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    L'Invasion des profanateurs
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    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Cette seconde adaptation du roman "L'Invasion des profanateurs de sépultures", réalisée cette fois par Philip Kaufman et sortie en 1978, est très bonne ! Tout comme la précédente d'ailleurs, sortie dans les années cinquante, que j'avais également beaucoup appréciée. Néanmoins, encore une fois, je n'ai pas lu le roman homonyme et je ne pourrai donc pas le comparer au film. Et c'est d'ailleurs intéressant de constater ici, par rapport à la précédente adaptation, que nous retrouvons le fond et le même schéma narratif mais que la forme diffère. Ainsi, je ne sais pas laquelle des deux versions est la plus proche du roman. Mais enfin bref, nous retrouvons ici Elizabeth qui se confie à Matthew concernant le comportement étrange de son mari. Elle est en effet persuadée que ce n'est pas vraiment lui et que ce phénomène se propage de plus en plus à travers la ville. Nous retrouvons ainsi un personnage qui est confronté à des choses étranges, choses auxquelles il n'est d'abord que peu réceptif, puis, une fois confronté au problème, il va être obligé de se rendre à l'évidence. Nous retrouvons ainsi cette montée progressive en puissance que j'appréciai déjà beaucoup dans la première adaptation, qui est ici plus longue car le film est plus long, tout simplement. Par rapport à la précédente version, il prend en effet plus de temps pour mettre en place le contexte, les problématiques etc., notamment déjà avec cette magnifique scène d'introduction nous expliquant en images comment sont venus ces voleurs de corps, en rajoutant par la même occasion cette histoire de fleurs qui n'était pas présente dans le premier film. La fin change également radicalement par rapport au premier film, en étant tout d'abord beaucoup plus pessimiste, puis en étant très angoissante, spoiler: surtout lorsque Matthew se met à crier, crie par ailleurs rajouter dans cette version qui est réellement angoissant
    . En dehors de cela, nous retrouvons sensiblement la même chose avec des effets spéciaux bien-sûr beaucoup plus élaborés, notamment les corps de ces profanateurs qui sont très bien faits. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Donald Sutherland, Brooke Adams, Jeff Goldblum et Veronica Cartwright qui jouent très bien ! "L'Invasion des profanateurs" est donc un très bon film, tout simplement !
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    Très bon film.
    Je ne m'attendais pas du tout à un film comme cela au vu du titre mais je n'ai pas été déplu contrairement à ce que j'ai cru lorsque le film a début
    Acteurs convaincant et impliqués.
    Doublage VF de qualité.
    Bande son efficace.
    Tension constante.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2021
    Je suis sur que "l'invasion des profanateurs" a causé quelques frissons d'épouvante lors de sa sortie mais c'était en 1978 ! Reste le statut de film culte, l'histoire qui fait un peu penser aux envahisseurs de David Vincent,(omniprésents dans la série avec leur petit doigt rigide (là ce sont des hommes plantes)) et des tetes d'affiche 5 etoiles : Donal Sutherland, Jefj Goldblum et Robert Duvall (on note meme une apparition de Don Siegel, réalisateur fetiche de Clint Eastwood en chauffeur de taxi). Les effets spéciaux sont... d'epoque. A voir une fois ! Bravo pour la dernière minute ;-) 3/5
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2021
    L'Invasion des profanateurs a un casting de stars et beaucoup de potentiel. L'idée des nacelles florales qui clonent les humains et laissent derrière elles des créatures sans émotions essentiellement en prenant les souvenirs et les sentiments des humains et en les compilant dans ce que je suppose être un esprit de ruche est intéressante et l'exécution n'est pas mauvaise. C'est juste le fait que le film est vraiment ennuyeux pendant un long moment. Ce n'est qu'aux deux tiers que les choses deviennent excitantes et même là ce n'est pas si génial. Le film passe d'un thriller psychologique à un film de zombies. Quelques moments étranges et obsédants sont parsemés mais le plus gros problème est de les atteindre et ils ne durent même pas assez longtemps pour qu'on s'y intéresse. Il y a une intrigue secondaire romantique qui n'est pas très bien menée et aucun des personnages n'est vraiment sympathique. Le dénouement de l'histoire n'est pas vraiment génial non plus. C'est juste un film terne avec de bonnes idées mais pas assez pour me garder intéressé...
    Mia Wallace
    Mia Wallace

    13 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2021
    Ce film a un peu vieilli mais malgré tout, il reste efficace. Les acteurs sont bons, le suspens est présent, il y a une ambiance assez pesante tout le long, un scénario intriguant et bien écrit.

    Je regarderai l'original à l'occasion, cependant ce remake m'a convaincu, à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 février 2020
    Je n'aime pas trop les remakes... Mais avouons, les années 80 étaient bonnes !
    Avant le remake de The Thing par Carpenter, il y a eu cette remarquable reprise des Body Snatchers.
    Sutherland, Golblum, Spock ! Pour une reprise efficace, rythmée et ponctuée par des effets spéciaux géniaux !
    On se promène dans San Francisco et on ose plus s'endormir de peur de voir le cauchemar prendre racine !
    Encore disponible en blu-ray VF, profitez en !
    J'ai vu les 4 versions, j'adore celle ci et la première qui a un charme inégalable. La troisième est valable et change complètement le style, la quatrième ne m'a pas laissé de souvenir impérissable...
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    191 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2020
    L'invasion des profanateurs est un remake plutôt convaincant de L'Invasion des Profanateurs de Sépultures (qui était déjà plutôt bon), même si l'intrigue suit beaucoup celle du film des années 50 (mêmes péripéties, mêmes retournements de situation, …), les changements ne semblent véritablement concerner que les fonctions des personnages principaux.
    Le pitch d'après le livre de Jack Finney est toujours aussi malin. Pour le coup, c'est de l'horreur qui ne coûte pas bien cher en costume et maquillage puisque les acteurs ne doivent ressembler à rien d'autre qu'à eux-même et l'objet de l'horreur réside dans le fait que ces créatures ont repris notre apparence. Et ça marche, le film arrive à surenchérir et être plus effrayant que le précédent volet (les cris des profanateurs sont particulièrement flippants).
    Le casting est très bon : Donald Sutherland et Jeff Goldblum, certes, au début de leur carrière mais ayant déjà expérimenté le cinéma d'horreur (Death Wish, Ne vous retournez pas) ; Leonard Nimoy, Brooke Adams.
    Difficile de dire si le film était une critique sous-jacente du communisme (esprit de groupe étouffant l'initiative personnelles ; des individus qui, en apparence sont comme nous, mais sans être véritablement comme nous, des êtres dépourvus d'âmes en quelque sorte) confortant la logique du Maccarthysme (doctrine dont la période de propagation concorde avec la date de parution de l'oeuvre originale) ou bien s'il s'agit justement d'une critique du Maccarthysme (on retrouve les personnages principaux dans un état de paranoïa qui les fait perdre pied). J'ai tout de même envie de pencher vers la première option.
    Cette version de la menace d'invasion de la planète par des êtres sans âmes reste bien plus convaincante et inquiétante (via le ressort paranoïaque) que les films de zombies du cinéma d'horreur actuel (plus fainéant en termes d'intrigue).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Un film de malade pour de la grande science-fiction horrifique, c’est la suite logique du premier profanateur 1956, le deuxième est sorti en 1978, l’impression qu’on est en face d’une histoire intelligente.
    Une forme cosmique d’un autre monde pose base sur Terre, fleurisse horriblement et prenne possession les humains, c’est les body snatchers pour une meilleure approche que la sépulture.

    Et dire qu’au origine de The Faculty, la fascination extra-terrestre éclora ce film, est l’inspiration d’excellent chef-d’œuvre, des déshumanisés fabriqués par les aliens, ne seront plus les mêmes, portant un corps semblable, une effrayante copie qui tue l’original à jamais et c’est bien glaçant le frisson venu du frigo de l’intrigue épouvante.
    La chance à saisir dans cette vie terrienne complexe, l’optimisme perdante au semblant d’humanité se bat coûte que coûte en refusant « l’aliénisation », une nouvelle se substitue de l’ancienne race en face à face, représenté par le confort suivez les ordres, depuis la tour de contrôle extraterrestre planète mère.

    Un symbole fort contre le pessimiste gagnant fatalement bruyant et inhumain, espoir et désespoir de cause malgré le remplacement, la bataille continue.
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2019
    Au tout début, il y avait « l’Invasion des profanateurs de sépultures » puis à la fin, dans les années 2000, il y avait « Invasion ». Mais entre les deux, c’est « l’Invasion des profanateurs » qui faisait son entrée. C ‘est selon moi le meilleur des trois films dont le scénario est extra-ordinnaire.
    Vincent D
    Vincent D

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2019
    Est ce que le remake dépasse en intensité l'original ?
    si le film de Don Siegel est considéré à juste titre comme un classique , force est de reconnaitre qu'en 1956, le cinéma fantastique était à un stade peu avancé avec ses effets spéciaux rudimentaires ( même si je suis un peu injuste en disant cela car malgré tout ,Don siegel est arrivé à créer un véritable univers qui lui est propre justifiant de voir son film encore aujourd'hui ) .
    Mais l'histoire méritait d'être revisitée vingt ans après et philip Kaufmann qui a repris le flambeau ,s'en tire plutôt bien.
    Si la mise en scéne du film est un peu trop classique,néanmoins son chef opérateur grâce aux jeux d'ombre et une belle photographie a su recréer une ambiance anxiogéne.
    la meilleure partie est la première ou le metteur en scène prend son temps pour faire monter progressivement la tension et s'attarder sur les personnages en leur donnant une épaisseur qui existait peu dans la version de Don Siegel avec une mention spéciale à léonard nimoy qui incarne un faux gentil ( un psychiatre très seventies qui sous prétexte de guérir ses clients en leur procurant une forme de sagesse cherche à gommer toute altérité chez eux, rejoignant d'une certaine manière le but des extra-terrestres qui veulent les robotiser en leur faisant perdre toute individualité)
    En fait si l'on en croit le film , les extraterrestres n'ont pas plus de psychologie propre que les fourmis et ont donc une zen attitude ( sans amour ni haine)les rapprochant du nirvana des bouddhistes prônant l'extinction de soi et de ses désirs.
    la seconde partie du film qui passe en mode action après la montée en tension est un peu lassante et moins inventive avec ses scènes de poursuites répétitives ou les héros échappent trop facilement à leurs poursuivants qui s' avèrent moins véloces que des zombies.
    Heureusement,le film se rattrape sur la toute fin avec une conclusion assez marquante.
    Au final, un bon film de genre même s'il lui manque un je ne sais quoi qui puisse lui permettre de devenir un classique et d'éclipser l'original malgré les effets spéciaux plus spectaculaires apportés par les progrès de la technique( don siegel est sans doute un meilleur metteur en scène que philip kaufman )
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 078 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2019
    J'ai longtemps considéré cette version de Body Snatchers comme le stade ultime des films de la saga; il aura suffit d'un revisionnage pour comprendre que l'original reste, comme pour beaucoup d'autres cas, le meilleur volet de la franchise. Moins condensé mais plus maîtrisé, le film de Don Siegel avait le talent de savoir sur quel objectif se focaliser, et suivait sa ligne directrice sans grand écart.

    C'est le principal problème de cette version de Philip Kaufman : certes très efficace, elle tente de trop en faire en trop peu. Ce qui passe en livre ne passe pas en film : décrire un contexte en présentant des personnages, mieux développer des thèmes tels que l'absence de sommeil impactant sur la perception et le ressenti des protagonistes, il est impossible de respecter tout cela en film si l'on y ajoute, en suivant toujours cette idée de plus destructeur, un triangle amoureux qui s'avoue peu à peu, ainsi qu'une pléthore de personnages secondaires qu'il faut, en plus d'amener, insérer convenablement dans le récit.

    Ainsi, on se retrouve avec un Jeff Goldblum qui en fait des caisses pour se faire voir et Leonard Nimoy en psychiatre trop peu développé pour qu'on ne se doute pas qu'il est Body Snatcher, finalement si peu intéressant qu'on ne se soucie même pas de voir la théorie du traître se confirmer. Complice d'autres personnages secondaires essentiels mais toujours aussi peu caractérisés (le mari de Brooke Adams est un sommet de clichés), il ne sert en fait qu'à faire avancer l'intrigue et, paradoxalement, en cause la retombée précoce.

    Au moment où le tout devait s'élever, atteindre des sommets de surprise et de tension, de nombreuses questions restent en suspens, brisant l'homogénéité du tout. On ne reviendra pas sur l'excellent travail de Kaufman : d'autres l'auront fait avant moi, en plus technique et plus approfondi, accentuant très sûrement sur la dureté de ses dix dernières minutes, d'un pessimisme fantastique. Le soucis vient du fait que le film pousse si loin son cynisme qu'il en paie lui-même les frais.

    C'est au travers de son évidente critique de cette nouvelle société des années 70 remplaçant l'Amérique classique des années 50-60 que L'Invasion des profanateurs se plante royalement; le problème vient de la forme, non du fond (fort honnête). Si l'on admet que ces Body Snatchers, aliens à l'invasion enfin discrète, ne ressentent aucune expression, il apparaît surprenant que Nimoy témoigne, tout du long, de réactions purement humaines.

    D'autant plus qu'il n'y a pas de mix possible : en devenant l'un d'entre eux, de ces nouveaux humains uniformes, tu perds tout élan vital, toute sensation, toute émotion. De ce monde monolithique ressort donc cet imposteur de Spock, qu'on pourrait, et ce serait plus logique, considérer comme un humain sous couverture. C'est là le problème de la machine expressive de nombreux films de science-fiction : l'art cinématographique se construisant très difficilement sur des visages inexpressifs (pour un cinéma grand public, cela va de soi), la forme ne peut plus respecter le fond si elle veut intéresser son public.

    On retrouve aussi cette idée dans le traitement du sommeil : s'il fallait, pour intéresser le public, forcément incruster une histoire d'amour entre l'excellent Donald Sutherland et Brooke Adams (au regard parfait pour la conclusion du film), il paraissait évident que le thème principal du film, soit un combat perdu d'avance, passerait quelque peu à la trappe. Et si la mise en scène permet de réduire les pots cassés, il paraît évident que l'écriture ne sait plus trop ce qu'il faut développer, au point de plus s'attacher à montrer ses personnages secondaires en détresse et Sutherland en figure d'autorité héroïque qu'à faire naître la tension de la peur de s'endormir (une mise à jour qu'apportera le très réussi Griffes de la nuit).

    Tout partait si bien que L'Invasion des profanateurs donne l'impression, au sortir du visionnage, d'être un film fractionné auquel il faudrait ajouter une demi heure supplémentaire (c'est un minimum) pour qu'il soit construit convenablement. A trop vouloir traiter de thématiques différentes (cependant toutes très intéressantes), il les survole pratiquement toutes et se limite à être un très bon divertissement, référence d'un genre pour sa mise en scène, plus pour son écriture. Contrat à moitié rempli, que son dernier plan rendra étonnement amer (dans le bon sens du terme).
    Martin M.
    Martin M.

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2018
    Drôle d'énergumène que cet �Invasion des profanateurs". À voir le titre on croirait qu'on nous servira sur un plateau des alien tels qu'on se les imagine, mais il n'en est rien. On en sais pas assez sur les profanateurs (d'ailleurs ce terme désigne-t-il les bactéries extra-terrestres ou bien les hommes qu'elles ont atteint?).
    Les hommes transformés semblent l'avoir été sans finalité, sans but.
    Sans Donald Sutherland je n'aurai sans doute pas regardé ce film, mais en fait la magie dans les yeux de Brooke Adams devrait vous ravir également.
    Je n'ai pas beaucoup aimé cet histoire de sosie ou de répliques des humains atteints : ne serait-ce pas plus simple que les bactéries s'attaquent à un homme pour le detraquer, sans avoir besoin d'en dupliquer le corps, privé de sa conscience?
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    �Soporifique�, tel est le meilleur adjectif que l'on puisse attribuer à ce (décevant) remake du réalisateur de "L'étoffe des héros". Avec un matériau de base si riche (le roman de Jack Finney "Graines d'épouvantes") et un casting triple ***, Kaufman (le réalisateur) avait tous les ingrédients pour pondre le film de sa carrière. Il n'en a rien fait... Rien de nouveau ici qui n'est pas déjà été vu dans la première adaption du roman en 1956 ; "L'Invasion des profanateurs de sépultures" de Don Siegel. D'ailleurs, cette première adaption de Siegel en noir et blanc, est bien meilleure que celle de Kaufman. Je dirai même que j'étais bien plus stressé et angoissé devant la version de 56 que celle de 78 (VRAIMENT!). On sent que Kaufman cherche par moment une certaine originalité dans ses cadrages, mais cela reste au stade d'esquisse. Un remake qui ressemble à un pétard mouillé.... Déjà oublié depuis bien longtemps, et ne mérite aucune réhabilitation. Note : 4/10 (grâce au casting qui relève légèrement le tout)
    Jahro
    Jahro

    54 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2018
    Les seventies sont une période charnière pour la SF hollywoodienne, qui passe des classiques tout en atmosphère au nerf de la nouvelle génération emmenée par Spielberg, Lucas ou autre Ridley Scott. L’apport de Philip Kaufman s’inscrit parfaitement dans ce passage de relai. Dans ce vrai-faux remake d’un vieux Don Siegel, il emmène sa caméra dans des travellings variés, fixant des prises de vues alambiquées, jouant de la lumière et de ses cadrages, tandis qu’en fond raisonne une musique dérangeante faite de free jazz, de boucles synthétiques et d’accords dissonants. Devant, on profite d’un très bon casting emmené par Donald Sutherland, entouré des habitués du genre Jeff Goldblum, Brooke Adams et le vénérable Spock Leonard Nimoy. Jusqu’ici tout va bien. Seulement voilà, le scénario, adapté de Jack Finney, auteur contemporain d’Asimov et de Matheson, rappelle instantanément ses origines : une invasion d’extraterrestres, un climat de conspiration, des héros impuissants, et surtout, cette lenteur étouffante, caractéristique des noir et blanc d’antan, bien en peine pour rivaliser avec les Star wars, Jaws et même Superman sortis presque en même temps. Il faut bien l’avouer, il y a un côté poussiéreux qui nimbe ce jalon passé, et il vaut mieux avoir fait une école de ciné pour apprécier tout ce qu’il incarne. Erudits patients, voilà qui est pour vous.
    7eme critique
    7eme critique

    527 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Il fallait oser ouvrir le film avec un prêtre (une apparition furtive incarnée par Robert Duvall) qui fait de la balançoire avec des enfants...mais on ne s'étonnera finalement pas de cette scène une fois le sujet découvert ; celui-ci mettant en avant les comportements étranges des individus suite à l'apparition d'un virus d'extraterrestre manifesté sous la forme d'une fleur. Le problème étant qu'une fois le délire compris, le film se mettra à stagner sur une écriture bête et facile, même s'il tentera de se rattraper sur sa scène finale. "L'invasion des profanateurs" est un film de science-fiction (remake du film de 1956) qui sera loin de se hisser dans les sommets de ce registre, malgré son concept honorable. En effet, l'écriture générale et la réalisation n'auront rien de fascinant, bien au contraire.
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