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TheManWhoLovesCinema
39 abonnés
112 critiques
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2,5
Publiée le 24 août 2012
Ne tournons pas autour du pot, ce film à pris un sacré coup de vieux. On m'avais annoncé un chef-d’œuvre du cinéma d'horreur et bien je dois l'avouer; je me suis ennuyé ferme. Des acteurs pas terrible, une mise en scène lente... Romero avait du talent, mais il aurait pu faire mieux ( cela dit cette première réalisation surpasse largement ses derniers films ). Une relecture s'impose surement.
Mauvais, même en prenant en compte l’époque où le film est sorti, c’est brouillon, on dirait juste un bon travail d’étudiant. Je ne comprends mais alors pas du tout le succès de ce film (à part que ce soit le 1er long métrage traitant des zombies). Dans ces années là, les cinéastes savaient déjà nous pondre des bijoux avec des scénarios et des réalisations travaillés. Ce film est tout simplement vilain, on s’ennuie, aucune frayeur, de mauvais dialogues et beaucoup de scènes vraiment, mais alors vraiment stupides. Un film plutôt amateur, qui est uniquement à l’origine des «zombies-movies », heureusement on s’est rattrapé depuis. George A. Romero a bâti sa carrière sur une seule et unique idée, ça ne fait pas de lui un réalisateur talentueux, bien qu’il soit très célèbre pour son univers.
Un film qui a pas mal vieilli de nos jours mais dont on n'imagine l'impact énorme à sa sortie. En effet mettre un noir comme héros, montrez des actes de cannibalisme et revenir au noir et blanc (même si c'était pour des raisons de budget) ça faisait beaucoup en cette fin des années 60 où le conservatisme social laissait place à des vagues de révolte pour la liberté. Le film commence directement dans l'ambiance pour finir aussi abruptement, d'ailleurs c'est sans doute la fin la plus brutale du cinéma. Les acteurs sont méconnus (Duane Jones est mort jeune), il y a une ambiance incroyable dans ce film lié à la non explication des événements quoiqu'on exquisse une hypothese liée à la radioactivité. L'enfermement va faire exploser les tensions. Certes le film n'est pas exempt de défauts notemment une première demi heure assez mou du genou et les morts vivants ne sont pas vraiment effrayants pour les spectateurs que nous sommes aujourd'hui. De plus il faut avouer que les personnages meurent stupidement. Mais il faut vraiment se remettre dans le contexte de l'époque, c'est à dire que Romero voulait lui aussi se révolter, montrer que le vrai mal provient des tensions entre les hommes (entre le blanc et le noir dans le film) et que cette guerre est synonyme de destruction de l'humanité. La critique est ici politique. On peut y voir d'autres analyses et c'est en ça que le film est intéressant. Tout comme le fait d'avoir proposé beaucoup de plans où les personnages écoutent la radio et la télévision et que nous sommes comme eux surpris de ce qui se passe à l'extérieur dans le monde. Inspiré par Matheson, Romero a fait de The Night of the Living Dead un premier film qui connaira un succès mondial alors qu personne ne voulait le produire au départ. Pas mal joué.
Un film réalisé avec très peu de moyen, avec des bouts de ficelles par ci par là. Au bout de trente minutes de film on se demande si le film où ; sur la jaquette, il y a marqué un film tès très très très peur ( petite exagération au passage) n'est pas finalement une comédie. Mais l'horreur revient vite au galop malgrè ses très peu de moyen, la tension est palpable sur le visage des survivants avec le dilemne qui resurgira dans tout les films d'épouvantes actuels doit on essayer de s'enfuir ou tenir bon en attendant les secours. Hum, pas évident ! Le suspense est intense, à chaques lueurs d'espoir le sort s'acharne sur les héros, soufflé par un mauvais choix ou un destin cruel. La nuit des morts vivants atotalement renouveléle genre du film d'horreur et touche tout les aspects qui était en rapport avec l'amérique des années 60 ( guerre froide ) et montrait les sensibilités particulières des individus de l'époque. Georges A. Romero nous donne une vision pessimiste et une fin des moins rassurantes sans nous offrir le moindre réconfort.
Ce film a maintenant plusieurs décennies et il doit grandement sa renommé au fait qu'il a été le précurseur, le premier réel film de zombie. C'est celui qui a posé les codes du genres et qui a su imposer un genre de film à part dans la catégorie des films des f'horreur. A ce titre, il peut donc être considéré comme un classique. Je pense que pour pouvoir avoir un jugement objectif sur ce film, il faut prendre en compte l'époque où il est sorti. Il devait être terrifiant à l'époque surtout pour les scènes où les morts vivants "mange". Par contre, c'est certain que l'on a vu bien mieux depuis même de Romero. Par exemple "zombie" est déjà bien meilleur. En effet, dans la nuit des morts vivants, j'ai trouvé qu'il y avait énormément de longueur pendant la première moitié du film malgré un début tambour battant. Si non, l'histoire est bien menée et dévoile le "pourquoi" petit à petit. Enfin, durant la deuxième moitié, il y a pas mal de tension. Un classique à voir au moins une fois.
Le premier film de zombies de l'histoire du film d'épouvante ! Le fait qu'il soit en noir et blanc ne fait qu'augmenter la tension et l'ambiance stressante, si vous êtes fan de George A. Romero, ce film est à voir. Et je dirai pour ceux qui ne l'aime pas d'aller regarder des films bien gore Hollywoodiens style : les zombies dégueus qui bouffent les gens bien lentement... Chacun ses goûts...
George A. Romero fonde au début des années 1960 une petite société de production sans grand avenir. Voulant surfer sur la mode du « sexe, violence, horreur » naissant de l'époque, il choisit, en s'inspirant du roman de Matheson Je suis une légende, de mettre en scène des morts-vivants. Tourné avec un budget quasiment inexistant, La Nuit des Morts-Vivants deviendra l'un des films les plus rentables de l'histoire. Film amateur devenu film mythique, succès commercial indéniable et source d'inspiration infinie, le film de Romero a traversé l'histoire et est encore aujourd'hui l'une des références du genre. Là où on voit toute la portée sociale du propos, c'est bien dans la présence d'un noir-américain en personnage principal, dans l'Amérique de la ségrégation raciale de l'époque, en pleine montée des Civil Rights Movements. Si on peine à ne pas voir le manque de budget par certains moments, il faut dire que La Nuit des Morts Vivants (Night of the Living Dead en anglais) est véritablement un film marquant, et surement l'un des films d'épouvante les plus aboutis du XXè siècle : des personnages forts et marquants, des acteurs excellents, une montée en puissance tout le long et un final mythique. On oserait presque dire que le film n'a pas pris une ride. L'image la plus marquante du tout restera le cadavre ambulant de la jeune fille, avec un regard qui marque à jamais.
Alors il est clair qu'un spectateur lambda actuel, fan absolu de 28 semaines plus tard et de Zombieland, considérant que le zombie comme un être ayant toujours existé dans l'inconscient public, trouvera que La Nuit des Morts Vivants n'est rien de plus qu'un vieux film d'horreur mal fait pour vieux : mais là n'est pas la profondeur du propos, car le film de Romero est bien plus futé qu'il n'y parait, notamment dans sa critique de la société américaine des années 60 (et le message de Romero n'a pas tant vieilli que ça), avec notamment un traitement du racisme. Car en y réfléchissant bien, La Nuit des Morts Vivants est peut-être l'un des premiers films, voir le premier film américain avec un noir dans le rôle principal. Sans oublier bien sur le développement des relations entre personnages et des réactions de ceux ci, d'un réalisme rarement vu dans le cinéma d'horreur. Bref, d'une certaine façon, La Nuit des Morts Vivants fait parti des ces intouchables du cinéma, indétrônable dans son statut de référence et de chef d'oeuvre absolu.
On pourra dire tout ce qu'on veut, que Romero a fait ce film avec un budget réduit, que le film est N&B et format 1.33, que les acteurs et les figurants ne sont pas toujours très convaincants, etc... mais le fait est que "Night of the living dead" a complètement ré-inventé le mythe du zombie. Et c'est grâce (ou à cause...) du film de Romero que l'on a tant de films et de séries sur ce thème. Mais au-delà de sa portée évidente, on a simplement affaire ici à un très bon film, réellement angoissant, et ce avec très peu de moyens. Tourné en 1968, c'est également un film politique : acteur afro-américain, tensions raciales, références implicites au Vietnam... Forcément imparfait vu ses conditions de production, ce n'est pas le meilleur film de zombies (Romero lui-même a fait mieux par la suite), mais c'est en quelque sorte le premier, ce qui en fait un film indispensable pour les amateurs du genre.
Super film!! Le film de zombie que je prefere !! Je trouve la scene d'ouverture splendide ,le jeu des acteur bon (ne particulier Duane Jones ) Les fait que le film soit long et un peu lent et parfait comme cela le suspense prend tres bien, ce qui ma rappeler quelque part Psychose. Ce n'est pas le film classique basée uniquement sur le fait que le sang gicle et que les cervelles explose a tout va.Il est plus baée sur la survie ,le suspense(super bien reussis, oui je sais je me repéte) et sur la peur. Franchement ,on ne peut pas mourir sans avoir vu se chez d'oeuvre du cinema d'epouvante.
Très déçu pour ce qui est considéré comme un classique du cinéma d'horreur. George A. Romero réalise avec cette "nuit des morts-vivants" ce qui sera l'un de ses plus grands succès. C'est la première fois dans ce film où le gore sera visible et inspirera donc bon nombres de réalisateurs par la suite. Romero maitrise par ailleurs très bien la musique ainsi que le jeu de lumière néanmoins le film reste assez lent, et presque ennuyeux, on en vient à décrocher petit à petit de l'action et de l'intrigue. Les morts-vivants sont assez réalistes pour l'époque (bien sûr ceux qui jugent les maquillages par rapport à ceux d'aujourd'hui les trouverons sans intérêt) mais les acteurs sont peu convaincant, en particulier Judith O'Dea qui est absolument insupportable !
Le début des morts-vivants comme nous les connaissont pour moi ce film est réservé aux fans des films de zombies les autres risquent de s’ennuyer un peu.
Peut on envisager cette œuvre sous l'angle particulier de la lutte des classes? Une première lecture ne s'y oppose pas et de nombreux pans du film se prête à cet aspect de l'analyse. La production dans les conditions d'époque et le genre du film s'observe résolument comme un objet de contre-culture et dans le même registre on constate sans ambiguïté la distance entre l'esthétique soigné d'un Mario Bava (« Le masque du démon ») ou l'initiatique narration d'un Margueriti (« Danse macabre »), dans des films tournés vers le passé. Ici l'approche est brutale et sans concession , plongé dans l'époque contemporaine, caméra au sol ou sur l'épaule, dans des profondeurs de champs oppressantes, le malaise s'installe à la manière d'un reportage. L'angoisse est distillée dans des procédures nouvelles et ce film sinon révolutionnaire est bien au moins capable de bouleverser les conventions acquises et d'appréhender l'évolution cinématographique. C'est bien dans cet inconnu terrifiant revenu d'entre les morts que l'idéologie et les moyens mis en œuvre par la culture dominante seront renversés. Le monde extérieur est le domaine des forces occultes, une horde de morts-vivants se propageant par contagion dévorent des vivants. Alors il n'est plus que se barricader à l'intérieur pour fuir les menaces d'un monde devenu hostile. C'est donc bien la propriété de la petite bourgeoisie qui sert de rempart à la fin du monde. Les trois étages de la demeure privée sont autant de marques à investir selon des choix stratégiques pour survivre. Ce sont toutes les portes et les fenêtre qui sont fermés, cloués, et protégés des intrusions ennemies, toutes sauf une la télévision. C'est elle qui deviendra le véritable chef des survivants, celle qui dictera les conduites à tenir, l'organe de la tradition conservatrice. Les membres de la maison semblent aussi réunir un corpus social de l'anatomie américaine. L'ouvrier noir, le jeune couple, la classe moyenne dans son modèle familiale avec un père de famille lâche et faible, et la petite bourgeoise névrosée et tourmentée. Dans sa commune volonté de vivre ce sont les tensions générés par la proxémie des classes sociales mis en devoir de s'adapter qui vont révéler le courage, l'instabilité, l'inadaptation, la lâcheté ou la terreur. Au sein des groupes qui se divisent, incapable de se remettre en cause, l'impossible front commun montrera encore une fois la télévision comme l'illusoire valeur de référence pour tous. C'est alors sans surprise que l'on découvre l'organe de communication au service de l'armée et que les véritable maîtres de l'ordre établi dans leur représentants apparaîtront avec une seule solution : l'extermination totale, systématique et mécanique de tout ce qui bouge. C'est ainsi qu'après sans nul doute avoir engendré des monstres issus de radiations on se rassure de leur destruction par des milices villageoises encadrés par l'armée et cela quelque soit le nombre de victimes innocentes massacrées. Dans tous ces aspects l'œuvre de Roméro semble apte à contourner l'establishment, à déjouer les mécanismes de la censure, à subvertir le conservatisme pour s'affranchir en une vigoureuse protestation sociale et une violente dénonciation politique.
Le meilleur film de Zombie fait avec un budget ridicule de 10000$ est des acteur amateur se film est un véritable classique de l'horreur qui prouve que même avec un petit budget on peut faire aussi bien que les plus grand.
Un film petit budget légendaire ! Une atmosphère pesante et oppressante renforcée par l'usage du noir et blanc. On imagine le choc à l'époque... Ce film est le premier film de zombie "moderne" dans le sens où les zombies étaient avant cela toujours liés au folklore vaudou (dont ils sont issus). Un film qui pose les bases des films de zombie que l'on peut voir couramment aujourd'hui, une légende qui a gardé tout son intérêt autant par sa musique que par son réalisme...