Un très bon film, très beau pour l'époque. Ce film en a inspiré beaucoup d'autres puisqu'il est un modèle du genre. Les acteurs sont même bon, avec les stéréotypes classiques mais c'est peut-être ce genre de film qui les a créé.
Roméro.. Comment entamer une critique d'un film culte, précurseur d'une pléiade de film plus ou moins bon ayant pour thème une armée de morts vivants qui n'ayant plus leur place en enfer, reviennent sur terre. Premier chapitre d'une quadrilogie (suivi de Zombie, le jour des morts vivants et plus recemment land of the dead), la nuit des morts vivants met en scene un groupe de survivants réfugiés dans une vieille maison, encerclé à la nuit tombée par des morts sortis de terre. Bien que desormais dépassé d'un point de vue technique (image un peu ancienne), Roméro signe ici un chef d'oeuvre de l'horreur dans un huis clos intense ou la psychologie des personnages est retranscrite de manière à vous immerger totalement dans l'irréel et la folie de la situation. Néanmoins, la nuit des morts vivants est a réserver au fans de film gore, qui comme moi se delecte en regardant les maquillages des morts, tous plus affreux les uns que les autres. Zombie or not zombie, telle est la question. Zombie
Entre une Barbara exécrable, oscillant entre héroisme, hystérie et crises d'autisme involontairement drôles, des morts vivants léthargiques que l'on ne voit presque jamais, une trame narrative vide, on se demande comment il est possible d'oppresser, et surtout comment Romero y arrive...
Romero est un des seuls (voire le seul) a avoir su allier critique et sensation horrifique. Le film vieilli très bien et gagne en charme avec les années : fait avec 3,47 acteurs et une caméra à 2 $, La Nuit des Morts-Vivants est le classique du film de zombie...peut-être parce que c'est celui-là qui a inventé les morts-vivants qui mangent les humains. Terrifiant à souhait !
Un film dépouvante terriblement vieilli, qui demeure cependant relativement inquiétant, et même angoissant. Face à une invasion invraisemblable de morts vivants (atteint par des radiations nucléaires on a du mal à y croire) avides de chair fraîche, six futures victimes se barricadent dans une station service, et tentent tant bien que mal de trouver une issue à cette situation désespérée. Lattaque de ces revenants à lair inoffensif, gémissant et flottant dans les airs, sera fatale pour les six personnages qui, paniqués, accumulent les erreurs et conduisent à leur propre mort. Troublant mais pas indispensable.
Avec ce film, Romero a tout simplement crée un des monstres les plus populaires du cinéma. Le zombie, homme ressuscité avec une faim de chair insatiable et qui transforme en un de ses congénères tout humain mordu ou tué par ses soins. La seconde bonne idée de ce film, qui vient aussi de ses moyens, est davoir enfermé ses personnages dans une villa de campagne encerclée par les morts-vivants. Aux codes du cinéma dhorreur vient alors se mêler un véritable drame humain en huis-clos porteur dune critique contre le racisme, où un homme dorigine africaine, Ben, trouve refuge dans une demeure déjà réquisitionnée par une famille bien sous tous rapports. Face à cet homme de couleur ils se montrent immédiatement méfiants et distants. Et bien que les autres lacceptent petit à petit, le père maintient avec entêtement son opposition et on le sent blessé jusquà lâme quand sa famille décide de suivre les conseils de Ben plutôt que les siens (étant de senfermer au fond dune cave pour ne rien voir ni entendre du monde extérieur, et ce qui en dit long sur son ouverture desprit) et quil se voit forcé dobéir à un être quil considère inférieur. Puis quand les zombies attaquent, malgré leur ridicule lenteur, ils nen restent pas moins terrifiants et replongent le film dans lHorreur. Novateur, satire sociale, film de genre intelligent, les qualités de ce film ne sont plus à prouver, et bien que souvent copiée (y compris dans un remake en 1990 réalisé par le chef-maquilleur de Romero qui avait travaillé avec lui sur ses trois films de zombies et qui savère sans aucun charmes) il na jamais été égalé et ne le sera sans doute jamais.(+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
Certes le film a vieilli, mais il en demeure tout de même un classique du film de zombies. Pas gore, pas mouvementé, pas flippant... Mais tout simplement critique vis à vis de l'Homme. Roméro est vraiment très fort pour donner un intérêt si fort à un film de zombies. Un classique.
Ce film a mes yeux ne vieillit pas des masses. Certes les moyens furent beaucoup moins importants que maintenant, mais il reste très bon car le noir et blanc de l'epoque, bien qu'il ne fut pas hasardeux, fut l'idéal pour tourner ce film angoissant, notamment pour les scenes dans la nuit.
4 étoiles parce que le film est le précurseur du cinéma de zombies et parce qu'au vu de son age il n'a pas tant vieilli que ça (presque 40 ans, c'est déjà pas mal). Mention spéciale à la scène finale qu'il fallait oser faire et au fait (dans le contexte de l'époque) d'avoir donné le rôle principal à un noir. Bravo quoi.
Durant le visionnage du film, une impression survient dès les premières minutes : nous sommes face à une terreur quasi-documentaire, ou lhorreur atteint un réalisme surprenant.
Mais « La nuit des morts-vivants » nest pas quun simple film dhorreur, cest en même temps voire même avant tout un film politique : dénonciation du racisme, de légoisme et de la soif de pouvoir. « La nuit des morts-vivants », tourné en pleine guerre froide, joue aussi sur les peurs basiques des américains : la peur dune attaque nucléaire, notamment, puisque la présence des morts-vivants est due à des radiations.
Quand au jeu dacteur, même sil nest pas toujours des plus subtil (notamment durant les premières scènes), certains acteurs parviennent à faire ressentir la peur soit par leur mutisme (dans le cas des morts-vivants) soit par leur expression terrifiée (pour les humains).
« La nuit des morts-vivants » a marqué plusieurs générations de spectateur et est perçu par nombre de critiques comme une référence sinon un chef-duvre. Perception que je partage volontiers
George A. Romero bouscule les codes du film dhorreur. Cétait en 1968, avec La Nuit des Morts-Vivants, premier volet dune tétralogie qui au fil des années, sont devenus cultes. Ses réalisations senchaîneront en connaissant toutes le même succès. Sensuivent avec Zombie (1978), Le Jour des Morts-Vivants (1986) et le dernier, Land of the dead - Le Territoire des morts (2004). Le maître des films de zombies y réalise là lun des films les plus cultes des années 60 à nos jours. Un huit-clos où des inconnus sont pourchassés par des zombies. Un film où la politique est au cur du film (critique social et raciale) où un noir tient le premier rôle, devient par la suite le seul survivant, et qui se fera abattre par des policiers à la fin. Film à petit budget, acteurs amateurs, tourné en noir et blanc. La musique est prépondérante face aux dialogues (qui par moment nous rappelle les films muets). La Nuit des Morts-Vivants reste lun des piliers du 7ème art horrifique, maintes fois copiés, jamais égalé, George A. Romero reste quoi quil en soit, le maître absolu du genre.
Nous y voila: le premier de la série mythique des morts-vivants.
Chef d'oeuvre car tout d'abord l'absence de moyens sert plutot que dessert le film (rarissime). les acteurs moyens sont d'autant plus réalistes et l'unique décor est TRES bien exploité
Bref comme dans un cas pareil ou les défauts deviennent qualités, ou peut dire que ce film est touché par la grace, vraiment!!
Je n'ose pas me mettre à la place des spectateurs à l'époque tant ce film est et restera toujours aussi terrifiant et d'un sérieux à faire pâlir... un mort. Un grand classique qui révolutionna le cinéma de genre et une surprise pour ce débutant de Romero qui, à l'époque, n'avait pas idée de ce qu'allait provoquer son oeuvre dans le monde entier. Les morts-vivants ou goules (qui n'était pas encore surnommés "Zombie") n'avaient jamais été montré sous l'angle du cannibalisme avant ce film.
Le noir et blanc conférait déjà une aura mortuaire à ce film, plutôt osé pour l'époque (1968 et le film se permet de montrer du cannibalisme), plus axé sur le trouble que l'horreur pure l'histoire raconte que partout dans le monde "on-ne-sait-trop-quoi" a fait que des gens se sont transformés en zombie et ils ont faim de chair humaine, rapidement plusieurs personnes se retrouvent barricadés dans une maison entourées de titubants, ne savant plus trop quoi faire, se crêpant le chignon (la cave, la maison ?), cette partie se situe au milieu de film et peu paraître un peu creuse alors que c'est la plus riche du film : elle repésente le comportement de différents humains face à l'inconnu et chacun de nous peut se reconnaître dans un personnage, ces derniers sont variés et hauts en couleur, surtout le noir en fait (aha aha aha) calme et résolu.
Question scène d'horreur on a le début et la fin, haute tension et rythme fou puis la fameuse petite fille zombifiée qui bouffe son père et tue sa mère à la spatule de maçon (affreux).
Je ne dirais pas comme certains que la réalisation est excellentissime mais de bonne facture compte-tenu du budget du film.
En tout cas, c'est un film majeur, dont l'impact a été énorme sur le cinéma d'horreur et de zombies, montrant bien que ce ne sont pas que des films de rigolos.