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Bistourn
18 abonnés
67 critiques
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5,0
Publiée le 9 mai 2013
J'ai maté la version originale hier (1956) qui vaut largement un 4,5/5. Mais celle-là est carrément scotchante du début à la fin avec une tension permanente prompt à vous hérisser le poil. Cette prolifération d'êtres intelligents, léthargiques et organisés est d'ailleurs beaucoup plus flippante qu'une simple vague de zombies. Le quatuor formé par Donald Sutherland, Brooke Adams, Jeff Goldblum et Veronica Cartwright est super efficace et fonctionne avec affinité, harmonie, cohérence... Un équilibre qu'on aimerait retrouver dans d'autres films d'horreur. Les dialogues font mouche, la bande son est flippante, les acteurs secondaires sont très convaincants et la technique est superbe. Un film qui tient toujours la route assurément, un must du genre, un film fédérateur...
Un film de malade pour de la grande science-fiction horrifique, c’est la suite logique du premier profanateur 1956, le deuxième est sorti en 1978, l’impression qu’on est en face d’une histoire intelligente. Une forme cosmique d’un autre monde pose base sur Terre, fleurisse horriblement et prenne possession les humains, c’est les body snatchers pour une meilleure approche que la sépulture.
Et dire qu’au origine de The Faculty, la fascination extra-terrestre éclora ce film, est l’inspiration d’excellent chef-d’œuvre, des déshumanisés fabriqués par les aliens, ne seront plus les mêmes, portant un corps semblable, une effrayante copie qui tue l’original à jamais et c’est bien glaçant le frisson venu du frigo de l’intrigue épouvante. La chance à saisir dans cette vie terrienne complexe, l’optimisme perdante au semblant d’humanité se bat coûte que coûte en refusant « l’aliénisation », une nouvelle se substitue de l’ancienne race en face à face, représenté par le confort suivez les ordres, depuis la tour de contrôle extraterrestre planète mère.
Un symbole fort contre le pessimiste gagnant fatalement bruyant et inhumain, espoir et désespoir de cause malgré le remplacement, la bataille continue.
Ce remake est très fidèle au film original tout en étant juste suffisamment remanié pour apporter une touche de nouveauté qui justifie le visionnage. La transposition de l'intrigue du milieu rural au milieu urbain amplifie l'ambiance déshumanisée de cette œuvre tandis que la présence d'un casting prestigieux apporte un réel plus sur le plan de l'émotion. Une reprise absolument convaincante malgré un dernier acte un peu lent.
Remake à la fois fidèle et efficace de l'oeuvre de Don Siegel, cette version, replacée en milieu urbain, arrive à étirer un peu plus le propos tout en conservant son climat paranoïaque et inquiétant. Si quelques longueurs se font ressentir, notamment au début, l'ensemble conserve suffisamment d'impact pour générer un film toujours agréable à suivre. L'évolution technologique permet également d'apporter plus de crédibilité à l'aspect horrifique du film notamment quant aux métamorphoses et aux effets gores. Autre modification témoignant d'une réelle volonté du réalisateur Philipp Kaufman de se démarquer du film de Siegel, un côté beaucoup moins patriotique dans le propos, et qui se traduit par un renversement de la nature de la menace, qui passe d'externe à interne. Pour caricaturer, allons-y franchement, c'est un peu la version démocrate du film républicain de Siegel ! Mais Kaufman garde bien en mire son objectif initial, à savoir livrer un film de SF travaillé, intelligent, efficace et respectueux du matériau de base. Le duo Donald Sutherland/Brooke Adams fonctionne particulièrement bien. Un bon remake.
film culte aussi angoissant qu'intelligent qui a certe un peu veillit mais qui conserve de grande qualité, notament une vision trés sombre et pessimiste du monde.
Exceptionnel film de science-fiction à l'atmosphère particulièrement intense et angoissante, suspense haletant (surtout dans la première partie). La mise en scène me fait beaucoup penser à tous ces chefs d'oeuvre des années 70 : "Alien", "L'exorciste"... Le scénario est excellent et subtil, les effets spéciaux très réussis pour l'époque et les acteurs au top à l'image de Veronica Cartwright et Donald Sutherland. Absolument culte.
Mainte et mainte fois adapté au cinema, Phillip Kaufman en a fait la variation la plus sombre, parano, pessimiste et effrayante de toutes. Porté par un excellent casting, le film distille un ambiance bien particulière de cette invasion d'êtres dénués de sentiments. L'analyse est d'autant plus poussée que le personnage de psy joué par le grand Leonard Nimoy totalement imperméable à toute théorie d'invasion, en vient à montrer que l'altération de la réalité et la perception que l'on a de son prochain peut être modifié par ce que l'on veut y voir, et par le fait que l'on veut y trouver une cause à la haine qu'on lui porte. Tout bonnement un des meilleurs films de SF, la scène finale restera longtemps dans les mémoires/
Un classique de la science-fiction, un film de son temps, hélas irréalisable aujourd'hui : l'ambiance sobre, l'atmosphère oppressante de ce genre de cinéma est à présent remplacée par une bande sonore stridente, des effets visuels époustouflants. Il faut certes vivre avec son temps, mais la richesse et l'alchimie cinématographique des décennies passées nous permet de choisir ce qu'il y a de meilleur aux vues des productions actuelles. Le dénouement apparaît apocalyptique et vient parachever un scénario au climat inquiétant (on peut dailleurs voir une similitude avec "The thhing" quant aux émotions des personnages).
C'est celui que j'ai vu en 1er, des 3 versions, et le meilleur il me semble. Mais bon il faut avouer que le suspens marche mieux quand on ne connait pas l'histoire. En tout cas je ne pense pas que vous vous endormirez devant, allez bon film .
Deuxième adaptation (sur 4 !) du livre de Jack Finney qui n’en méritait peut-être pas tant, L’INVASION DES PROFANATEURS veut passer un message de paranoïa. X-FILES pouvait avoir du mal à s’en faire, mais ce n’est pas avec cette adaptation un peu ratée, un peu criarde que les extra-terrestres vont faire peur. La faute à un doublage horrible, et même si une scène de panique où l’on voit comment les E.T. prennent forme et une fin sombre comme on aime, il faut constater que ce film n’a rien à envier à son prédécesseur réalisé par Don siegel ni au dernier venu INVASION avec Nicole Kidman. Le scénario fait de nombreuses ellipses, le pourquoi du comment les personnages devinent à l’avance ce qui se passe est un grand point d’interrogation. Un film qui a mal vieilli.
Je n'ai toujours pas eu l'occasion de visionner le premier film, celui de Don Siegel, je me suis donc rabattue sur ce remake de Philip Kaufman, second opus des quatre films tirés du livre éponyme de Jack Finney. La morale y est moins perverse que dans Invasion. Le film traite surtout de questions sociales, comme la libération des femmes et leur place dans la société,(on est en 1978), l'incommunicabilité entre humains dans les grandes métropoles, où le comportement moutonnier des habitants ne les empêchent pas d'être seuls, vivant et mourant dans l'indifférence générale. Malgré tout, j'ai largement préféré Invasion, la façon de devenir extra-terrestre, (personnes remplacés par des clones sortant d'une cosse), ne m'ayant pas beaucoup plu. La manière simplifiée présentée dans Invasion m'a semblé plus efficace. Le budget plus serré que dans Invasion rend le comportement des mutants lambda moins impressionnant,les représentations de foules ne sortant guère de l'ordinaire, à part quelques personnes. Les mutants protagonistes eux-mêmes ne sont guère convaincants dans leurs rôles inhumains. Seul point positif dans ce film, la fin, meilleure que dans Invasion.
Vingt ans après le film de Don Siegel, revoici une deuxième adaptation du roman éponyme de Jack Finney, cette fois-ci mise en scène par Philip Kaufman. Nanti d'un budget on ne peut plus confortable et d'un casting trois étoiles, le réalisateur de La Légende de Jesse James nous livre un remake plus violent, plus sombre mais aussi plus lent autour de cette histoire d'invasion extra-terrestre hors du commun où une petite ville américaine se retrouve peu à peu transformée lorsque ses habitants changent d'attitude du jour au lendemain... Conservant la trame originale tout en changeant la personnalité de ses protagonistes ainsi que certains rebondissements ajoutés pour l'occasion, Kaufman réussit à préserver la tension progressive de cette invasion de l'ombre et la complète avec des passages plus effrayants, visuellement parlant du moins (la découverte du double de Jack, les nombreuses décompositions gélatineuses des pods...). Hélas, ce qu'il gagne en scènes-choc et en atmosphère pesante, le film perd en efficacité. D'une durée de presque deux heures, ce remake peine à pleinement captiver, le début du film étant assez lent à se mettre en place et beaucoup de séquences étirées plombent considérablement le dynamisme du long-métrage. Un montage plus concis et un rythme moins lancinant auraient sûrement permis à l'histoire d'être plus attractive. Toutefois, la qualité de l'interprétation vient rehausser ces baisses de rythme malencontreuses. Entre Donald Sutherland, parfait en docteur déterminé, à Brooke Adams en passant par Leonard Nymoy, le jeune Jeff Goldblum et l'excellente Veronica Cartwright, on jubile de voir ces stars à l'écran se démener pour sauver leur peau. De plus, on notera quelques clins d'yeux au film de Don Siegel avec l'apparition malicieuse de McCarthy en illuminé annonciateur du futur désastre ou encore Siegel himself, grimé ici en chauffeur de taxi inquiétant. Ainsi, L'Invasion des Profanateurs reste en soi un bon remake ou plutôt une bonne nouvelle adaptation du roman de Finney, inférieure au premier long-métrage mais néanmoins assez réussie, restant certes un classique du film de science-fiction qui a malheureusement plutôt mal vieilli.
Intéressant de voir comment selon les époques l invasion des profanateurs montrent des peurs différentes. Cette version de 78 l est d autant plus qu elle apparaît comme un miroir inversé des peurs d aujourd hui. Cette variation nous montre des personnages assez lambda qui ont peur de tomber dans un monde uniformisé alors qu aujourd hui ont aurait des personnages très individualistes et marqués en apparence qui auraient peur paradoxalement de ne pas faire partie d un groupe. Le suspens est très bien monté et le film bénéficie d un superbe casting. Prenant et jouant bien sur son atmosphère pesante c est peut être la meilleure version de cette histoire.
J'ai aimé l'ambiance paranoïa omniprésente mais ce film a beaucoup trop vieilli, plus rien n'a vraiment de sens ni de pertinence aujourd'hui, selon moi... Comme beaucoup de films SF de l'époque, c'est obsolète à beaucoup de niveaux. Heureusement Donald Sutherland est là, toujours la grande classe. La scène de fin m'a glacé le sang.