Pur chef d'oeuvre qui pose les bases des films du chaos et qu'il ne faut pas réduire à une critique sociale, raciale et politique ! Pourquoi toujours vouloir apporter une légitimité au pur spectacle gratuit d'hémoglobine ?! Le film suscite, certes, de nombreuses analyses intéressantes quant à la dimension militaire, scientifique et symbolique mais il faut aussi apprécier le film en tant que spectacle visuel, en tant qu'image attractionnelle qui s'offre au regard du spectateur plongé dans une salle obscure... A voir absolument pour ceux qui, aussi incroyable que cela puisse être, ne l'ont pas encore vu !
Bien que très vieux, le premier volet de la saga culte à Romero reste un incontournable dans le cinéma de genre. Mais pour mieux étudier les qualités de ce film, il faut nous replonger dans l'époque Baba Cool des années soixantes. A cette époque, le cinéma d'horreur/épouvante était très suggeré. Romero ayant financé son film lui-même et n'étant pas soumis à la censure exercée par les producteurs, il a carrement consacré une scène du film ou l'on voit les morts dévorer des restes humains. Ici, l'horreur est donc bien réelle. Autre parti pris par le cinéaste, le héro est noir. Donc, dès son premier film, l'on sent que Romero est non-seulement un visionnaire mais il prend également parti d'un point de vue politique. Reste que pour le tirage des pellicules effectués en noir et blanc, ce qui était du à l'époque, a des problèmes budgétaires, rend le film d'autant plus effrayant et diabolique. Mais comme si cela ne suffisait pas, Romero a en plus, totalement réinventé le genre. Les zombies ne meurent que si ils recoivent une balle dans la tête, toute personne mordue devient zombie à son tour, etc... Ce qui a bien évidemment inspiré toute une série de cinéaste qui ont par la suite livré des films de qualité discutables sans toutes fois égaler le maître evidemment. Au final, on remarque que "Night of the Living Dead" est un film tourné avec rien mais qui a beaucoup plus de chose à raconter que n'importe quel autre blockbuster. Il en a fallu qu'un seul, c'est celui-la pour faire de Romero ce qu'il est aujourd'hui...
Whaouuuu ! j'ai the nigth of the living dead au moins deux foit et j'ai plus kiffée la deuxième foi . George A. Romero Nous invente a nouveau film de type d'horreur qui est aujourd'hui très populaire . C'est par contre que le budget était très limitée ;Normales car il été fait dans les année 1968 et puis c'est le premier film de George A. Romero et il tous simplement magnifique . La Bande-Originale est flipante ;un montage rien à redire et une histoire géniale ha oui la realisation aussi elle est magnifique . Les acteur jouent super bien en plus Rec c'en est inspirée pour la fille malade et qui mort sa mère . La quand la fille mort-ça mère j'ai été choquée tellement on est prit dans l'ambiance des le départ .Les personnage sont sympa a par le père de famille qui lui n'est pas du tous sympa . Il y a de l'humour noir ,des bon effets spéciaux même si les zombie sont pas super bien fait ,quelque moment trash . Donc pour conclure ce film d'horreur de zombie est fait partie de mes film préférer . Je vous shouete un tres bon film et si vous des mort proche et qu'il sont restez chez vous .
68, les pavés fleurissent en France, les morts-vivants gangrènent déjà les USA. L'âge d'or est mort, et avec lui le cinéma fantastique de la suggestion (qui offrit tout de même son lot de chef d'oeuvre, par exemple la Féline de Tourneur). Exit les studios, place aux décors réalistes, et tous à vos maquillages. Certes, les débuts zombifiants de Roméro n'ont pas beaucoup d'effets spéciaux à proposer. Mais le cadre, la tension, l'originalité, et la crudité (non, pas la carotte, l'autre crudité) de son cinéma n'a pas besoin de gros budget pour faire mouche. D'entrée, la séquence Barbara montre (comme le fera Evil Dead de Raimi) une volonté de se débarrasser des codes, de la lourdeur, des productions antécédentes, pour créer un objet à la fois léger et rapide, au ton résolument moderne. S'ensuit le huis-clos très réussi dans une maison abandonnée et assiégée, qui n'en finira pas d'être repris par la suite. A cet endroit, cerise sur le gâteau, Roméro ose montrer un noir comme personnage principal, et n'hésite pas à critiquer ouvertement la société américaine. Quelque part, cela lui permettra d'accéder au rang d'artiste militant, parti pris sans lequel le fantastique reste généralement boudé par les critiques. Mais peu importe la dimension politique, si elle est bonne, n'empêche pas le créateur des zombie de manifester déjà pour un bon cinéma, bien cadré, tendu, compétent dans sa gestion des interactions entre personnages et original tant dans son scénario que son traitement de l'intrigue. Bref, du tout bon. PS, j'oubliais : peut-être faut-il ajouter que le film est en noir et blanc... euh... eh, revenez ! Ne partez pas tous ! Eh, les gars, vous savez combien de chefs d'oeuvre ont été réalisés en noir et blanc ? Bon, j'abandonne, mais tant pis pour vous, vous ratez quelque chose.
Culte dès la 1ère seconde . La première scène , dans un mélange de musique oppressante et de folie visuelle , se place au Panthéon du cinéma . Si on commence par ce film d'horreur , on sait que malheureusement on ne verra jamais surement mieux .
Si le film subit immanquablement les outrages du temps, il faut reconnaître qu'il laisse toujours sans voix. Même si la forme demeure approximative, et malgré l'horripilante Judith O'Dea, La Nuit des Morts-Vivants est à hisser sans conteste au rang des plus grands films. Car il suffit de commencer à envisager l'ampleur du mythe qu'il a contribué à fonder pour avoir le vertige. Toutes les bases sont là, réduisant presque les oeuvres postérieures en de simples digressions. Ajoutez à cela un casting magnifiquement iconoclaste et vous obtenez un des effets papillon du 7ème art : un petit film qui ne payait pas de mine et dont même les producteurs se fichaient éperdument, mais dont le concept est devenu un genre à lui seul, nous inondant aujourd'hui tel une marée de zombies affamés. Il y a là de quoi vouer un culte à M. Romero.
Aujourd'hui ce n'est plus de l'horreur, c'est de l'humour, encore que Allociné ait écrit "interdit aux moins de 16 ans" mais bon...C'est le tout premier film de zombies que j'ai vu, je suis d'accord qu'il y a de l'angoisse, du suspense, mais les zombies sont nuls : on dirait que le réalisateur a pris des gens dans la rue en leur disant : faites les zombies devant la caméra. Ils auraient du mettre un peu de maquillage, pour certains. Encore un problème : tous les gentils meurent à la fin, dommage.
J'ai beau me placer dans le contexte historique mais je n'y arrive vraiment pas. Il a beau avoir ouvert la voie à tout ce que l'on connait aujourd'hui, mais même si le manque de ryhtme fait parfois parti du jeu, là, c'est vraiment ..
Le classique du genre. Comme quoi, quand on a du talent, pas besoin de surenchère gore pour faire flipper. Formidable idée bien flippante menée jusqu'au bout avec un budget franchement ridicule, on ne fera jamais mieux dans le genre.
Une révolution du film d'horreur. Romero crée un genre nouveau qui mêle habilement fantastique, épouvante et satire sociale et s'impose dès son premier long-métrage comme l'un des plus habiles cinéastes du genre.
Là ou romero à commencée, là ou la suite des événements pouvait se présager. Avant de regarder ce film, il faut se demander si on aime le noir et blanc et le muet. Car la pellicule n’est pas très bavarde pendant les 20 premieres minutes. Après on attaque le film : Le noir et blanc nous ramene aux années 20, 30. Mais si ces films sont connus aujourd’hui par leurs lenteurs, ou leur vitesses exagérée (d’après le public actuelle) mais là il y a un véritable rythme. Ne cherchez pas du gore, ni meme du hardcore. Il y a surtout de la tension et un survival en huit-clos (mais pas à la gothika ou terreur sur la ligne)Et puis extraordinaire relation entre les personnages. Pour une fois, ça marche. On assiste à leurs peurs, leurs colères et leurs rapprochements. Un film très efficasse. Et qui ne laisse pas indiférent. L’apparition des médias par le biais de la radio et de la télé, offre beaucoup au film. Mention à la fin sur les humains qui tirent sur tout ce qui bouge.
Ce film est le premier et le meilleur de la saga des morts vivants même s'il est vrai qu'il a un peu veilli.Le noir et blanc contribue néanmoins au charme du film en le rendant plus sombre C'est un véritable chef-d'oeuvre qui a révolutionné le genre en montrant que même un film d'horreur pouvait faire passer des messages.Il y a eu depuis beaucoup d'autres films de zombies mais aucun n'a pu l'égaler.
Non, La Nuit Des Morts-Vivants n'est pas le premier film à traiter le thème du zombie au cinéma, comme j'ai pu le lire ci-dessous. Vaudou, White Zombie et d'autres encore ont abordé ce phénomène bien avant. Cela ne retire rien à la qualité du film de Romero, qui, s'il accuse son âge par certains côtés, n'en fait pas moins une oeuvre unique, forte avec un style et une ambiance inimitables. Avec une intensité dramatique rare pour ce genre de films, un état d'urgence savamment suggéré et une idéologie subversive, La Nuit Des Morts-Vivants reste une oeuvre fondamentale qui continue d'inspirer bon nombre d'artistes de tous horizons. J'adore avec sincérité!