"Les Derniers Jours de Pompéi" ne témoigne pas vraiment du futur talent de Sergio Leone, pourtant un des plus grands noms du cinéma. La mise en scène est peu originale, le scénario poussif et les décors pas toujours très beaux, si bien qu'on a vite l'impression de se retrouver devant un produit hollywoodien sans grand intérêt. De l'intérêt, on en trouve pourtant, que ce soit dans l'histoire, classique mais bien ficelée, les personnages, pas particulièrement attachants mais avec quelques spécificités qui les font quelque peu se démarquer, telle l'esclave aveugle Nydia, dont les yeux vides illuminent la foi qu'elle éprouve, ainsi que la façon dont la ville est filmée de nuit. On sent ainsi qu'il y avait peu de décors puisque l'action se déroule souvent dans les mêmes lieux, mais malgré cela et grâce à quelques artifices, dont notamment une grande fête nocturne pleine d'ivresse, Pompéi acquiert un caractère labyrinthique qu'elle n'aurait pas autrement. Les effets spéciaux sont en revanche médiocres : faire passer un feu d'artifice pour l'éruption du Vésuve et montrer le même plan une demi-douzaine de fois ne suffit pas à faire croire à la détresse des citoyens, d'autant plus que les câbles qui retiennent les structures avant l'effondrement sont aisément repérables. Le prosélytisme chrétien qui règne sur le film le dessert aussi, apportant un manichéisme bien peu subtil.
Il est tout de même bien dommage que l'histoire traîne en longueurs et que l'ensemble manque de rebondissements, car artistiquement ce péplum est à la hauteur de l'attente - les décors et la photographie sont en tout les cas très réussis - et la mise en scène comporte quelques séquences bien convaincantes, notamment celle concernant la spectaculaire éruption du Vésuve qui occasionnera la destruction de Pompéi, et évidemment ce dernier acte est la partie la plus intéressante du film. Côté casting, je retiendrais principalement les performances de Steve Reeves et de Fernando Rey que je qualifierai de correct. Quant aux magnifiques Christine Kauffman et Barbara Carroll, elles apportent beaucoup de charmes et d'élégances à cette oeuvre au final assez sympathique mais qui ne marquera pas non plus les esprits.
Premier film de Sergio Leone ( co-réalisé avec Mario Bonnard), « Les derniers jours de Pompéi » n’échappe pas au piège du péplum moyen. On retrouve donc tous les clichés du genre comme un scénario quasi-inexistant ne servant qu’à mettre en scène des combats bas de gamme, une histoire d’amour complètement téléphonée, des méchants sans scrupules au « physique de méchant »,… Le plus énervant dans les péplums de cette époque (50’s- début 60’s), est l’omniprésence de la morale chrétienne. A croire que ce genre de film n’est qu’un moyen de propagande du christianisme. Et que dire de la fin baclée ? Seuls la belle Christine Kaufmann et le puissant Steve Reeves donnent un peu d’intérêt à ce long-métrage.
En matière de peplums, ces Derniers jours de Pompéi n'apparaissent pas comme incontournable. Malgré toute la volonté de Sergio Leone, le film ne parvient jamais à véritablement décoller. Le scénario est faible et l'interprétation faiblarde. A voir pour Sergio Leone. Point.
Le tout à beaucoup de caché, un de ces charmes surannés qu'ont parfois les films de cette époque... On prend donc beaucoup de plaisir à revoir ce petit peplum signé Leone. A vrai dire, il n'était pas seul et il est étonnant de constater avec quelle facilité on peut reconnaître les plans de Leone des plans de Mario Bonnard...
alors évidemment pour un film de 59, les explosions sont en mode feu d'artifice, et les pierres sentent bons la gravité du polystyrène, mais c'est justement tous cela qui provoque ce charme exceptionnel.
les dernières scènes n'en demeurent pas moins bluffantes pour ces années et clôturent un vrai scénario plutôt bien ficelé sans être non plus à tomber. En bref un bon peplum, à savourer après avoir vu quelques autres classiques...
Assez invieilli, ce polar caché séduit par ses némésis étudiés - De méchants & riches homosexuels infiniment fourbes ne " vivant " qu'entre eux et/ou avec leurs amis consanguins et passant leur temps à comploter - et d'autre part son étude de la civilisation d'une ville en effet & semble-t-il à son point zéro : On attend l'adaptation de Polanski !..
Un péplum divertissant et très agréable de Sergio Leone, qui ne s'était pas encore mis au western spaghetti. L'ensemble ne manque ni de charme ni de faste, et reste, dans son genre, impressionnant (les scènes finales), compte tenu du budget attribué habituellement à ce type de productions.
Leone en était encore à sa période péplum et c'est pourquoi ce film manque un peu de personnalité. Toutefois, reste un film honnête, avec quelques moments forts et une interprétation "musclée". Pas désagréable.
Bon péplum de Sergio Leone. Bon rôle pour Steve Reeves. Bon scénario, beaux décors, beaux combats. La scène de l'éruption volcanique est bien faite pour l'époque.
Un Péplum au charme suranné mais qui fonctionne encore et c'est divertissant et tout de même dramatique car le péplum évoque la fin tragique de Pompéi. Bien mais Sergio Leone est meilleur en réalisant un western.