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Lotorski
17 abonnés
588 critiques
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2,5
Publiée le 5 août 2009
Je vais être franc : je me suis un petit peu ennuyé en regardant "L'Arrangement". Mais je dois admettre que ce film relatant la dépression nerveuse puis le changement de vie d'un homme qui semblait accompli dans tout les domaines donne à réflechir.
L'introspection sur son passé un peu foutraque mais touchante d’un homme en pleine crise existentielle, avec en toile de fond une peinture désenchantée de l’American way of life, portée par l’impeccable Kirk Douglas et la lumineuse Faye Dunaway.
L’arrangement. L’arrangement est un film passablement compliqué et en fait, c’est un vrai film d’auteur. Le film est tourné en 1969 à Los Angeles. C’est sympa de voir la vie, les us et coutumes, et l’ambiance de cette époque. D’ailleurs, c’est marrant, on n’y voit pas d’hippies. Une partie du film est tournée à New York. Après, le jeu d’acteurs et d’actrices reste très impressionnant. Il y a un grand travail de Kirk Douglas. Mais il y a aussi la mystérieuse Faye Dunaway. C’est impressionnant de voir une femme aussi mystérieuse qu’elle. Après, le film tourne autour de la grande époque de la psychanalyse américaine. Les hommes deviennent digues dans cette bulle, dans ce monde de dingue. Le monde des affaires rend apparemment fou. Ce film reste très sympa et très intéressant. C’est un film d’auteur, pas forcément intéressant pour tout le monde.
Film typique des années 60 notamment dans le choix de narration et dans le thème traité. Kirk Douglas incarne le type même de l’immigré de deuxième génération qui à force d’avoir épousé le modèle américain bourgeois qui est ici caricaturé avec la plus extrême violence finit par perdre son identité. Ne sachant plus comment mener sa vie et surtout choisir entre sa femme et sa maîtresse il préfère fuir en se jetant avec son bolide sous un camion. Sorti miraculeusement indemne de l’accident il recommencera son jeu de dupe. Ce n’est qu’à la mort de son père émigrant turc ayant réussi dans le commerce à la force du poignet qu’il semblera avoir trouvé la paix qu’il cherche en vain. Va-t-il la trouver ? Le film se termine sur l’image de Douglas à la sortie du cimetière. Donc l’arrangement c’est celui que tente en vain Douglas avec lui-même tout au long du film. Kazan en personne après avoir témoigné devant la commission Mac Carthy a du sans aucun doute être soumis au même tourment que son héros. Malgré la prestation des acteurs et la force du propos le film est un peu trop bavard et use de démonstrations un peu lourdes qui lui donnent aujourd’hui un coup de vieux.
Elia Kazan adapte son propre livre et signe ici un film intriguant rempli d'idées formelles pas toujours convaincantes mais innovantes et maîtrisant les ellipses de manière fulgurante. Avoir un métier et fonder un foyer est-il le seul but de la vie ? Tourmenté par cette question, Kirk Douglas (décidément toujours aussi excellent) veut tout simplement être lui-même et échapper à ce que son père lui a toujours dicté. Malgré une construction narrative parfois floue, "L'arrangement" fascine et parle bien de son sujet. Face à Kirk Douglas, Deborah Kerr est touchante et Faye Dunaway très sensuelle.
Un film dur, bizarre, étrange...qui traite la psychologie, la seconde chance et le rêve américain, il incite ainsi à la réflexion sur le couple, les choix de vie, les regrets, l'espoir d'une autre vie... Certes très long, le film est très intéressant et ce notamment grâce à un trio d'acteurs fabuleux que forment Douglas, Dunaway et Kerr, sans oublier les autres acteurs Boone et Cronyn. Douglas interprète un homme qui déteste sa vie, regrette ce qui a été et ne sera plus. Outre la charge de critiques, notamment sur la société de consommation, le film devient de plus en plus triste. La première demie-heure est une vraie réussite, un vrai régal tant le film est bien rythmé enchainant des scènes comiques avec des plans magnifiques. Malheureusement la suite est moins prometteuse, tournant très souvent en rond avec beaucoup beaucoup de longueurs...je me suis beaucoup ennuyé...Cependant Kazan arrive à rendre le sujet intéressant. A voir.
Il faut dépasser le côté empesé du début du film, où le jeu trop appuyé de Douglas et les effets de montage alourdissent le dispositif, car lorsque la narration se déploie, elle révèle un film âpre et inhospitalier, bien plus complexe qu’il n’en a l’air. Au-delà la crise de la quarantaine, notre héros souffre surtout de la réification du monde moderne, de son consumérisme sauvage et de son matérialisme étouffant. Si la love story de Douglas avec Dunaway reste trop archétypal, les rapports du héros avec son père sont tout simplement bouleversants : c’est là que se joue le cœur du film. Car, en plus de mettre à mal le modèle du rêve américain, « L’Arrangement » évoque l’incontournable hiatus générationnelle et la solitude absolue des fils. Le côté daté du film provient principalement de sa forme (Kazan s’essaie maladroitement à une écriture moderne, alors que sa force est celle du grand classicisme), car son propos est toujours aussi aiguisé. La plupart des scènes père/fils impressionnent par leur intensité désespérée. Et, au fur à mesure que le récit avance, le jeu de Kirk Douglas se fait plus intériorisé pour atteindre une intensité rare. Tout comme le film lui-même.
Le genre de film qu'il faut impérativement voir. Le voir avant 20 ans de préférence. Ca pourait vous éviter de foirer lamentablement votre vie. Edifiant et très fort.
superbe film ! loin de toutes les niaiseries existentialistes habituelles, un film surprenant de bout en bout, et qui nous ramène à la simple question de l'être ... Superbe jeu d'acteur, rythmé, troublant, à voir !
Bahh,c’est vieux,ca sent le vieux, le bouquin , comme le film,les errances du mâle américain en pleine andropose,en résumé, comment choisir entre sa femme vieillissante,et sa jeune maîtresse,sans trop perdre de plumes,ou si peu pour enfin devenir soi-même, !! Quelle connerie datée des sixties,mais qui reflète bien l’époque ou l’homme blanc wasp,fortuné se posait des questions existentielles,depuis c’est pas mieux, le film a vieilli, le contexte aussi,ce n’est qu’un bon documentaire sur les mœurs américains de l’époque,