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Ca commence comme un conte burlesque. Jean-Louis, un grand dadais de la campagne (il est même carrément arriéré) est déniaisé, puis laissé là, par une parisienne aux cheveux jaunes sans doute émue par les paysages champêtres. Et notre candide de partir à Paris à la recherche de sa Cendrillon.
spoiler: Le personnage de Karin Viard est secondaire, juste le symbole de la ville corruptrice où le héros va perdre de son attachante simplicité.
Le conte devient progressivement une fable satirique spoiler: dont la scène est un fast-food facon MacDo.
Le réalisateur Dante Desarthe voit dans ce lieu inédit la forme contemporaine, c'est-à-dire américanisée, de la société du travail. Sans doute transformera-t-elle Jean-Louis, suivant le message désenchanté du film.
Lointain cousin du Mister Chance d'Al Ashby, le personnage interprété par Frédéric Gélard est cocasse mais ne rencontre pas toujours un acteur et un réalisateur convaincants. En revanche, le décor du film et l'action qui s'y déroule sont très amusants. Jean-François Stévenin, avec sa dialectique ridicule mais si vraie de petit chef, y fait une composition irrésistible.
spoiler: Le personnage de Karin Viard est secondaire, juste le symbole de la ville corruptrice où le héros va perdre de son attachante simplicité.
Le conte devient progressivement une fable satirique spoiler: dont la scène est un fast-food facon MacDo.
Le réalisateur Dante Desarthe voit dans ce lieu inédit la forme contemporaine, c'est-à-dire américanisée, de la société du travail. Sans doute transformera-t-elle Jean-Louis, suivant le message désenchanté du film.
Lointain cousin du Mister Chance d'Al Ashby, le personnage interprété par Frédéric Gélard est cocasse mais ne rencontre pas toujours un acteur et un réalisateur convaincants. En revanche, le décor du film et l'action qui s'y déroule sont très amusants. Jean-François Stévenin, avec sa dialectique ridicule mais si vraie de petit chef, y fait une composition irrésistible.
Après avoir vu Le Passe-Muraille du même réalisateur, fait en 2016, j'ai vu que j'avais un enregistrement de son premier film, qui date de 1995 dans un disque dur. Je me le suis repassé. Quelle fraicheur! C'est drôle, mordant, ironique, et super bien joué. Je crois que c'est un des premiers rôles de Karin Viard au cinéma, et Frédéric Gélard qui joue le rôle principal de ce vrai faux imbécile, est plus que touchant. Une vraie réussite. Il y a Jean-François Stevenin a qui je donne une mention spéciale dans le rôle d'un patron de fast food plus vrai que nature. Un vrai film culte, selon moi.
Un film qui date de 1995, et qui d'une façon drôle et poétique, raconte le monde tel qu'il va devenir. De formidables acteurs, au service d'une succes-story inversée, ou un personnage de naïf grimpe les échelons d'un fast food à la française, sans le vouloir. La scène du colloque Fast-Burger ou Jean-Louis est élu employé de l'année est jubilatoire. On découvre Karin Viard dans un de ses premiers rôles, et les images du début à la campagne sont magnifiques. Un film inclassable et très attachant.
C'est en collaboration avec Jackie Berroyer, l'ex standardiste de "Nulle part ailleurs" devenu depuis un bon acteur avec des personnages lunaire et balbutiant, lâche et touchant, que le rèalisateur Dante Desarthe, trente ans, a ècrit cette fable ironique! Les aventures tendres et cocasses d'un "Forrest Gump" à la française lui permettent d'ègratigner notre sociètè de consommation! Autour de Frèdèric Gèlard en Candide campagnard, on reconnait l'excellente Karin Viard en pètillante sèductrice à la perruque blonde et Jean-François Stèvenin en patron zèlè fèru de marketing! Une satire tendre et attachante qui doit beaucoup à la gentillesse et à la naïvetè de son acteur principal: Frèdèric Gèlard...
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