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Gourmetdefilms
61 abonnés
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1,5
Publiée le 2 décembre 2014
L'idée est intéressante et on arrive parfois à provoquer de légères angoisses. Mais globalement j'ai trouvé qu'il y avait trop de blabla, le doublage est horrible, les acteurs mauvais, les persos (non infectés) incrédibles, et (aspect surnaturel mis à part) l'aspect réel n'est pas plus convaincant. spoiler: Un héros orgueilleux inspecteur de l'hygiène, une Brooke Adams qui crie au danger au 1er pet de travers, un psychiatre qui est mentalement le plus atteint de tous (et de loin), des doubles qui se rencontrent juste dans le but d'échanger une poignée de main ou une valise etc... Bref long, lent et médiocre.
Cette deuxième adaptation du roman de Jack Finney parvient à créer la paranoïa, notamment dans une première partie excellente où l'on doute de chaque personnage. Philip Kaufman utilise beaucoup les plans débullés et ça fonctionne.
Un remake qui est devenu un "classique" à la place du "classique"... Des acteurs géniaux dans une ambiance angoissante et psychologiquement terrifiante.A voir et à revoir... dommage que la qualité du film se détériore...
"L'Invasion des Profanateurs" (2em version du roman éponyme) sortit en 1978 et réalisé par "Philip Kaufman" reste à mon humble avis la meilleurs adaptation (Assez libre) du livre de Science-Fiction original de "Jack Finney". "Elizabeth" s'aperçoit un jour du comportement étrange de son ami. Puis, peu à peu, d'autres personnes se transforment ainsi bizarrement. Pendant leur sommeil, une plante mystérieuse fabrique leur double parfait, tandis que l'original disparait dans ce qui semble être une invasion extra-terrestres à grande échelle. Appuyé par des interprétations impeccables de "Donald Sutherland", "Jeff Goldblum", "Leonard Nimoy", "Brooke Adams" et "Veronica Cartwright", le métrage ménage un Suspense au diapason et joue la carte de la paranoïa et des faux semblants de manière magistrale. "L'Invasion des Profanateurs" reste une transposition au scénario travaillé et surtout une réflexion à la fois pessimiste et réaliste d'une hypothétique invasion extra-terrestres !
De nos jours, le thème des invasions extraterrestres au cinéma est éculé jusqu'à la moelle. Toutefois, pour ceux qui ne connaissent pas ce film ou qui ne s'en rappellent plus, il raconte une histoire relativement originale. Le suspense se développe et demeure entier jusqu'à la fin. Les plus de ce film sont la distribution (Léonard Nimoy, Jeff Goldlum) et le fait que l'histoire de l'invasion soit traitée entièrement, du début à la fin ultime. Les tous petits moins seraient le choix du héros (Donald Sutherland me paraît mal à l'aise pour communiquer des sentiments) et une toute petite longueur vers la fin. Autre chose, ce film date de 1978 et demeure ancré dans l'ambiance de l'époque, ce qui peut gêner un certain public.
"L'invasion des profanateurs" est le meilleur remake du classique de 1956 "L'invasion des profanateurs de sépultures" de Don Siegel. Si celle de Ferrara n'est pas mauvaise (on oublie le catastrophique 'Invasion' de Hirschbiegel), c'est bien cette version de 1978 qui exploite le mieux le sujet. Certaines scènes sont particulièrement efficaces, et la tension et l'angoisse montent en puissance tout du long jusqu'à un final inattendu et très sombre.
Ce remake de "Invasion of the Body Snatchers" de 1978 reprend pratiquement le même scénario que son modèle de 1956, en transposant l'action à San Francisco. A savoir, des créatures venues de l'espace parviennent à remplacer les humains par des copies sans émotions, et à grande vitesse. Malgré le fait que les intrigues soient proches (et que celui qui a déjà vu l'original peut en conséquence prévoir à l'avance la plupart du film...), cette version est loin d'être inintéressante. D'abord, parce qu'elle apporte des idées bienvenues. Notamment, le remplacement des humains est ici plus crédible que la transformation instantanée de la version des 50's. Ensuite, parce que l'ambiance du film est très différente. Avec ses effets réussis parfois proche du gore, ses images nocturnes dérangeantes, sa paranoïa façon 70's, le film baigne dans une atmosphère horrifique efficace (bien que l'exposition soit un peu lente). Enfin, le message n'est plus anticommuniste, mais aborde les manipulations étatiques. Signalons également que Donald Sutherland est impeccable dans le rôle principal. Face à lui, on notera un caméo de Kevin McCarthy, un Jeff Goldblum tout jeune, et Leonard "Spock" Nimoy dans un rôle trouble. De la SF/horreur de qualité.
Un film de très bonne qualité, mêlant astucieusement horreur et science-fiction. Il s'agit là de la deuxième adaptation du roman éponyme de Jack Finney (l'autre étant la version récente avec Nicole Kidman). Et je dois dire que je la trouve bien meilleure. L'histoire est terriblement angoissante, terrifiante, prenante, choquante. Si la mise en place se met au final très rapidement (l'intro ne doit pas durer plus de 10min), le développement de l'histoire, la psychose qui se met en place, le culte de la peur irrationnelle qui s'articule autour des protagoniste, nous prends à bras le corps tout au long du film. On est vraiment plongé au coeur de l'histoire et on partage la panique des personnages. On est sans arrêt sur le qui-vive, on retient notre souffle dès qu'il y a foule, on ne peut s'empêcher de jurer quand l'un des personnages se fait repérer, on hurle presque pour leur faire comprendre qui est qui...Une histoire vraiment superbe, servie par des dialogues simples et efficaces. Si beaucoup de choses restent assez prévisibles, la fin est purement géniale : spoiler: on se fait complètement avoir et on ne peut qu'admirer le pari de cette vision extrêmement pessimiste alors que l'on croyait tout ça finit . Chapeau ! Niveau casting, y'a du grand nom. Bon, c'est globalement très correct pour le quatuor de tête, et pour le reste ça va aussi mais rien de bien marquant. Donald Sutherland propose un rôle assez intéressant, d'autant plus que je l'ai rarement vu dans ce type de rôle (mais bon, faut dire que le voir sans cheveux blanc, c'est bizarre). Idem pour Jeff Goldblum, alors tout jeune et déjà dans un type de rôle qu'il affectionne. Surpris également de retrouver Leonard Spock Nimroy dans un rôle complètement différent et bien plus flippant que celui du Vulcain. On a aussi une Brooke Adams qui joue parfaitement sur plusieurs tableaux et sur un large panel d'émotion ; ou encore Veronica Cartwright qui avec Alien, en aura vu de belles là aussi (son cri devrait être inscrit au panthéon du cinéma hollywoodien). Techniquement, on ne retiendra pas la musique, parfaitement en accord ; ni les effets spéciaux, vraiment terrifiants et "disgusting" par moment ; ni les décors, superbes. Non, on retiendra surtout cette mise en scène qui illustre parfaitement la peur par des plans tantôt calme posés puis subitement affolés, dynamiques, chaotique. Une mise en scène de haute volée aidant à instaurer cette ambiance diaboliquement oppressante et pourtant géniale. Une très bonne surprise que je conseille vivement aux amateurs du genre !
Ce remake est très fidèle au film original tout en étant juste suffisamment remanié pour apporter une touche de nouveauté qui justifie le visionnage. La transposition de l'intrigue du milieu rural au milieu urbain amplifie l'ambiance déshumanisée de cette œuvre tandis que la présence d'un casting prestigieux apporte un réel plus sur le plan de l'émotion. Une reprise absolument convaincante malgré un dernier acte un peu lent.
Une adaptation (la seconde) du roman de Jack Finley. Ça aurait pu être très bien, mais beaucoup de choses ne vont pas. Au niveau des acteurs, si Brooke Adams est excellente, si Veronica Cartwright et Jeff Goldblum sont bons, il n'en est pas de même pour Leonard Minoy (qui n'arrive pas à se débarrasser de l'image de monsieur Spock) ni de Donald Sutherland, énervant au possible, auquel on fait jouer un personnage intègre, (limite redresseur de torts) qui comprend tout avant les autres à ce point que ça en devient de la suffisance. De plus le scénario souffre de graves lacunes d'explications, et de certaines incohérences et on a parfois l'impression que le film se traîne. Ce laisse voir… pour ce qu'il aurait pu être… et pour les quelques rares bonnes scènes.
J'ai maté la version originale hier (1956) qui vaut largement un 4,5/5. Mais celle-là est carrément scotchante du début à la fin avec une tension permanente prompt à vous hérisser le poil. Cette prolifération d'êtres intelligents, léthargiques et organisés est d'ailleurs beaucoup plus flippante qu'une simple vague de zombies. Le quatuor formé par Donald Sutherland, Brooke Adams, Jeff Goldblum et Veronica Cartwright est super efficace et fonctionne avec affinité, harmonie, cohérence... Un équilibre qu'on aimerait retrouver dans d'autres films d'horreur. Les dialogues font mouche, la bande son est flippante, les acteurs secondaires sont très convaincants et la technique est superbe. Un film qui tient toujours la route assurément, un must du genre, un film fédérateur...
Je l'ai dernièrement revu, 35 ans (une paille....) après l'avoir vu pour la première fois en salle obscure.... J'en conservais un souvenir excellent et le revoir en DVD m'a confortée : c'est vraiment une très bonne réalisation. Histoire angoissante à souhaits, prenante du début à la fin. Les acteurs sont tous irréprochables. A voir +++
Exceptionnel film de science-fiction à l'atmosphère particulièrement intense et angoissante, suspense haletant (surtout dans la première partie). La mise en scène me fait beaucoup penser à tous ces chefs d'oeuvre des années 70 : "Alien", "L'exorciste"... Le scénario est excellent et subtil, les effets spéciaux très réussis pour l'époque et les acteurs au top à l'image de Veronica Cartwright et Donald Sutherland. Absolument culte.
Un titre tout pourri, mais peu importe. Après la version de Don Siegel et avant celle d'Abel Ferrara, ce film de Philip Kaufman est une adaptation du roman de Jack Finney. On alterne ici entre scènes un peu kitsch, façon nanars seventies, et scènes plus dépouillées, plus angoissantes. C'est quand il en fait le moins possible que Kaufman est le plus convaincant, comme de filmer simplement des gens dans la rue, de saisir un regard vide... Oublions les quelques effets spéciaux qui ont bien vieilli, pour ne garder que cette terreur latente, cette menace invisible qui fait la force de l'histoire. (Avec Leonard Nimoy, le monsieur Spock de Star Trek.)