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Freaks101
152 abonnés
619 critiques
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4,0
Publiée le 17 novembre 2014
Voilà un film qui donne tout son sens aux mots fantastique et merveilleux. Un enchantement permanent pour les yeux, dut à une photographie aux couleurs et aux teintes surnaturelles quasi divines. Seul les studios Mosfilm et Alexandre Ptouchko en avaient le secret. Bien sur derrière ce beau conte d’aventure, se cache une idéologie purement soviétique. Sadko se veut le héros du bon peuple, face aux riches marchands égoïstes. Il part au delà des mer trouver l’oiseau de bonheur, hors le dit oiseau est une chimère qui sert à endormir la population, le bonheur se trouve en fait dans la mère patrie. Ce discours de propagande fera sourire les adultes, bien qu’il ai repris de sa pertinence avec le triomphe de l’idéologie capitaliste. Les enfants eux, y verront un film splendide, bien plus poétique que tout les navets numériques déversé par Hollywood sur les écrans pour les endormir.
Un beau film plein de fantaisie aux décors réussis et à l'histoire prenante. Le charme du voyage de Sadko est un peu suranné mais on se laisse bercer par l'aventure.
Voilà un film enchanteur qui malgré les années passées et l'arrivée en trombe des effets spéciaux au détour du siècle nouveau garde toute sa magie. L'aspect désuet et inhabituel des images de ce film soviétique nous transporte dans un monde qui nous est inconnu à la condition que l'on accepte une heure trente durant de laisser vagabonder son âme pour se retrouver comme un enfant rêvant de voyages au long cours. Sadko est un idéaliste doté de la forte stature que lui prête Sergueï Stoliarov. Il veut ramener l'oiseau du bonheur pour apporter la félicité à tous les habitants de Novgorod. Mais il peine à convaincre tous les notables de son pays et c'est une jolie sirène, fille du Dieu des océans, qui lui donnera les moyens de son expédition. Commence alors un voyage onirique autour du globe qui mène Sadko des pays nordiques à l'Inde en passant par l'Egypte. Pacifiste, Sadko va comprendre au bout de plusieurs années que c'est chez soi auprès des siens et de sa bien-aimée que le bonheur se trouve. Le film qui recevra le Lion d'Argent à Venise est une adaptation d'un opéra de Rimski Korsakov. Le propos est souvent naïf et les trucages bien en deçà des techniques déjà disponibles à l'époque, mais la beauté des images rappelle souvent les tableaux de l'école romantique russe du XIXème siècle. Magnifique.
Un film d’aventure soviétique des années 50, avec tout ce que cela implique de convention, de naïveté, de désuétude, et aussi de propagande. Ca reste un vrai enchantement visuel et un paradoxe : un film qui a un vrai sens du merveilleux, et qui, marxisme-léninisme oblige, porte le fer contre l’esprit religieux. Les modèles du personnages de Sadko sont probablement à chercher du cotée de la mythologie grecque : Ulysse, Jason, Orphée…
Une saga russe comme tant d'autres qui a néanmoins l'avantage d'une aventure dite "fantastique" très séduisante grâce à l'ingénuité technique avec laquelle elle est mise en scène. Désuet jusqu'au ridicule parfois, quand l'image se répète pour se vanter de représenter le Sphinx où les acteurs ne sont jamais allés. Mais excusée par l'âge, cette tare rend l'oeuvre presque mignonne aujourd'hui, comme un vieil objet anciennement à la mode bien utile et amusant à une époque.
Cette fantaisie rappelle Sinbad le marin. Un héros lyrique et intrépide convainc les hommes de son pays de le suivre dans sa quête de l'oiseau de bonheur. Cela devrait être enchanteur, mais le charme naïf qui pourrait se dégager de ce film n'opère pas sur moi. Les décors peints, les danses orientales, le lyrisme plat des dialogues, tout cela m'ennuie. Une belle scène, cependant, que celle de l'oiseau de bonheur !