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Prad12
91 abonnés
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3,0
Publiée le 14 septembre 2015
Cette idéalisation des maisons closes ne vaut que pour le troisième et dernier sketch avec un très très bon De Funès et une merveilleuse Mireille Darc.... avant, et malgré Blier la lourdeur des regrets nuit au propos de la défense dont on se gardera de prendre un quelconque parti si ce n'est que nous aurions évité mai 68 si les enfants de la bourgeoisie estudiantine avaient pu fréquenter ces maisons closes par Marthe Richard, il fallait bien qu'après cela ils trouvent un dérivatif pour perdre leur pucelage................
Un Grand Seigneur : Pour un film qui se vaut être dans la collection des Louis de Funès, ne soyez pas surprit car il arrive bien tard, un peu après la moitié du film. Cela m’a un peu inquiété car je me suis dit : il fait une apparition seulement, c’est quand qu’il arrive ? Surtout que le début du film est un peu long, on se demande ce qui se passe car la narration est un peu bizarre, c’est découpé en plusieurs scène, comme en acte, on dirait presque du théâtre donc c’est assez déstabilisant. Surtout que le scénario est étrange car c’est une maison close qui ferme, après on part sur un vole d’une lampe d’une des prostitué… Donc, le scénario est pas exceptionnelle mais on si fait vite grâce aux répliques et aux dialogues qui fondent mouches. Et aussi un peu au casting qui même si il y a pas Louis de Funès au début, il y a quand même des monstres du cinéma. Mais une fois que De Funès arrive en scène, le film trouve un autre rythme et son génie comique en fait la force du film. Une fois qu’il est la, ce film prend tous sont essor et on rigole bien plus. Donc voila, assez inégale dans l’ensemble mais globalement, on rigole bien.
La fin des maisons closes. Un casting d'exception, mais des dialogues loin d'être suffisamment efficaces aujourd'hui, malgré la bonne volonté des acteurs et un semblant de répliques amusantes. Un ennui, malgré les mimiques de Louis de Funès. Je n'ai pas aimé la narration non plus. Il aurait fallu raccourcir un peu tout ça. Il n'y a rien d'exceptionnel, ce qui se voyait déjà dans la bande annonce.
Un film découpé en trois sketchs inégaux. Le meilleur est indiscutablement le troisième (Les bons vivants) porté par une série d'acteurs, des dialogues et un scénario exceptionnel. A noter que c'est le dernier film "d'auteurs" tourné par De Funès. Le second sketch n'a pas beaucoup d'intérêt. Le premier est intéressant car il traite de la fermeture des maisons closes, mais il traîne en longueurs. Le final est malgré tout magnifique avec "La Valse brune" revisitée par Michel Magne. Un film à voir ou à revoir pour nous rappeler l'âge d'or du cinéma français...
Film à sketch en noir et blanc peu connu mais vraiment très bon, porté par des acteurs phénoménaux : Bernard Blier, Louis De Funès et Mireille Darc. Leur jeu sont franchement drôle. Les fans de De Funès seront ravis. Blier en tenancier de maison close est extra. Les succulents dialogues du Maître Audiard sont à faire connaître à la nouvelle génération tellement qu'ils sont riches et délirants. Le film est en DVD sous le titre "Un grand seigneur". A ne pas rater.
Un film composé de trois sketches dont deux très amusants, très agréable, pimenté par les savoureux dialogues de Michel Audiard et le dernier sketch avec l'immense De Funès qui au contraire du décevant "Pissenlits par la Racine" du même réalisateur est un pur régal du début à la fin. Une petite pépite d'humour qui m'a fait éclater de rire !! Dommage que ce dernier ne dure pas les 1h40 de ce film.
Quatre ans après le cave se rebiffe revoici Bernard Blier en tenancier de maison close.Si le duo Grangier/audiard et toujours derrière cette adaptation littéraire.Ce film a sketchs est loin d'égaler le cave se rebiffe,tout étant nettement moins inspiré surtout les dialogues d'Audiard.Le film a tout de même une sacrée distribution,car elle réunit tout le cinéma de l'époque.Malgré ça le film reste mineur.
Une petite perle méconnue du film à sketches à la française, mode venue d'Italie qui n'a jamais rencontré un franc succès dans l'Hexagone. Le tout jeune Georges Lautner auréolé de ses récents succès se trouve associé dans un curieux attelage au vétéran Gilles Grangier. Enfin pas si bizarre que ça si on considère que les deux hommes sont clients d'Audiard. Nous sommes à l'époque de la fermeture des maisons closes et dans le premier sketch on se croirait revenu au temps béni du "Cave se rebiffe". Blier œuvre de toute son onctueuse férocité dans son claque qu'il est en train de fermer suite à la scélérate loi Marthe Richard , pour laisser place à un pensionnat d'étudiants. Il faut le voir se lamenter sur la fin de sa mission prophylactique laissant tout un pays offert à la prolifération du gonocoque et autres réjouissances vénériennes. Il faut le voir encore tomber dans les bras de Franck Villard compagnon d'infortune venu lui apporter les nouvelles du front de la résistance menée par tous les tenanciers. Un must ! Le deuxième sketch est plus anecdotique si ce n'est la ravissante présence de la très gracile Andréa Parisy. Arrive le troisième sketch inénarrable, ou Louis de Funès à l'aube de son pic de popularité offre une de ses meilleures prestations en petit bourgeois prude et catholique poussé sans le savoir à la réouverture clandestine d'une maison close avec la bénédiction des édiles locales menées par un grandiose Jean Richard, trop contentes de venir à nouveau s'encanailler sous couvert de la tenue d'assemblées d'un club sportif. On touche là au sublime, nimbé de la présence mutine de Mireille Darc et Bernadette Lafont. Une perle , je vous dis !
Un comique démagogique de sous entendus grivois sur le thème de la prostitution, plus exactement de l’institution de la maison close. On retrouve toute le style de Georges Lautner avec ses personnages de proxénètes et prostituées parodiant les manières et le langage bourgeois (comme dans les Tontons flingueurs). Le film est surtout l’occasion de voir des numéros d’acteurs des comiques les plus fameux du cinéma français des années 60.
3 sketches inégaux au sujet de la fermeture des maisons closes. Le premier centré sur la fermeture elle-même (avec Bernard Blier) nous incite à croire que l’on assiste à la fin d’un monde. Dans le deuxième, une ancienne prostituée devenue Baronne vient défendre au tribunal ses anciens patrons, au nom du bon vieux temps. Le troisième (le meilleur) avec un Louis de Funés magistral, voit un honnête homme, sous couvert de club de sport, héberger chez lui sans qu’il s’en rende compte, un claque.
excellent ! je m'attendais à regarder un pu nanar sans intérêt, eh bien j'ai été bluffé par la qualité des dialogues d'audiard, du début à la fin, l'excellence des acteurs (impossible de les citer tous, mais surtout de funés, darc, blier, lefèvre, carmet, lafont, cowl, que des grands !) et surtout le sketch final à pleurer de rire, au cours duquel louis de funès devient un maquereau sans s'en rendre compte ! c'est fin, malicieux, mais sans être jamais vulgaire, mais surtout c'est superbement bien écrit et merveilleusement bien interprété. et le pire : c'est que c'est drôle !