Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 5 janvier 2015
Romero signe ici un excellant film en noir et blanc qui symbolise une révolution du film d'horreur : aujourd'hui, les zombies sont omniprésent dans notre culture "geek" : films, séries, livres, bandes dessinées... "The Night of the Living Dead" (ou "La Nuit des Morts Vivants") fait débuter un mouvement qui, quarante ans plus tard, est plus populaire que jamais. Et malgré de très bon films abordant les zombies (28 jours plus tard, Shaun of the Dead, Zombieland, 28 semaines plus tard, Zombie...) , jamais ils n'ont, pour l'instant, atteint la puissance de "la Nuit des Morts Vivants" malgré les effets spéciaux et visuels bien plus aboutis. On ne peut que reprocher à ce film la fin, qui est pour moi l'une des plus bâclées de l'histoire du cinéma noir et blanc.
Le seul culte qui reste à ce film est qu'il est le premier véritable film de zombies ! Pour le reste, c'est particulièrement lent et sans scénario ... Bof bof ...
Difficile de juger ce film mais il était indispensable de le voir. Pourquoi ? Parce que "la nuit des morts vivants" est le premier film qui traite des zombies et il sera le premier d'une longue, voir très longue lignée, qui mènera à des séries comme The Walking Dead ou des films comme World War Z. Le jeu d'acteur n'est pas bon, les scènes ne sont pas totalement équilibrées et les raisons pour laquelle ils se sont réveillés ne sont pas évoqués, mais on aura quand même l'impression d'avoir assisté à quelque chose de grand. Je recommande à tous les cinéphiles en herbe qui veulent "se taper" des incontournables, en voici un. La fin pour moi est mythique. Bien vu même.
Premier long métrage du parrain des films de zombies George A. Romero en 1968, "La Nuit des morts-vivants" reste encore aujourd'hui la référence ultime du genre, considéré par bon nombre d'observateurs comme novateur en terme d'épouvante.
L'action débute dans un cimetière où Barbara et son frère Johnny se rendent sur la tombe de leur père, ils sont tout à coup attaqué par un homme à la démarche étrange, la jeune femme, effrayée, prend la fuite et trouve refuge dans une maison à l'apparence abandonnée. Ben, un routier afro-américain la rejoint et barricade la demeure face à désormais une multitude de morts revenus à la vie grâce à de mystérieuses ondes prétendument d'origine extraterrestre. On est agrippé par l'intrigue dès les premières minutes, c'est vraiment une des principales forces du film, il ne nous laisse pas prendre la température, ou à peine, l'apparition du premier zombie nous fait déjà basculer dans l'angoisse totale, nous savons à qui nous avons affaire. L'environnement semble presque désert par son isolement, et ce sentiment est d'autant plus perceptible par le peu de protagonistes participant à l'action, on bascule ensuite dans un huis clos où leur psychologie va être mise à rude épreuve, créant tension d'enfermement et affrontement déontologique. Au final ce n'est pas tant un "film de zombies" que cela, il questionne beaucoup la nature propre de l'homme, de sa loyauté à sa lâcheté, certes les monstres apportent une touche effrayante au récit, et les maquillages sont pour l'époque réussis, Romero arrive par son application technique à réellement créer une ambiance. La fin peut être apparentée à un point de vue politique et contestataire face à la mort quasi-arbitraire de Ben par les forces de l'ordre, inutile de rappeler quel est le contexte social des années 60 aux USA. Après le film à aussi ses défauts comme un écriture parfois un peu maladroite, comme pour essayer de défendre l'idée des ondes, les répliques des journalistes télévisés prêtent limite à sourire, de même que pour certaines morts.
Mais il faut bien avouer que "La Nuit des morts-vivants" est un film d'horreur vraiment efficace, un classique du genre au charme certain qu'on ne peut que saluer rien que pour avoir ouvert le chemin à tant de longs métrages d'épouvante (pas toujours reluisant j'en conviens).
"La Nuit des morts-vivants", ou le fameux film ayant lancé le sous-genre du "film de zombies", mode qui se perpétue encore aujourd'hui. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Romero, malgré un budget et des moyens limités, s'en est sorti haut la main en tirant le meilleur parti de ses décors et de ses comédiens (tous bons, mention spéciale à Duane Jones dans le rôle du héros black). Il en résulte un film intrigant, voire fascinant, qui pourra peut-être rebuter le néophyte d'aujourd'hui du fait de sa lenteur (il est vrai que la première partie dans la maison, jusqu'à l'apparition de Cooper, est assez longue). Certaines scènes (spoiler: le réveil d'Helen, le repas des zombies à travers les corps de Tom et Judy , une séquence très efficace car jouant beaucoup sur la suggestion) sont assez effrayantes, l'absence de couleur y étant pour beaucoup.
Pourtant techniquement mauvais avec ses cadrages maladroits, sa mise en scène mal rythmée et son interprétation d'un niveau amateur, un film d'horreur culte qui pose à la perfection les jalons d'un genre bien particulier : les zombies. A l'instar de "Nosferatu, le vampire" ou "Amityville, la maison du diable" de Stuart Rosenberg, un long-métrage à la tension constante, un huis-clos étouffant qui marque les esprits. Puissant, anthologique.
La nuit des morts vivants a marqué l'histoire du cinéma. En effet, il est le premier ou en tout cas un des premier "survival" de l'histoire du cinéma mais il est surtout considéré à ce jour comme le meilleur film de zombie jamais réalisé. Avec son style amateur, sa mise en scène angoissante et l'apparition d'un nouveau genre d'ennemis affrontant les humains, les morts-vivants, il constitue un des sommets du film d'horreur. Mais cette face du film que je viens d'évoquer n'est pas la plus importante. George Andrew Romero, le réalisateur du film, voulait faire un film comportant une critique sociale et politique. Nombre de cinéastes ont établi des critiques plus ou moins percutantes a travers leurs films me direz vous, mais rares sont ceux qui l'ont transmis a travers des genres aussi codés que celui horrifique. Car Romero critique ici le machisme, le racisme, les malaises familiaux, et bien d'autres choses, tout ca avec brio, de manière implicite. Pour conclure, pourquoi La nuit des morts vivants est un film a voir absolument ? car il va toucher tous les publics : les cinéphiles ( qui seront ravis de connaitre un des premiers films de zombie qui est un véritable classique de l'horreur), ceux qui voudront voir ce film dans le simple et unique but de se divertir en se faisant peur ( même si ce n'est pas un film très effrayant), et enfin les plus intellectuels, qui seront contents de voir un film ou la simple dimension horrifique est dépassée par une autre, une sociale, totalement atemporelle.
Aïe aïe aïe, mais comment oser dire qu'il s'agit d'un film culte? Certes, Romero est, et restera un des plus grand maîtres de l'horreur, mais cette nuit des morts-vivants est d'une platitude énorme. Les acteurs ne sont pas un seul instant crédibles. Ils ne jouent pas, ils récitent leur texte. Il faut être vraiment convaincu pour aller au bout de cette série Z. Si vous voulez vraiment un super film de morts-vivants réalisé par Romero alors jetez vous sur Zombie, qui est pour le coup un vrai film culte.
Autant le dire de suite : en 2014, lorsque vous rentrez dans une salle de cinéma pour voir "La nuit des morts-vivants" de Georges Romero, vous y allez avec un certain a priori positif à cause du quasi culte qui est autour de ce film. C'est ce qui fait que l'on est un peu déçu au début. Je ne parle pas de la qualité de l'image ou des maquillages qui font parti du charme "films anciens" mais plutôt des dialogues bas de gamme et du rythme un peu lent. Cependant, on comprend pourquoi ce film est tant apprécié dès que Barbara rentre dans une maison et qu'un afro-américain d'une trentaine d'années l'y rejoint. Finalement, vous n'aurez pas longtemps à attendre et dès ce moment, le rythme reste le même jusqu'au bout. Et c'est plutôt une bonne chose car l'on va pouvoir bénéficier d'une certaine tension et voir sous nos yeux la mise en place des différentes étapes qui seront reprises dans tous les films de zombies après lui. On assiste à la révolution d'un genre en fin de compte. Par ailleurs, cette révolution n'est pas désagréable à suivre, en grande partie grâce à ses acteurs, amateurs pour la plupart mais qui arrivent à nous faire ressentir une palette d'émotions (de l'agacement pour Barbara, un certain manque d'empathie pour M. Cooper, de la sympathie pour Ben ...) et qui rendent le film captivant à suivre malgré un scénario finalement assez riquiqui. Enfin, le cynisme de Romero est assez jouissif par moment, surtout pour la scène de clôture mais je ne vous en dirais pas plus !
Dans notre contexte et à notre époque, le film n'a sans doute plus la portée ni la puissance d'autrefois. Pour autant les fadas de cinéma auront de quoi se ravir avec ce monstre sacré qui a le mérite d'offrir quelques rebondissements appréciables et une esthétique tout à fait unique. L'ancêtre de nos morts-vivants chéris est là !
Navet à l'état pur,même en se mettant à la place d'un spectateur des années 70,ce film si on peut appeler ça un film,est un ratage de À à Z. Pas d'histoire,une intro longue à en mourir,une fin pitoyable et bâclée. Les acteurs sont très mauvais. Enfin voilà,je ne comprend pas comment ça a pu devenir un classique. Aucune histoire avec les morts vivants,d'ailleurs on ne les voit pas beaucoup. C'est plus du genre conversations. Ils racontent leur vies. Et les zombies c'est juste des acteurs sans aucun maquillage qui avancent en boitant. Bref c'est navrant,c'est nul,moi qui m'attendait à un bon film. Georges Romero ne fait décidément que des navets.
S'il n'est pas le 1er film de zombie à proprement parler, ce film est bien celui qui a lancé le genre auprès du grand public et l'un des premiers films gore. Simple et réalisé avec peu de moyens, ce qui est parfaitement visible et qui se voit régulièrement, le scénario compense par une grosse envie et une audace permanente ainsi que par quelques scènes de tension mémorables. Bien sûr, le tout a largement vieilli et les maquillages sont parfois foireux, il y a bien aussi quelques éclairages pas toujours heureux mais malgré ses défauts formels, ça reste un film d'horreur efficace, qui développe ses personnages et qui surtout nous fait parfois ressentir une vraie trouille viscérale. Un classique du genre, un des meilleurs films de zombies bien évidemment (même si la critique sociale est un peu moins présente que dans les opus suivants de Romero) et un excellent film tout court. D'autres films sur
Malgré la qualité générale de l'image et de la bande sonore criarde et plutôt agaçante le film réussi à nous plonger dans une atmosphère particulière et oppressante. Le film devient intéressant lorsque les relations entre les différents s'installent mais cela n'intervient qu'au milieu du film. En bref le rythme est disparate, des interprétations quelquefois surjouées et surprenantes, une musique agaçante, des maquillages minimalistes et peu convaincant c'est finalement le propos du film qui sauve un peu l'oeuvre. Une référence du genre aujourd'hui bien datée.
Le film est un chef d'oeuvre inconstesté du genre et un morceau de cinema incroyable pour l'époque, pour son audace, son propos et ses scènes de cannibalisme effrayantes. Il n'y a pas de héros : le black est représenté comme un gars autoritaire, intolerant (lorsque qu'il frappe la fille qui essaie d'exterioriser son trauma) et un assassin quand il abat froidement celui qui se met sur sa route. C'est un tyran dont l'obstination va conduire a la mort de tous les autres refugiés de la maison. L'interprétation de la fille qui perd la raison est excellentissisme en catatonique. Les scenes avec les scientifiques et les militaires à la TV est un must d'humour de second degrès. D'un point de vue sociologique, le sujet reprend la même thématique que "la planète des singes" sortie la même année. Avec la mécanisation intensive de l'agriculture dans les années 50, les noirs américains du sud n'ayant plus de travail, s'éxodent massivement vers les villes du nord et de la côte est, créant un choc culturel important du fait de leur faible éducation, de leur mode de vie et de leur apparence très frustre. Leur prolifération importante et très rapide dans les centres urbains va créer le thème prolifique au cinéma de l'invasion par des êtres monstrueux, bestials et cruels : ils seront représentés par des extra-terrestres, des singes puis des zombies, comme dans ce film. La scène finale est très explicite et ne laisse aucun doute sur la vraie nature des "zombies" pour Romero.