l'on trouve dans le "Joint Security Area" de Park Chan Wook. La fin est un peu longuette mais rien de bien grave pour ce très bon film produit par le pays du Matin calme.
1950, en pleine guerre de Corée, un village éloigné et reculé de toute la civilisation ne se préoccupe aucunement de cette guerre (dont il semble ignorer l’existence). Dans ce village de Dongmakgol, vont atterrir trois soldats Nord-Coréens, deux sud-coréen et un pilote de l’US Navy et ils vont devoir cohabiter ensemble…
Pour son Park Kwang-hyun nous livre un patchwork de différents genres. Il mêle habilement la comédie, la guerre ou encore le drame. Il nous fait suivre une attachante galerie de personnages, allant du soldats américain incapable de dialoguer avec les villageois aux soldats coréens qui délaissent peu à peu l’idéologie qu’on leur a inculquer en passant par cette habitante du village, considéré comme folle et qui semble être une enfant enfermée dans un corps d’adulte.
Il nous fait suivre leur aventures allant de la scène (excellente) de rencontre entre les 6 soldats dans le village, celle où l’un d’eux doit expliquer contre qui ils se battent, lorsque les militaires se mettent à travailler et à vivre en harmonie avec les gens du village ou encore lorsqu’ils se divertissent avec eux, notamment quand l'américain leur apprend le football.
Park Kwang-huyn délivre aussi plusieurs messages, plus ou moins subtilement, d’abord anti-guerre, l’utilité de se battre et surtout pour des querelles idéologiques comme celle entre les deux Corée ainsi que la guerre ne fait pas uniquement mal à ceux qui la font. Mais il s'attaque aussi au dérive de la société de consommation à travers la vie dans ce village (même si dans ce cas-là, on est dans la totale utopie) mais aussi contre les méthodes de guerres américaines symbolisé par cette scène en avion où les généraux sont prêts à bombarder sans concession et sans information des territoires.
L’ensemble est bien réalisé et évite les défauts dans lesquels il aurait pu tomber tel un excès de sentimentaliste, un anti américanisme primaire ou un humour trop lourd. Malgré des effets spéciaux dont on ressent le manque de moyens, c’est esthétiquement réussi. La photo est très belle et l’utilisation des musiques impeccables. Les acteurs sont, dans l’ensemble, très bons aussi.
De plus un sentiment léger et de bonnes humeurs règne souvent sur le film, un vrai plaisir.
Welcome to Dongmakgol où comment briser les clichés . Une fois de plus le cinéma Coréen offre une vision juste et sincère de son passé sans tomber dans l’excès de larmoyant ou de cliché . On est plongé dans un village, Dongmakgol comme son titre l'indique, un village dans lequel vont se trouver par hasard trois Coréens du Nord, deux Coréens du Sud et un Américain qui s'est crashé avec son avion . Les deux clans devront alors cohabiter ensemble .
Ce film est une belle dénonciation de cette guerre, d'ailleurs j'ai beaucoup apprécié la scène ou les villageois apprennent qu'il y a la guerre, ils pensent que ce sont les Japonais ou les Chinois qui attaquent mais le soldat ne sait que répondre comprenant l'absurdité que le Nord est aussi son propre pays . Cette scène représente bien le film, entre un humour très léger et jamais lourd et une réflexion intelligente sur la guerre et l'humain . Humain est d'ailleurs le meilleur terme pour qualifier ce film, un film qui vous touche par son humanité, c'est beau touchant et ça n'en fait jamais trop ... sauf ...
Sauf la fin malheureusement j'ai trouvé que le film faiblissait lourdement dans sa dernière demie heure dans un excès d'action superflue face à la beauté du récit et de ses propos .
Bon ensuite le récit suit un chemin très classique, peu surprenant mais l'effet est là grâce a sa simplicité, a des personnages attachants . Welcome to Dongmakgol est donc un beau film qui fait un bon gros fuck a la guerre, touchant, drôle et un poil décalé dans certaines scènes, un film original et unique comme savent si bien faire les Coréens .
Premier et unique film à ce jour du réalisateur Park Kwang-hyun, Welcome to Dongmakgol est l’adaptation cinématographique d’une pièce de théâtre signée Jing Jan. A première vue, l’équation proposée par le film est tout ce qu’il y a de plus casse gueule : héritage des films de Miyazaki ouvertement revendiqué récit « parutopique » (presqu’utopique) / guerre de Corée. C’est un peu comme si des variables aléatoires tapaient l’incruste dans une soirée géométrie dans l’espace. Et pourtant le salop s’en sort pas mal, son film slalome entre les écueils attendus et nous bombarde de trouvailles d’inventivité. Résultat, un film grand public (8 millions d’entrées en Corée) tout à fait digne d’intérêt. Alors non ce n’est pas parfait, la faute au rôle donné aux américains (et non pas la faute aux américains tout court) : on pardonne et on comprend le côté caricatural, mais pas les mauvais choix de narration. Les grandes lignes de l’histoire sont assez simples, comprenez que l’on demande au spectateur d’aller au-delà...
Pour la suite, rendez vous sur http://kim-bong-park.over-blog.com/
un film extraordinaire. Sa photo est magnifique, ses acteurs sont excellents et sa musique est sublime (il faut voir qui s'en charge, Joe Hisaishi s'il vous plait...)
Un panel d'émotions savamment mises en scènes, interprétées par des charismes typiques fous, comme un moment de cinéma où le temps et l'espace sont suspendus juste au-dessus de ce village de Dongmakgol ... Le genre de film unique.
Entièrement d'accord avec Hanskys, ce film est vraiment émouvant, mélangeant des moments d'une sérénité surprenante, à d'autres d'une violence éprouvante. Le regard innocent et fraternisant d'un village face à la guerre. J'aime ce genre de cinéma, un peu dans le style de reve de Kurosawa. Difficile d'en parler, mais j'ai passé un bon moment, et j'ai bien rit par moment.
Film époustouflant, à la fois d'une légèreté et d'une rudesse éprouvante. On est plongé dans un univers surréaliste, au milieu d'un village hors du temps, où ses habitants semblent être des personnages sortis d'un conte de fée. On peut reprocher au film d'être un peu long sur certains moments. Mais on est pris d'éclat de rire presque à chaque scène.