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    La Nuit des morts-vivants
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    337 critiques spectateurs

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    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2017
    Je publie ma critique à temps, pour clôturer le mois de la disparition du réalisateur qui restera à jamais le père fondateur du film de zombies (même s'il n'aimais pas le terme, on le retrouve d'ailleurs à aucun moment dans la nuit des morts-vivants) George A. Romero, et ce grâce à cet essai artisanal de la fin des années 70, devenu culte pour plusieurs raisons. La première c'est que c'est le premier, et même si aujourd'hui considéré comme un sous-genre du film d'épouvante bien ancré et incontournable, je vous laisse imaginer la tête des spectateurs devant cette fiction sordide, ou des morts-vivants sortent de leur tombes pour devorer les vivants qui à leur tour développaient le même comportement pour la première fois. Ce style de contamination par les contaminés passionne le 7ème art depuis, qui n'a eu de cesse de reprendre l'idée. Mais à la base voilà, ça donnait ça. Par contre attention quand je dis que c'était le premier, on parle bien évidemment de cinéma, car côté littérature si on connait Matheson (et franchement à lire c'est facile et indémodable, unique, fabuleux et... Franchement flippant), on comprend que ce genre de film lui doit beaucoup (d'ailleurs il se dit que c'est une adaptation non officielle de Je suis une Légende. Si c'est le cas en tous cas elle est mieux réussie que l'officielle avec Will Smith...). Aujourd'hui il est à découvrir pour ce qu'il est, même si l'on s'étonnera que les effets spéciaux développés de façon si artisanale fonctionne encore aussi bien. Mais ça reste un film de genre d'un autre temps. Aucun des acteurs n'a fait carrière depuis. La portée finale est assez intéressante, sujette à débat (ce n'est pas pour rien si la guerre du Vietnam qui je cite envoyait des soldats americains à la morgue fait toujours association d'idées). Les prémisses d'un genre que je n'affectionne pas particulièrement, car le cinéma a eu tendance à le décerveler. Mais ce n'était pas vraiment le cas ici... S'il y a bien quelqu'un à qui l'on souhaite de bien "reposer" en paix... Bouh !
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2017
    Avec "La Nuit des morts-vivants", Romero a eu l'intelligence de comprendre que la plus grande force de son récit résidait dans sa simplicité. Cette dernière se traduit par un postulat épuré : une horde de morts-vivants tentent de dévorer un groupe de survivants, ces derniers étant barricadés dans une maison. Et c'est très certainement de là que Romero tient son efficacité.

    Si la mise en scène du cinéaste est percutante, alternant plans larges et gros plans, nous faisant redouter ce qui se trouve, ou ne se trouve pas, dans le cadre, avant de nous mettre face à l'horreur, c'est tout autant le travail sur le son qui terrifie. Le bruit assourdissant du sang qui s'oppose au mutisme de Barbara, la radio dont les informations passent constamment en fond ainsi que les bruits que l'on entend à l'extérieur, tout est là pour maintenir la tension. Et c'est bien la plus grande qualité de "La Nuit des morts-vivants" : sa forme anxiogène, qui ne laisse aucun moment de répit au spectateur.

    Cependant, l'axe horrifique n'est que le premier plan d'une intention plus ambitieuse : celle de réaliser une œuvre à charge contre les médias, mais aussi qui dépeint une humanité en crise. Les protagonistes se révéleront donc dans l'action - la lâcheté de Harry ou l'impulsivité de Judy - et il est d'ailleurs décevant d'avoir besoin d'appuyer davantage lors de scènes, certes pas inintéressantes à l'occasion mais, inutilement bavardes. L'horizon politique est quant à lui extrêmement déstabilisant, autant dans sa façon de faire passer d'une horreur organique, celle des morts-vivants, à celle du quotidien d'une société, par le biais de reportages, mais aussi dans la représentation de médias de masses. En effet, seuls contacts que les protagonistes ont avec l'extérieur, ils semblent y accorder toute leur attention (les yeux fixer vers l'écran) alors même que la désorganisation est évidente et que les consignes changent d'une heure à l'autre.

    Si "La Nuit des morts-vivants" n'est pas exempt de défauts, de rythmes et d'écritures notamment, il reste un long-métrage formellement audacieux, et au regard, aussi bien sur l'être humain que politique, assuré. Une œuvre forte, bien qu'imparfaite, au final tant glaçant qu'inévitable, et qui laisse place à une série de photographies qui offrent au film une dimension supplémentaire.
    pentarou
    pentarou

    5 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2017
    Film vu le 20/02/2017.
    Pas grand chose à dire, c'est le fondateur des films de Zombies.
    Après forcément le film a 50 ans donc y a des choses qui gênent un peu.
    Mais c'est aussi la force du film, il est très ancré dans les années 60.
    Les femmes ne servent à rien durant tout le film (le Remake change ça et ça fait du bien).
    Les scènes de coups de poings sont risibles.
    Et le rythme du film est quand même assez lent.
    Les personnages sont bien moins énervant que dans le remake, surtout Ben spoiler: même si son geste de fin (Tué l'autre homme) est franchement décevant.
    .
    Et surtout la fin est superbe, spoiler: un survivant qui se fait abattre par un autre groupe de survivants le prenant pour un zombie c'est génial. Alors que le remake loupe sa fin, avec barbara qui jugent les autres qui traitent d'une sale façon les Zombies qui étaient humais et puis finalement abat un homme de sang froid ...

    Bref pas spécialement à revoir, mais à voir au moins une fois.
    Horrophile75
    Horrophile75

    38 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Un grand classique du cinéma d'horreur, et pionnier dans sa catégorie ! Premier film de Georges A Romero que je visionne, et premier vrai film de zombie / morts-vivants, je n'ai pas été déçu ! Je pense que toute la tension résulte de la lenteur des morts, contrairement au zombies modernes qui ressemble plus à des enragés qu'à des cadavres revenus à la vie. On retrouve des codes qui font leurs preuves et qui seront souvent repris par la suite (barricade dans un lieu, tentatives de fuites, menaces omniprésente, animosité entre les protagonistes, paranoïa...), de bons acteurs, une réalisation soigné (génial, même, pour l'époque), bref : un film d'horreur à connaître. Vivement que je regarde "Zombie" !
    Wagnar
    Wagnar

    82 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    La Nuit des Morts-vivant fait partie de ces films qui eurent une grande importance dans le cinéma d'horreur, modernisant nettement le genre, le faisant ancrer dans le réel contemporain, aux côtés de titres aussi évocateurs que Rosemary's Baby ou encore l'Exorciste. Il est vrai qu'aujourd'hui, les jeunes gavés de films de zombies modernes dégoulinant de sang, la chair putréfiée, trouveront les zombies de ce film plutôt ringards surtout au niveau des maquillages. Ils pourront aussi trouver le scénario fade et peu original. Ce genre d'histoire a été repris par pas mal d'autres films de zombie. Mais si on regarde la chronologie de ce genre de films, on remarquera que la Nuit des Morts-vivants était le premier de tous. Pour l'époque, le scénario devait être frappant. Il faut avouer toutefois que ce film a beaucoup vieilli et cela se remarque. Il n'en demeure pas moins un huis-clos angoissant dont l'atmosphère oppressante continue de faire son petit effet. Pour un premier film doté en plus d'un budget dérisoire, Georges Romero a fait un travail tout à fait respectable. Mais de là à qualifier ce film de "chef-d'oeuvre", je n'irais pas jusque là.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    La Nuit des Morts-Vivants est un film que j'ai trouvé très mauvais. Je ne comprend pas comment ce film peut-être considéré comme génial.
    Tout d'abord, le défaut qui ressort le plus, c'est le côté désuet des maquillages et costumes qui ont pris un sérieux coup de vieux. Je pense que même pour l'époque où le film est sorti, ils devaient paraître ridicule. Mais sur ce point, l'erreur est largement pardonnable, puisqu'il s'agissait apparemment du premier film de Romero (le manque de budget peut alors se comprendre).
    Par contre, je reproche la mise en scène de ce film. Autant je suis un spectateur relativement insensible à cet aspect-là d'un film (la façon dont la caméra s'oriente et bouge), mais dans ce film, c'est tellement mauvais qu'il est difficile de ne pas faire de blocage dessus. On a l'impression que ça a été réalisé avec un téléphone portable et que le type qui tenait le téléphone était atteint de Parkinson. C'est vraiment vraiment mauvais.
    Les acteurs sont dans l'ensemble très mauvais. À part l'acteur principal (Duane Jones) qui joue correctement, les autres sont de vraies catastrophes. Judith O'Dea (l'interprète du principal rôle féminin) est mono-expressive comme pas possible. Un amateur joue mieux que ça. Les autres acteurs ne sont pas à sauver non plus.
    Ensuite, j'avoue ne pas aimer les films de morts-vivants. De tous les monstres de films d'horreur, c'est de loin l'espèce la plus débile qu'il soit. Comment peut-on même envisager de faire peur à des spectateurs en leur montrant des types, qui font des gémissements, la langue pendant dans le vide, louchant (certains figurants faisaient ça dans le film), agitant les bras dans le vide et dont la vitesse de pointe, c'est un pas par minute ? Et ce, sans compter un maquillage déplorable. Mis à part le fait que cette espèce peut proliférer seulement en mordant d'autres personnes, je ne comprend pas que les zombies puissent être menaçant. C'est beaucoup plus risible qu'autre chose.
    Certes, je lis par-ci par-là qu'il y a une critique de la société américaine des années, notamment de la ségrégation raciale (le film est sorti en 1968, année où Martin Luther King fut assassiné). Mais bon, ce n'est pas en choisissant un acteur noir dans le rôle principal (chose rarissime à l'époque, je l'admet), que le film devient tout d'un coup une critique acerbe de la société. Bref, j'ai vraiment l'impression que l'on a attribué à ce film le statut de film culte, sur une soi-disant « critique de la société » (qui m'a l'air bien facile comme critique, mais était-ce très courageux à l'époque), alors que ce film n'est en réalité qu'un film d'épouvante médiocre.
    maxime ...
    maxime ...

    243 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2017
    Je me souviens la vive émotion qu'était la mienne à la vue d'Une Journée Particulière lors de l'hommage rendu à Ettore Scola, je découvrais son film au moment même de sa mort et je m'en suis trouver totalement bouleversé ! La situation se répète puisque c'est avec la diffusion ce soir sur Arte de La Nuit des Morts Vivants que je découvre le cinéma de Georges A. Romero. Le film est considéré par beaucoup comme le précurseur du film de zombie, sa réputation est loin d’être usurpé tant cet création est innovante pour l'époque et tristement d'actualité encore aujourd'hui ...
    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2016
    Souvent considéré comme le film fondateur du genre "zombies" au cinéma (en oubliant, au passage, les aînés comme "White Zombie" avec Bela Lugosi ou "L’invasion des morts-vivants" de la Hammer), "La nuit des morts-vivants" est une véritable date dans l’histoire du cinéma d’horreur et marque la naissance d’un cinéaste devenu culte, George R. Romero, qui peut se vanter d’avoir révolutionné, à jamais, l’image des morts-vivants dans l’inconscient collectif. Car, si le film est resté dans les mémoires comme le "premier film de zombies" (à tort donc !), c’est parce que Romero a su réinventer une mythologie déjà existante dans la culture haïtienne (les morts étaient ramenés à la vie pour travailler dans les champs) en l’épurant de toute résonance esclavagiste au profit d’un renforcement du caractère violent et cannibale des cadavres ambulants. Certes, cette relecture fait perdre beaucoup d’exotisme (et, donc, de charme) à l’image du zombie mais s’avère être un coup de génie puisque, depuis Romero, le mort-vivant est universel et peut apparaître dans n’importe quelle société. Ce parti-pris renforce, également, le caractère horrifique du film puisque les zombies n’ont désormais qu’une idée en tête : se nourrir de chair humaine. Romero invente, donc, l’image iconoclaste du mort-vivant qui avance au ralenti avec des râles agonisants pour se jeter sur sa victime avant de la dévorer, toutes tripes dehors. J’ai, à ce titre, été agréablement surpris par la violence assumée du film, dans la mesure où la date de sortie du film (1968) me laissait craindre un traitement assez aseptisé, plus vraiment en phase avec les films qui l’ont suivi (à commencer par le "Zombie" de Romero de 1978). La horde de morts-vivants dépeçant leur victime ou le plan de la gamine, fraîchement "zombifiée", en train de bouffer son père sont autant de scènes chocs qu’on croyait impossibles pour un film de cette époque. Enfin, le réalisateur modifie, également, l’origine de l’apparition des morts-vivants en supprimant l’habituel maître vaudou au profit spoiler: d’une mystérieuse épidémie venue du ciel (plus précisément du retour d’une mission spatiale, rendant, ainsi, l'Homme responsable du Mal qui va le ronger)
    … ce qui permet à Romero de densifier son intrigue d’une facette assez inattendue pour un film d’horreur de l’époque, à savoir une critique sociétale. Car, sous ses faux airs de série B fauchée, "La nuit des morts-vivants" est une incroyable critique de la société américaine de l’époque spoiler: (lâche, raciste, repliée sur elle-même, intolérante...)
    . Ce n’est pas un hasard si le réalisateur a choisi, pour héros, un Noir à une époque où les premiers rôles du cinéma US étaient exclusivement blancs. Ce n’est pas non plus par hasard si Romero a fait de son film un huis-clos oppressant, en insistant, au final, davantage sur les réactions terriblement humaines des survivants cloîtrés que sur les monstres qui déambulent à l’extérieur. Point de héros vertueux ou de salaud définitif ici mais simplement des hommes et des femmes qui réagissent à des événements incompréhensibles et tentent de s’en sortir au mieux sans forcément être d’accord sur les moyens à employer. Certains se révéleront plus aptes à la survie que d’autres… Le panel de personnages proposés est, à ce titre, plutôt réussi et, même si les prestations des acteurs ne sont pas époustouflantes, on retient le jeu physique de Duane Jones, le traumatisme de la blonde Judith O’Dea et la lâcheté compulsive de Karl Hardman. Romero ne néglige pas, pour autant, ses zombies puisqu’il parvient, non seulement, à les rendre terrifiants en tant que tel (leur look, leur désincarnation, leurs mains menaçantes qui passent à travers les barrières...) mais, également, par le biais de flash infos réguliers décrivant les actes horribles qu’ils commettent. Ainsi, Romero n’a pas besoin d’en montrer trop à l’écran (et évite, ainsi, le risque de sombrer dans le grand-guignolesque) et se sert du pouvoir de suggestion de ces descriptions pour renforcer l’horreur suscités par ses monstres. Enfin, on oublie trop souvent d’insister sur la qualité de la mise en scène de "La Nuit des morts-vivants" et sur l’ingéniosité de son réalisateur qui, avec un budget ultra-serré, a su soigner ses plans et sa BO mais, également, magnifier son image avec un noir et blanc qui renforce les contrastes (et l’aspect cadavérique des zombies) tout en distillant une ambiance rétro qui n’est pas sans rappeler les productions des années 50 où les extra-terrestres envahissaient la Terre. Certes, le film manque, parfois, un peu de rythme mais c’est un souci mineur au vu des multiples trouvailles du réalisateur et de la révolution proposée. Enfin, ultime coup de maître, le film s’achève sur spoiler: une note effroyablement pessimiste sous forme de dénonciation à peine voilée des exactions dont les Noirs étaient encore victimes lors de sa sortie
    . Ce final fantastique, tant par son propos que par sa forme spoiler: (un générique qui dévoile le sort réservé aux zombies et, donc, au cadavre de ce pauvre Ben, tué après avoir été pris pour l'un d'entre eux)
    achève de faire de "La nuit des morts-vivants" un grand film effectivement fondateur qui a transformé, à jamais, les codes du genre... étant, tout de même, précisé qu'on reste devant un film de zombies qui, par essence, reste forcément limité dans son propos.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    Des années après les premiers films du genre que sont White Zombie de Victor Halperin et Vaudou de Jacques Tourneur, le grand amateur d’horreur Georges Romero transforme la figure zombie, qui passe alors de la marionnette au service d'un démiurge au mort-vivant cannibale qui contamine ses victimes, menaçant l'humanité entière. Film d’épouvante précurseur à petit budget tourné en 1968, sa première réalisation annonce son auteurisme avec l’utilisation du quotidien pour illustrer une morale. La lâcheté des hommes est ainsi montrée par un père de famille dénoué de tout courage et indigne de confiance, par opposition au protagoniste noir qui fait tout pour combattre les créatures et protéger ses semblables. Le contexte politique racial des années 1960 aux Etats-Unis est ainsi pointé du doigt, avec une hiérarchie bien ancrée que la fin ne fait que confirmer en plus de montrer l’imbécillité des hommes et la gâchette facile des forces de police américaines.

    Si le film a très fortement vieilli, il garde beaucoup de caractère, le choix du noir et blanc criard renforçant l’agressivité et les jeux d’ombres et de lumières, en plus des cadrages serrés et des séquences agitées avec des mélodies stridentes qui retentissent à chaque fois qu’un événement intervient. Romero fustige également la course à l’armement dans le contexte de la guerre froide, en justifiant la métamorphose des gens en zombies par des radiations satellitaires. Plus généralement, une réflexion sur l’homme est lancée quant à leur comportement dans une telle situation de danger. Si les zombies ne provoquent pas vraiment l’effroi, leur nombre croissant et leur persévérance à vouloir rentrer les rendent oppressants. De nombreux éléments seront repris dans d’autres films d’horreur et même dans des jeux vidéo, Resident Evil semblant s’en être fortement inspiré entre les fenêtres barricadées, les zombies qui passent leurs mains à travers et les taxidermies murales qui participent à la peur.
    Christian M.
    Christian M.

    25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Certes le film à vieilli mais il n'en garde pas moins un impact certain.Il fait d'avantage maintenant appel à nos peurs primaires (la guerre, le rejet des autres,) qu'à nos peurs viscérale car les zombies du film ne sont plus terrifiants.Malgré son maigre budget Romero a réussi par le biais du film d'horreur à créer un électrochoc dans une Amérique en proie à la guerre du Vietnam à la ségrégation raciale et à la montée de l'individualisme.Pour tout ca et pour ces qualités cinématographique sa Nuit des Morts Vivants continuera a hanter notre conscience collective.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 405 abonnés 4 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    La Nuit des morts-vivants, version de 1968 est sûrement un exemple notable de ce que l’on peut faire de très bon avec un petit budget. Alors certes ça manque un peu de peps, l’interprétation n’est pas très égale, et c’est un peu linéaire, mais c’est quand même pointu et réussi.
    Le casting est un peu inégal, c’est un fait. Judith O’Dea est plutôt moyenne, avec un personnage qui finit par manquer d’intérêt. Certains rôles secondaires ne sont pas très dégrossis. Le film peut cependant compter sur un Duane Jones investi, face à un Karl Hardman qui en fait un peu beaucoup mais s’impose sans difficulté. C’est autour de ce duo et de leur confrontation que le film s’articule principalement, et ce n’est pas pour rien, c’est l’attraction du métrage. Les autres interprètes sont un peu trop spectateurs.
    Le scénario est évidemment très judicieux pour un film à petit budget. Huis clos, travail sur la relation des personnages en situation de crise, importance de l’intermédiaire télévisé, le film contourne habilement les soucis budgétaires par des choix scénaristiques intelligents. Malgré tout le film reste assez linéaire, et le rôle finalement très secondaire des zombies est un peu gênant. D’autant que pour donner du peps à son métrage Romero force quelques passages, notamment en lien avec la relation Jones-Hardman qui s’étire parfois. Ça se suit sans ennui et le final est excellent, mais une intervention un peu plus forte des zombies n’aurait pas été de refus.
    Formellement c’est très bien mis en scène, c’est un fait. Romero emballe son produit avec beaucoup de maitrise, le choix des cadrages est judicieux, et la scène d’ouverture est sûrement le morceau le plus mémorable du film. Le noir est blanc est plutôt élégant, et sert finalement bien l’atmosphère. Evidemment les décors sont restreints mais c’est le choix du huis clos qui veut ça, et on regrettera un brin des zombies assez fades. En fait le film n’est d’ailleurs pas très horrifique, il ne faut pas espérer voir du sang et des tripes ! Pas beaucoup en tout cas. La bande son et l’atmosphère sonore sont très soignées. L’idée des ondes radios est une grande réussite.
    Au final La Nuit des morts-vivants est un film à petit budget de très bonne facture. Ça se suit avec plaisir, c’est vif, c’est fluide, esthétique, et malgré mes réserves diverses, ça reste une petite référence à voir certes car c’est un classique, mais aussi juste car c’est un film plaisant. 4.
    Jean Baptiste G
    Jean Baptiste G

    23 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Super film . Un classique , un pilier dans son genre et un très grand du cinéma d'horreur . Le début de la saga de Romero et un début extra .
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2016
    Le chef-d'oeuvre du film de morts-vivants qui a popularisé le genre aux yeux du grand public. Romero a amené avec lui son approche très jusqu'au-boutiste dans l'illustration du côté gore, le tout agrémenté d'un cinglant et édifiant parallélisme sur les vices de la nature Humaine d'époque. Car oui, la bonne idée du réalisateur c'est effectivement de choisir le cadre du huis-clos pour d'avantage s'attarder sur la notion de survie en groupe et donc précisément sur ses limites. Le film verse donc dans un penchant dramatique et psychologique qui nous épargne pratiquement toute nuance dans son introspection de l'être-Humain face à une menace grandissante et de plus en plus oppressante. Des partis-pris qui, on doit le dire, paient constamment tant le tout nous offre une atmosphère singulièrement sombre et macabre. Par ailleurs, le noir et blanc est vraiment et inconsciemment approprié car cela renforce cet aspect. Comme avec également cette lancinante et angoissante mélodie principale vraiment bien trouvée. La direction d'acteur est en plus franchement convaincante, ce qui renforce la crédibilité du métrage et de ses enjeux. Alors, dans tout ça on peut évidemment constater que le film a bien évidemment vieilli sur certains points comme sur les effets spéciaux ou bien sur cet immobilisme de mise en scène dans les plans et les cadrages, mais cela apporte finalement un certain charme désuet pas désagréable à l'ensemble. Bref, une page importante du cinéma de genre que cette nuit des macchabés.
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Le film paraît amateur et ajoute ainsi beaucoup de crédibilité à l'intrigue. Ce devait être impressionnant, à l'époque de sa sortie. L'histoire est bonne et les acteurs jouent de manière à ce que l'on se demande s'ils ne vont pas se transformer en mort-vivant d'un instant à l'autre. Chaque personne du groupe est parfaitement choisie. Les idées de défense et de survie sont amateurs mais réfléchies. Les barricades, la cave, la pompe à essence, les informations... J'ai vu le remake il y a une dizaine d'années. Cette version vaut carrément le coup : Noir et blanc et armes du bord. On voit bien la difficulté de tuer un zombie avec les armes qui nous tombent sous la main. Ici ? Un démonte pneu !
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Le film culte de Georges Romero a pris un indéniable coup de vieux. Il garde néanmoins un certains charme.
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