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Nicolas S
43 abonnés
545 critiques
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3,5
Publiée le 8 mai 2022
Un film d'horreur efficace, auquel on doit tout un pan du cinéma post-70s et, surtout, un excellent document d'époque qui nous parle de l'angoisse nucléaire et du Vietnam, mais aussi des tensions raciales exacerbées aux États-Unis - si le héros est un homme noir, ce n'est certainement pas pour rien.
J’ai trouvé ce film bien mais pas exceptionnel ; il est vrai que la musique est incroyable et aide à rentrer dans l’histoire, ensuite chaque moment du film à son utilité, et les personnages sont tous bien caractérisés. Mais je trouve que ce film manque cruellement de développement, ce qui donne des moments peu crédibles en termes de dialogues, de péripéties ou concernant l’évolution des personnages.
Un grand classique avec un message profond que l'homme est plus dangereux que les zombie par leur lâcheté et inconscience. Époustouflant et terrifiant.
Très bon film que je souhaitais voir depuis longtemps.
Je me souviendrais longtemps de cette musique et de l'ambiance sonore !! La réalisation, principalement les cadrages, sont très bon. Je mettrais un bémol sur le jeu d'acteur tant des acteurs principaux que des zombies qui est vraiment le point faible du film.
Concernant le scenario,il est compliqué de le critiquer au regard de l'importance du film dans l'apparition du genre Zombie occidental.
13 735 abonnés
12 426 critiques
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4,0
Publiée le 27 août 2021
Film clè du film d'horreur qui bouleversa les codes à jamais et qui fit frissonner plusieurs gènèrations de cinèphiles! Conçu comme une adaptation libre du roman culte ("I Am Legend") de Richard Matheson, Georges Romero s'impose à seulement 28 ans comme un grand du 7ème art! Non seulement "Night of the Living Dead" (1968) a ètè tournè en noir et blanc pour un budget dèrisoire mais en plus le cinèaste a su apporter des trouvailles ètonnantes à son histoire, à sa fin cruelle, avec finalement très peu d'effets spèciaux! Nombre d'auteurs et de rèalisateurs se revendiquent même de leur filiation envers Romero! il y manque ni le rèalisme ni l'ambiance oppressante ni le souffle de la peur! La gènèration post-68 applaudissaient dans les drive-in cette oeuvre fondatrice de Romero! En quelques minutes, le contact fut ètabli! D'un bon dans l'espace temps à un autre, c'est dix ans après "Night of the Living Dead" qu'il faut se transporter pour retrouver un Romero au sommet : "Dawn of the Dead" (1978)...
Premier film de George Romero considéré comme un chef d'oeuvre et une révolution dans le genre du film de Zombie, à juste titre. Alors bien sûr c'est ultra kitch et les acteurs sont affreux mais c'est ça qui fait la beauté de cet oeuvre. On voit cet homme faire ce qu'il veut, avec sa vision des choses avec les moyens en sa possession c'est à dire quasi rien, il me semble qu'on parle de moins de 150k $, c'est minable. Mais pourtant Romero à réussit quelque chose de très grand, c'est du vrai artisanat. J'ai adoré la façon dont il représente les morts vivants, ainsi que la menace qu'ils représentent à la caméra c'est magnifique. La scène d'intro est incroyable, le huis clos dans la maison est géré à la perfection vraiment. Les seules défauts outre les acteurs c'est les dialogues mais surtout la fin qui est trop brusque malheureusement car sinon c'est excellent, la tension est extrême tout du long. Je compte vite voir les autres films de Romero avec plus de moyens, ça peut être totalement dingue.
La nuit des morts vivants a été un précurseur en tant que film de zombie et rien que pour ça, le film force le respect tant le schéma narratif du film était déjà similaire à ce qui se fait actuellement. Cependant, il faut bien reconnaître que le film a pris un énorme coup de vieux qui ne le rend plus du tout flippant, avec des zombies qu'on différencie à peine des humains, des personnages inintéressants et une musique qui exagère beaucoup trop ce qui se passe à l'écran. Bref, un film indéniablement important mais qui reste dur à apprécier plus de 50 ans après selon moi.
Purée que tout ça a vieilli. Surement horrifique lors de sa sortie en 1969, ce "chef d'oeuvre" de George A Romero m'a decu a un point difficilement imaginable. OK le noir et blanc est beau mais alors le reste... effets speciaux antédiluviens (j'ai vu des fims de la même époque bien mieux travaillés), coups donnés au ralenti avec bruitage décalé, dialogues ineptes, fin qu'on voit arriver sans jumelles à 500 mètres... Pour vous lancer dans le cinéma d'horreur italien vintage je vous conseille plutot Lucio Fulci. Ici l'ennui est....mortel 1 / 5
Un film qui n'aura pas vocation de vraiment faire peur puisque son côté très vieilli entache le côté effrayant. Mais par sa mise en scène, son scénario, ses idées, on est attentif à la réalisation de Romero qui est marqueur de son art et de l'époque l
Le statut de film culte que certains attribuent à ce film est parfaitement ridicule. Le scénario tient en trois lignes. La psychologie des personnages est ciselée à la hache. La mise en scène est aussi maladroite que pachydermique. Les dialogues sont d'une platitude assommante. La musique est répétitive et stridente. Le peu de moyens qu’avait Romero et son équipe n’a rien à voir avec l’incurie artistique de ce film. Spielberg avait encore moins de moyens quand il a fait « Duel ». Et pourtant quel résultat ! On a pu trouver un militantisme anti-raciste dans ce film. Quelle imposture ! Certes les rôles de héros étaient rarement incarnés par les noirs dans les années 60, mais on ne peut pas parler d’acte militant dans le simple fait d’attribuer à un acteur noir (très bon du reste) le rôle principal d’un homme « normal » qui se fait d’ailleurs trucider à la fin. Certes, c’était la première fois qu’un réalisateur portait à l’écran l’idée moderne d’une horde de zombies semant la pagaille. Mais enfin, tout de même ! Il n’y a pas de quoi encenser quelqu’un qui a une idée qu’il n’a même pas cherché à gratter.
Cela fait très longtemps que je cherchais à voir ce film légendaire. Je me suis tout d'abord demandé s'il n'y avait pas erreur et si je n'étais pas en train de regarder un film de Ed Wood. Et bien non, c'était bien LE film de Romero. Au crédit de ce machin, je mettrai une bonne photographie en noir et blanc. Au débit, un scénario prévisible (on voit venir ce qui va arriver 5 minutes plus tard, dont notamment la fin du film), une musique très présente et qui est peut-être le seul élément d'horreur de l'oeuvre, des acteurs oubliables (à l'exception du "héros"), des passages interminables (un vrai cours de menuiserie). Bref, un ennui mortel; à tout prendre, je préfère de loin les films de Ed Wood car si on la qualifié de plus mauvais réalisateur de tous les temps, il était d'une naïveté touchante.
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0,5
Publiée le 27 mars 2020
Une famille, un homme et une femme tiennent dans une ferme alors qu'ils tentent de survivre à une attaque de zombies. Je devrais pardonner à ce classique de 1968 pour ses effets spéciaux médiocres, sa misogynie, ses types de personnages prévisibles, ses intrigues, ses performances surmenées et son absence de raison d'être. Les personnages féminins sont tous inutiles.Des invraisemblances a la pelle comme: pourquoi la vieille dame du grenier ne se réveille-t-elle jamais et n'attaque-t-elle pas le groupe des survivants ? Si les morts marchent et qu'elle est morte, pourquoi ne marche-t-elle pas ? Son cerveau était-il endommagé ? C'est peut être le parrain des films de zombies, mais il reste parmi les films de zombies sous-développés ou enfantins. Le jeu des acteurs est insupportable. Je n'appellerais même pas cela un film d'horreur, je n'ai trouvé aucune peur dans ce film et je ne le proposerai qu'aux personnes qui comme moi, trouveraient de l'humour dans ses nombreux défauts. Je suis désolé, mais cela a peut-être été effrayant à l'époque, mais à mon avis cela ne tient tout simplement pas debout, mon Dieu quel film ennuyeux. N'en déplaise au fans, certainement le plus mauvais film de zombies jamais réalisé...
La Nuit des morts-vivants reste, plus de cinquante ans après sa sortie, un modèle d’efficacité qui sait rythmer ses plans sans aborder le montage comme une chaîne d’abattoir – les séquences d’épouvante sont lisibles, ce qui décuple leur potentiel traumatique –, qui place judicieusement sa caméra au plus près des personnages, si bien que nous vivons avec eux l’invasion, qui bénéficie en outre d’une photographie au noir et blanc superbe. Avec un petit budget, George A. Romero prouve que la vision artistique transcende les moyens matériels et économiques ; car le cinéaste ne se contente pas de mettre en scène une attaque de zombies, non il compose un huis clos dans lequel s’invite l’Histoire des États-Unis, encore brûlante. Des mouvements de contestation afro-américains aux répressions sanglantes, des menaces d’une attaque nucléaire à cette paranoïa collective qu’engendrent les médias. En ce sens, le long métrage constitue une parabole politique incisive et réussie : la vraie menace n’est pas celle qui vient de l’extérieur et qui s’évanouit devant des flammes, la vraie menace est celle qui sévit à l’intérieur d’une même maison et qui oppose les hommes en raison d’une discrimination raciale. Dès lors, l’unité domestique devient un champ de force qui attire à lui tous les maux dont souffre la société : c’est un corps témoin des luttes intestines qui déchirent le pays, de la même manière que les cris de cette mère qu’on massacre résonnent encore et encore dans la cave. Si La Nuit des morts-vivants marque un tournant dans la représentation de l’horreur au cinéma, il est également un grand film sur le repli communautaire à l’heure du confinement, appelant en creux à l’entraide et à l’harmonie entre les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau.