Ce film est remarquable non pas par ses qualités intrinsèques qui apparaissent comme sujettes à débats et controverses du fait d'évidentes faiblesses mais parce qu'il a été la source de multiples inspirations pour la confection de clips vidéos (thriller du regretté Mickael Jackson) de séries télévisées réjouissantes (Buffy contre les vampires) et plus globalement de nanards impayables. Qui n'a pas un jour immiter pour rigoler la marche et les gestes d'un zombie façon Romero tout en lenteur et gestes saccadés?? Le film est par moment ennuyeux, c'est un comble pour un film d'horreur et ce en raison du jeu d'acteurs et du scénario très mince. Reste que les dernières minutes offrent quelques scènes mémorables notamment celle de la petite fille qui dévore son père sous les yeux de sa mère. Romero prend le parti d'une fin malheureuse (la mort du héros) comme pour éviter que les rires l'emportent. Un film à voir sauf pour tout les petits....
J'ai enfin découvert ce classique, et j'ai plutôt bien apprécié ! Si on se met dans le contexte historique, on comprend à quel point ce film a été éprouvant pour son époque. De nos jours le résultat est peut-être moins convaincant, mais c'est toujours efficace (à mes yeux).
La Nuit des Morts-Vivants est un film que j'ai trouvé très mauvais. Je ne comprend pas comment ce film peut-être considéré comme génial. Tout d'abord, le défaut qui ressort le plus, c'est le côté désuet des maquillages et costumes qui ont pris un sérieux coup de vieux. Je pense que même pour l'époque où le film est sorti, ils devaient paraître ridicule. Mais sur ce point, l'erreur est largement pardonnable, puisqu'il s'agissait apparemment du premier film de Romero (le manque de budget peut alors se comprendre). Par contre, je reproche la mise en scène de ce film. Autant je suis un spectateur relativement insensible à cet aspect-là d'un film (la façon dont la caméra s'oriente et bouge), mais dans ce film, c'est tellement mauvais qu'il est difficile de ne pas faire de blocage dessus. On a l'impression que ça a été réalisé avec un téléphone portable et que le type qui tenait le téléphone était atteint de Parkinson. C'est vraiment vraiment mauvais. Les acteurs sont dans l'ensemble très mauvais. À part l'acteur principal (Duane Jones) qui joue correctement, les autres sont de vraies catastrophes. Judith O'Dea (l'interprète du principal rôle féminin) est mono-expressive comme pas possible. Un amateur joue mieux que ça. Les autres acteurs ne sont pas à sauver non plus. Ensuite, j'avoue ne pas aimer les films de morts-vivants. De tous les monstres de films d'horreur, c'est de loin l'espèce la plus débile qu'il soit. Comment peut-on même envisager de faire peur à des spectateurs en leur montrant des types, qui font des gémissements, la langue pendant dans le vide, louchant (certains figurants faisaient ça dans le film), agitant les bras dans le vide et dont la vitesse de pointe, c'est un pas par minute ? Et ce, sans compter un maquillage déplorable. Mis à part le fait que cette espèce peut proliférer seulement en mordant d'autres personnes, je ne comprend pas que les zombies puissent être menaçant. C'est beaucoup plus risible qu'autre chose. Certes, je lis par-ci par-là qu'il y a une critique de la société américaine des années, notamment de la ségrégation raciale (le film est sorti en 1968, année où Martin Luther King fut assassiné). Mais bon, ce n'est pas en choisissant un acteur noir dans le rôle principal (chose rarissime à l'époque, je l'admet), que le film devient tout d'un coup une critique acerbe de la société. Bref, j'ai vraiment l'impression que l'on a attribué à ce film le statut de film culte, sur une soi-disant « critique de la société » (qui m'a l'air bien facile comme critique, mais était-ce très courageux à l'époque), alors que ce film n'est en réalité qu'un film d'épouvante médiocre.
Des années après les premiers films du genre que sont White Zombie de Victor Halperin et Vaudou de Jacques Tourneur, le grand amateur d’horreur Georges Romero transforme la figure zombie, qui passe alors de la marionnette au service d'un démiurge au mort-vivant cannibale qui contamine ses victimes, menaçant l'humanité entière. Film d’épouvante précurseur à petit budget tourné en 1968, sa première réalisation annonce son auteurisme avec l’utilisation du quotidien pour illustrer une morale. La lâcheté des hommes est ainsi montrée par un père de famille dénoué de tout courage et indigne de confiance, par opposition au protagoniste noir qui fait tout pour combattre les créatures et protéger ses semblables. Le contexte politique racial des années 1960 aux Etats-Unis est ainsi pointé du doigt, avec une hiérarchie bien ancrée que la fin ne fait que confirmer en plus de montrer l’imbécillité des hommes et la gâchette facile des forces de police américaines.
Si le film a très fortement vieilli, il garde beaucoup de caractère, le choix du noir et blanc criard renforçant l’agressivité et les jeux d’ombres et de lumières, en plus des cadrages serrés et des séquences agitées avec des mélodies stridentes qui retentissent à chaque fois qu’un événement intervient. Romero fustige également la course à l’armement dans le contexte de la guerre froide, en justifiant la métamorphose des gens en zombies par des radiations satellitaires. Plus généralement, une réflexion sur l’homme est lancée quant à leur comportement dans une telle situation de danger. Si les zombies ne provoquent pas vraiment l’effroi, leur nombre croissant et leur persévérance à vouloir rentrer les rendent oppressants. De nombreux éléments seront repris dans d’autres films d’horreur et même dans des jeux vidéo, Resident Evil semblant s’en être fortement inspiré entre les fenêtres barricadées, les zombies qui passent leurs mains à travers et les taxidermies murales qui participent à la peur.
Un classique du cinéma d'épouvante, le premier film qui a fait apparaître les zombies tels qu'on les connait encore aujourd'hui. Si au niveau du scénario, de l'ambiance, du rythme et de la mise en scène, on reste bien accrochés au film, le son et l'image ont en revanche mal vieillis : un pétard que l'on entendrait le soir du 14 juillet ferait un bruit bien plus impressionnant que le son du shotgun de ce film!, quant à l'image... ça fait vraiment mal aux yeux. Voilà donc un film qui mériterait vraiment un remake, mais un vrai remake qui respecte le film de base : pas la peine de balancer des explosions partout et de filmer un méga carnage avec 500 zombies qui bouffent Leonardo Di Caprio, Brad Pitt et Cameron Diaz... Non!, le même film avec une trentaine de zombies, des acteurs principaux inconnus (mais qui savent jouer quand même!), et en gardant cette mise en scène sobre et ultra efficace. A voir tout de même pour sa culture personnelle.
Ce classique absolu de l'épouvante fixa les règles du genre du film de zombies pendant des décennies. Il n'a rien perdu de sa force et de sa capacité d'impact. Film à petit budget, il bénéficie néanmoins d'une mise en scène soignée et d'une très belle lumière. Par ailleurs, comme c'est souvent le cas avec George A. Romero, la critique sur les dérives de la société américaine n'est jamais loin, et le choix de prendre pour héros, en 1968, un acteur afro-américain n'est certainement pas innocent.
Bien avant le fabuleux Zombie et dernièrement le fumiste Land Of The Dead, Georges A . Romero signait son premier film, tourné en un week end , an 1970. Devenue LE Mr. Zombie, comme on le connaît tous, il tournait sans le savoir le premier épisode dune saga horrifique dune ampleur considérable. Tellement considérable que plusieurs remakes ont vus le jour dont le bourrin « larmée des morts » (remake de Zombie) et le futur Day of the dead, renouvellement du film du même nom. Le tout début , donc, qui marque le commencement de lapogée de ces créatures cultes, sorties de leur trous dans ce film et qui ont continué leur contrôle sur le monde ( qui as dis comme les Etats-Unis ?) jusqu'à provoqué lapocalypse dans le dernier volet. Lhistoire était donc simple, 2 frères et surs, qui après avoir rendus visite au cimetière à leur grand-mère, se retrouvent attaqué par un vilain monsieur. Le frère y passe, la sur résiste et sera enfermée avec 6 autres personnes tout au long du film. La conquête commence, les zombies, au maquillage, il faut dire quasi absent, se prépare à grailler de lhumain. Et lhumain est tellement con, quil nest pas très dur de lavoir. Mélange dhorreur et de critique politico sociale, Romero sattaque effectivement à la société américaine, sans cesse en quête dinvasion, et la société qui suit tel un mouton bien gardé, les médias, en particulier la télé. Dans la nuit des morts vivants, tout le monde en prend pour son grade. En ce qui concerne lhorreur, il faut avouer que le film a pas mal vielli, et même sil est beaucoup moins effrayant, quelques miettes de peur demeure dans ce classique socio-horrifique.
J’ai trouvé ce film bien mais pas exceptionnel ; il est vrai que la musique est incroyable et aide à rentrer dans l’histoire, ensuite chaque moment du film à son utilité, et les personnages sont tous bien caractérisés. Mais je trouve que ce film manque cruellement de développement, ce qui donne des moments peu crédibles en termes de dialogues, de péripéties ou concernant l’évolution des personnages.
Même si les scènes gores paraissent aujourd'hui dépassées (encore que), le film continue après plusieurs décennies à procurer un certain frisson. Mais alors que dire de la scène finale, où le "gentil" est abattu comme un chien, considéré à tort comme un zombie, et qui finira sur le bûcher dans l'indifférence générale. Comme par hasard, ce héros est black (sacrilège pour l'époque). On pourrait aller plus loin, en supposant que tout individu intelligent et qui mérite le respect, se noie dans la marée humaine, et passe totalement inaperçu. La musique, inclassable, contribue à classer définitivement la nuit des morts vivants, au rang des chefs d’œuvres du fantastique.
Mon tout premier Romero et je suis pas trop déçu,bien que je pense qu'on a réellement tendance à sacraliser "NOTLD",à en faire un chef d'oeuvre voire le meilleur film d'horreur qui soit-si je vous jure j'ai vu des cons qui disent ça!La musique est bien mais elle me fait trop pensé aux films hollywoodiens,je ne sais pas pourquoi d'ailleurs... Le gore n'y est vraiment pas developpé à outrance mais juste par petite touche, et ça m'a bluffer parceque marié à un huis clos possédant une très bonne ambiance d'enfermement et de folie-Barbra est quand même un peu ridicule des fois...-c'est tout aussi percutant si ce n'est plus en comparaison avec d'autres films ayant la même trame narrative.En revanche,la début est vraiment lancinant et littéralement arythmique-ma soeur m'avait d'ailleurs dit "On se fait chier,c'est mort comme film..."-mais ça se rattrappe bien sur le reste du film et la fin,sans me décevoir,m'a paru vraiment salope même si c'ets pour la cause contre le racisme.
Une révolution du film d'horreur. Romero crée un genre nouveau qui mêle habilement fantastique, épouvante et satire sociale et s'impose dès son premier long-métrage comme l'un des plus habiles cinéastes du genre.
La nuit des Morts-vivants est la premier film qui traite de zombies au cinéma. Au delà du côté précurseur, Romero crée une ambiance et style jamais égale. Le mot Culte dans l'horreur prend alors tout son sens et Romero aura la bonne idée de créer sa propre saga, empêchant ainsi des suites moins inspirées. Romero fait peur, et il le fait bien.